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Creep Jun 2016
With every whisper,
a smile ending the sentence.
devil
by super junior
Robert N Varty Mar 2013
Libertad
und Freiheit
mais liberté
avec des conditions
mit Schmerzgedachte
con dolor del corazón

Das Gehirn
versteht nichts
mais le cœur, el corazón
se duele, me duele,
nous afflige
wie diese Krankheit
de la peur, de l’amour
de la vida

Finalement, la tristesse sort
und ist jetzt etwas anderes
Keine Gesundheit
pero
no es enfermedad,
no es felicidad ;
C’est ‘rien de tout’
« I’m fine, honestly »

Keine Wahrheit.
Keine Wirklichkeit.
Alles falsch,
alles klar

Je ne suis pas sûr
La tristesse
La felicidad
Die Krankheit
La vida
L’amour
Das Leben
Die Liebe

Je veux les tuer
Keine Funktion
Pas de tristesse
Pas de vie
Keine Liebe

Rien
de Rien
Nada
de nada
Nichts
von Nichts

Unglaublich.
Incroyable.
Increíble.

En pocas palabras,
tout simplement,
einfach ausgedrückt

Die Geburt und
el nacimiento y
la naissance

Est la mort
y la muerte
und der Tod

Fácil
Facile
Leicht
Angie Sea Aug 2012
Feelings and their mysteries
a lover in mind

I remember the stories you told me
of your adventures and possibilities
I remember falling in love
with every single memory of us

je suis ici
where are you now ?

I want to be in the poetry I have never written
to live the life I had never dreamed

I travel in hopes of bumping into you again
for that's how we met
by fate and crossroads
in the wild we never waited

je suis ici
where are you now ?

The world we have yet to see
Our world we have yet to create

You climbed as I swam below
together naturally
but still going farther our own ways
our movements rippled to the other

je suis ici
where are you now ?

our stones skip four times
for every time we met

We promised each other we'd venture again
hand in hand and to share a tent
we'll meet to hike the mountains
for a date behind the waterfall

*je vais être ici finalement avec toi
EM Dec 2014
Il avait le regard le plus doux qu'elle n'aie jamais vu et un sourire a en mourir.. pour combien de temps celui ci va t'il durer? Ce demande -elle en le contemplant.. Elle adorait le regarder entrain d’étudier. elle trouvait un grand charme dans son côté travailleur. Les opposés s'attirent se dit elle avec un léger sourire.. Évidement ils étaient des opposés. Il était romantique, elle ne l'était pas. Il était sérieux, elle ne l'était pas du tout. Il aimait le chocolat blanc, elle le détestait. Il aimait le whisky, elle ne le supportait pas.. mais pourtant il a su la conquérir: ce qu'elle n'aimait pas admettre; elle a toujours essayer d'éviter l'amour qui, pour elle, était un synonyme de peine et misère, dieu sait que sa dernière -et d’ailleurs première- confrontation avec ce dernier n'as pas était des plus joyeuse et elle aurait préférer mourir mille fois avant de retomber dans ce tourbillon de pleurs et d'agonie amoureuse, mais pourtant maintenant plus que tout elle adorait sa présence, entendre sa respiration de bébé, son rire, ses mots doux, son tout, elle l'adorait finalement lui ,car, voyez vous, certains gens donnent valeur au choses, certains gens on devrait jamais les laisser partir, certains gens méritent tout l'amour qu'on leur donne, ils rendent les choses meilleur, ils sont tout simplement des anges, des cadeaux de dieu et lui faisait partie de ces gens ce qui fait qu'il a vite pris une place dans son cœur en dissipant ses doutes et ses peurs, prenant possession complète de celui ci et a fait de sa présence un élément indispensable chez elle, qui trouvait quelque chose de dévastateur, voir effrayant dans son absence.. tel faire face à sa plus grande peur.. un mélange de tristesse, de peur, de curiosité et en même temps un immense vide s'emparent d'elle a chaque fois qu'il s'en va..  elle ne sait pas, elle ne sait juste pas comment ce gars est devenu si important, si vital pour elle mais il l'est, peut être serait-il "le bon"? elle l’espérait anxieusement. elle avait hâte de se réveiller chaque matin a ses cotés, de passer ses jours avec lui ayant des fous rires, parlant de tout et de rien, jouant comme des gamins, construisant leurs rêves ensemble et de passer ses nuits a lui faire passionnément l'amour ou a se blottir dans ses bras en attendant que Morphée vienne l'emmener ****, **** dans un monde ou elle rêvera de lui, de ses lèvres parfaites, de sa douce barbe et  la chaleur de son enlacement. oui, elle avait hâte pour tout ça, elle avait hâte pour lui, mais quelque chose en elle, un monstre habitant les pénombres de son âme, lui disait de se méfier et de prendre ses distances avec lui, se monstre était sa raison. dans le monde fou, absurde, empirique, irrationnel, farfelue,fantaisiste, antilogique, et confus de l'amour la raison est un monstre désastreux, se trouvant alors déchirée entre son idiot de cœur et sa stricte raison elle se rappela de quelque chose qu'il lui a dit. "quand j'ai des doutes,quand des questions mal saines me tiennent, quand n'importe quel chose arrive, je ne donne a moi même qu'une seule repense, je me dit que je t'aime, et cela est toujours suffisant pour faire disparaître tout de mal, rien d'autre n'as d'importance" "je l'aime" se dit-elle alors écrasant le monstre de son jugement et en se rapprochant de lui avec un regard coquin qui en disait long sur ses intentions pour ce soir.
April Lorenzo May 2015
Un, deux, trois
Je peux voir la lune ce soir.
Les étoiles: un, deux, trois.
Je ne peux pas compter
le bouquet des étoiles.

Voilà, ils sont infinis.

Le temps va arrêter,
maintenant, cette heure, cette seconde
avec moins des personnes.
Le moment ne terminera pas.

Voilà, il est infini.

Finalement, les étoiles, je peux compter.
Un, deux. Seulement deux.
Tes yeux, mes étoiles.

Voilà, tu es infini.

J'ai le coup de foudre pour toi,
sous le ciel ce soir.
Un, deux, trois,
Tu as le coup de foudre pour moi.

Voilà, nous sommes infinis.
I wrote this poem for a class requirement and it got selected for « Printemps des Poètes 2013 » organized by l'Alliance française de Manille. You can go use google translate. It's actually decent if you traslate it there except for the last stanza. You'll get the gist of it tho. But if you want the legitimate translation, message me.
J'suis dans l'amour avec une fille avec
les chevaux rouge...
J'en sais pas pourqoi, ou lorsque je
commence ce fascination avec elle...
Mais, J'aime la fille, et sa soeur aussi.

J'ai les reved d'elle. Il me torment. Elle est tellement belle, que j'en peux pas comprends....

Les couleurs je vois sont orange et jaune, commencement le vie de mort pour moi.

J'suis triste, puis je peux pas habite avec tu, car je suis jeune. Apprends-tu jusqu'a j'suis plus vielle, et tu est meme finalement.
obviously its french :P I guess this one did not turn out because i have a girlfriend, different from the girl in this poem...
Paul d'Aubin Jul 2016
A la terrasse du café «Le Matin» aux Carmes

(Dédié à Abder, Jean-Pierre et Toinou)

Le soleil était brûlant
Et la chaleur comme du plomb
Pas possible de rester à l'intérieur,
Dans l'étuve, alors je sorti
Me protéger sous un parasol,
ou ce qui en tenait lieu
Tenant le verre
De «coca-glaçons» a la main.
Les parasols tamisaient mal
L'ardeur du soleil.
Mais un Zéphyr nous donnait
un souffle de fraîcheur,
Si bienfaisante,
Que je commençais
A me sentir bien et être
moins oppressé par le rythme fou
la fureur et les violences
du Monde et à me réconcilier
avec cette myriade de visages
Si variés de l'humanité
parcourant, rapides et pressés
allez savoir pourquo ?  En ce
Dix-huit juillet,  la «rue des Filatiers».
Les demoiselles, courts vêtues.
Étaient ravissantes, en cet été,
Ou ne manquaient que les faunes,
décidés à les  séduire,
Et parfois, un éclair de chair
Entrevue, virevoltant, comme
un poisson volant.
Venait troubler mon calme
En aiguiser des désirs enfouis.
Je vis passer l'ami d'Abder
Étrangement pressé; je le hélais
Il me dit aller prendre son café Italien,
Et être enfin en vacances,
L'après-midi s'annonçait
Délicieuse et je commençais
A congédier tout stress
Et toute entrave à la délicieuse
Sensation de se sentir vivre,
Je me pris a songer aux lézards
Des rochers de notre Corse
Et aux chants des oiseaux.
Le temps, s'était comme arrêté
et l’ une horloge s’était cassée
Seul, s'imposait, à moi
L'impératif et le goût de vivre
Mais aussi de ressentir intensément,
cette sensation aiguë et finalement trop rare,
De se sentir vivre, partie prenante
Du rythme de la rue et de des flâneurs.
Je songeais à Jean-Sol Partre
A ces philosophies de l'existence
Qui sont, le Maître l’a dit: «un Humanisme»
Et à ce quartier des Carmes,
Enchanteur et fébrile,
que j'ai toujours aimé
pour sa variété de lumières
d'accents et de saveurs.
J'ai voulu durant de longs instants
pouvoir figer ce moment
Et à ce que les visages de la vie
restent si charmeurs et variés
J'avais face à moi ce bouquet de vie
s'écoulant à ce coin de rues
Devant le café «Le Matin»
Faisant assurément partie.
De mes bars préférés à Toulouse
Car l'on y voit passer
Tant d'inconnus et de figures amies.

Paul Arrighi
M Solav Mar 2021
La sensation s'apparente à une simple présence
Incongrue et abstraite, tant sa distance
De ces souvenirs qui exigent le poids des vivants
Comme promesse qu'ensemble nous traverserons le temps

Et tend à cette conviction presque vide de sens
Que les acteurs éternels de la tendre enfance
Puissent ainsi, pas à pas, suivre nos traces dans l'ombre
Pour que ce peuple d'éther ne s'ajourne que dans la tombe

Et que tombe cette folle histoire insensée, peu à peu
Que le temps calcinera de son souffle de feu
Ranimant en nous la flamme de ces instants d'ivresse
Pour que reste derrière nous ces souvenirs délestés

Et mieux vaut de son gré engendrer la cadence
Que de subir dans la l'angoisse les désirs de délivrance
Délaissant patiemment toute envie de se réjouir
Pour que s'endorme dans la cendre ces trop lourds souvenirs

Et quand viendra finalement la sensation de dissonance,
Que la lourdeur de l'homme aspirant la transcendance
S'exténue et s'allège dans l'accord des déceptions
Pour qu'enfin vive souverain ce pays d'ombres et d'illusions.

Et que sombre dérisoirement chaque pensée, peu à peu,
Que le temps effacera d'un seul geste d'adieux
Renvoyant au néant l'âme de ces habitants célestes
Pour que ne gise sur la toile qu'une confuse fresque.
Écrit en février 2012.


— Droits d'auteur © M. Solav —
www.msolav.com

Cette oeuvre ne peut être utilisée ni en partie ni dans son intégrité sans l'accord préalable de l'auteur. Veuillez s'il vous plaît contacter marsolav@outlook.com pour toute requête d'usage. Merci beaucoup.
blue May 2015
Le ciel est gris
La pluie s'écoule
Je marche et je marche
Insensible à tout

L'harmonie des bruits routiniers
Doucement fond en arrière-plan
Pour mettre en avant
Mes angoisses si troublantes

Il semblerait
Que ma vie a bousculé de travers
Suis-je tombée de l'autre côté du miroir?

C'est alors que ces pensées
Descendirent vers mon cœur
Qui serra de douleur

Je laissa finalement mes larmes couler
Au rythme de la pluie
Comme mon cœur bat
Au tempo de mes pas
chimaera Aug 2016
J'aime les ponts.
Ils m'obsèdent.
De tout âge, toutes formes.
Des eaux troublées
à en sécher les rivières,
la dérive de la mémoire
en l'hypnose de la pendule,
les branches des saules.
Et ce n'est même pas
la traversée du départ.
C'est plutôt l'arrivée.
L'idée d'arriver quelque part,
comme si c'était chez nous,
finalement.
La ville qui se réveille
comme le dessin pointillé
d'un ciel nocturne
dans une odeur de port,
à l'aube,
le navire emballé par la mer
qui se distancie.
Le contour du pont.
Suspension d'un mirage.
Comment ne pas en rêver,
des ponts?


~~~

I love bridges.
I am obsessed by them.
From all ages, all shapes.
Waters, so troubled
that rivers dried out,
the drifting of memory
in the hypnosis of a pendulum,
the willow branches.
And it is not about
the crossing to depart.
It is about arrival.
The idea of arriving somewhere,
like if it could be home,
finally.
The town, awakening,
esquisse in pointillage
of a nocturnal sky,
the scents of the harbour,
at dawn,
the ship, cradled by the sea,
lost in distance.
The outline of a bridge.
Suspended mirage.
How not to build upon?
27.08.2016
M Solav Dec 2019
Vous a-t-on parlé déjà
D’un temple sans nom -
Sans mémoire et sans nom?

Il fût oublié et pourtant
Quelques-un croient encore
Que le temple existe bel et bien;

Qu’il se trouve juste ici,
Entre le jour et la nuit,
Entre le soleil et la pluie,
Entre le silence et le bruit;

Et que lorsqu’on s’y rend,
Lorsque l’on ouvre,
Lorsque l’on entre,
On y entre toujours;

Et que l’on vienne de ****,
Que l’on vienne d’ailleurs,
Que l’on prenne son temps,
On y est toujours à l’heure;

Et quand enfin l'on s’y trouve,
Quand enfin l'on y est,
Entre et parmis ses infinis murs,
On n’en sort jamais;

Si l'on ose y discuter,
Que l'on ne prononce qu’un mot,
Celui-ci devient discours,
Interminable fardeau;

Et l'en son sein une seule pensée
Bien que plutôt éphémère,
Se transforme en grand brasier,
En immense calvaire;

Et que si l'on regarde,
L'on peut voir très bien
Que ce que l'on observe
N’est à peu près rien;

Et si l'on prête oreille, que l'on écoute,
Qu’un seul son enfin résonne,
Ce bruit sourd que l'on espionne
N'est nul autre que l'écho du doute;

Et quand finalement l'on oublie,
Qu'à tout jamais l'on s’y perd,
Lorsqu'enfin l'on s'y abandonne,
Se trace béante le contour d'une sortie;

Et que cela exige de souffrir,
De s'y faire saint, s'y faire martyre,
Qu’il nous faille le supplice d'y périr,
Finira-t-on au moins par en finir;

Et lorsqu'un jour l'on en sort,
Lorsque que le voudra enfin notre sort,
Ce n'est qu'alors, seulement qu'alors
Que sauront coexister vie et mort.

Et ce jour-là, cette nuit-là, dira-t-on,
Que l'existence fût un temple -
Un temple sans nom.
Écrit en juin 2017.


— Droits d'auteur © M. Solav —
www.msolav.com

Cette oeuvre ne peut être utilisée ni en partie ni dans son intégrité sans l'accord préalable de l'auteur. Veuillez s'il vous plaît contacter marsolav@outlook.com pour toute requête d'usage. Merci beaucoup.
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Je suis pédéraste dans l'âme,
Je le dis tout haut et debout.
Assis, je changerais de gamme,
Et, couché sur un lit, Madame,
Je ne le dirais plus du tout.

La pédérastie est un vice :
C'est l'avis de mon médecin.
Je le crois, il n'est pas novice
Quand il soutient que l'exercice
Le plus naturel, le plus sain,

Sain, comme la mer et son hâle,
L'honneur même de la maison,
Qui fait le regard le moins pâle,
Le plus magnifiquement mâle,
Sans aucune comparaison,

Le plus ravissant sur la terre,
C'est de froisser le traversin
D'une femme qu'on... désaltère,
Quand elle serait adultère,
Quand elle n'aurait qu'un seul sein.

C'est là le sentiment intime
De tous les peuples sous le ciel ;
Et je me fous, pour la maxime,
Que l'Exception règne ou rime
Même d'un air spirituel ;

De tous, oui, autant que nous sommes,
Aussi bien du Chinois charmant
Que du Français, peintre de pommes ;
Et c'est l'opinion des hommes
Qui furent des hommes, vraiment,

Plus forts que ceux dont leur église
Met les cercueils an Panthéon ;
Ce sont ceux-là qu'on poétise,
Par exemple... Abraham... Moïse,
Et, si tu veux... Napoléon.

C'est l'opinion du plus sage
Chez les Slaves au regard clair,
Chez les Germains au doux visage,
Chez les Latins au beau langage,
Et chez les Bretons au cœur fier.

C'est la tienne, Aimée, et la nôtre ;
C'est celle de tout bon cerveau,
Qui n'a contre elle qu'un... apôtre,
Un monsieur pourtant comme un autre,
Son nom ?... devra rimer en veau.

- Son nom, voyons ? - Comment, Madame
Son nom ? mais puisqu'il n'est pas pur,
Il souillerait, ce nom infâme,
Tes chastes oreilles de femme ;
Et puis, moi, je n'en suis pas sûr.

Si c'était une calomnie
Qu'une apparence aide à courir,
Je ferais une vilenie ;
Son nom ? Ah ! jamais de la vie !
J'aimerais cent fois mieux mourir !

La jolie école qu'il fonde,
Sans ce nom-là, pourra planer
Dans une obscurité profonde ;
La plus belle fille du monde
Comme l'on dit, ne peut donner...

D'ailleurs, Madame, cette école
Ne fait pas beaucoup d'adhérents :
Il n'ont pas de porte-parole ;
Et c'est comme une offre un peu molle
Qui rit à des indifférents.

Cependant, sa présence agace
Ceux qui la soupçonnent dans l'air ;
Car ce soupçon va, se déplace,
Et finalement vous enlace
Comme la vague dans la mer.

Ces messieurs lisent la gazette,
Dînent en ville assez bien mis ;
Quelquefois courtisent Lisette ;
J'approuve cela, mais, mazette !
Je n'en... gueule pas mes amis.

Oui, ce vilain soupçon nous gêne
Et pourrait submerger un jour,
Près de la niche, avec la chaîne,
L'Amitié, cette belle chienne,
Qui hurle à sa lune d'amour.

Pour moi, vous remarquerez comme
J'ai quelque grâce à protester :
Passant pour la moitié d'un homme,
N'aurais-je pas le droit, en somme,
De chercher à me compléter ?

Bien mieux, tiens ! je ne suis pas large,
Mais le plus raide des paris
Qu'on me le tienne, et je me charge
Sous les yeux du public, en marge,
Du plus vieux mouchard de Paris !

Or, je ne suis pas pédéraste ;
Que serait-ce si je l'étais !
Voyez, Madame, quel contraste !
Ah ! par la perruque d'Éraste !
Et maintenant... si je pétais !
Gorba Aug 2020
Resplendissante, enjouée, elle paraît insouciante
Les traits de son visage sont des monts et des collines que j’arpente
Délesté de tout équipement mais toujours habillé chaudement de mon imagination
J’explore ce magnifique paysage avec délectation

Nos regards se croisent, l’espace d’un instant
Me donnant l’impression de voyager à la vitesse de la lumière
Un flot infatigable d’images et de sons défile mais pas le temps
Ni mes souvenirs que je porte inlassablement en bandoulière

Perdu dans mes pensées
Elle se rapproche ensuite de moi à pas feutrés
Jusqu’à se retrouver à une distance de moins d’un pied
Sans que je ne puisse le remarquer

Soudain, derrière moi, elle me susurre à l’oreille quelques paroles frivoles
Une séquence de mots et de phrases qui me fait penser qu’elle est folle
Je réponds d’un sourire et d’un hochement de tête approbateur
Je sais qu’à cet instant, elle vient de s’accaparer mon cœur

J’entends maintenant au **** le chant des oiseaux
Qui semble rythmer la dance des papillons qui peuplent désormais mon ventre
La rosée du matin égrène des gouttes d’eau
Qui se frayent un chemin à travers une foule compacte et invisible de molécules, puis entre
En contact avec ma peau, éclaboussent mon front avant de ruisseler sur mes joues
J’ouvre finalement les yeux et me réveille, déçu, un peu, mais avec le sourire aux lèvres, surtout.
Espérant secrètement un rêve prémonitoire,
Un rêve en amont d’une hypothétique future très belle histoire.
Elvira Manari Aug 2016
This is a poem that I wrote long ago,
To tell you that I know
I've always known.
But do you know?

Do you already know deep inside of you
That when the time comes for me to go
You will step away from all those hopes and dreams
And pretend to be a selfless martyr?

Do you already know
That you asked me to be yours forever, all those times,
Just so you could keep me until I will have to go?

Do you know that I was trying to keep
The entirety of my love away from you
Until you asked me to consider,
Really take the time to consider
Legitimizing our love?
Of course you know.

But do you also know that words fade away
If they don't have actions to be rooted into?

Do you also know that if by now
You haven't had the courage to make me yours,
I see you plan to let me go in spring?
To say to me: be free. life awaits you.
I think you know.

You know that is no martyr's deed
That is just a man who loved
But who did not love enough
A man always with the right words in hand
But with no deed to prove them.

The right words to get you pretty prizes
A fancy glass of exotic Champagne
That you sip and you finish and you place back empty on the waiter's tray.
Finalement, c'etait du consommable.

But that I was wrong
And everyone else was right
That, I did not know.
Plus je t'observe
Plus je te contourne
Plus je te cisèle à distance
Dans le marbre de Carrara
Plus il m'apparaît
Sans équivoque
Que debout ou assise
Allongée ou dans un étrange lotus
De dos ou de profil
Nue ou endormie
Cartomancienne ou bohémienne
Tu es mon rêve fait femme
Le portrait craché de ma Muse.

Partout où le vent me porte
Je te vois flâner dans l'ombre de mes pas
Un jour tu es Madone et tu me souris
De ton piédestal de croix et de chapelets
De bougies et d'encens qui brûlent

L'instant d'après, cantatrice tu entonnes
En soprano lyrique les grands airs de l'opéra
Tu es fille de roi, tu es esclave
Tu es servante mais toujours amoureuse.

J'essaie de façonner dans la glaise
Une à une les courbes parfaites
Dont t'as doté la nature
Et je ne vois que chair généreuse et souple
Cuisses ouvertes et offertes
Nonchalantes et sensuelles
Je te vois forte et légère
Bien ancrée à la terre comme au ciel
Et même si je t'habille c'est nue que je te vois
Que je te détaille sous ton masque
Et que j'essaie de reproduire la lumière
Qui nimbe ton corps.
Et surtout je vois ton âme
Inlassablement charnelle :
Tes seins qui éclatent dans leur corset de soie
Tes yeux qui sourient des larmes de joie
Tes bras qui font des arabesques
Tes fesses pulpeuses et fraîches
Qui chevauchent les chevaux en transe
Ta bouche qui mordille la peau des nuages
Tes pieds de Gradiva qui s'enfoncent dans les sables mouvants
Et tes mains qui me font signe au ****
De chanter ta gloire éternelle.
Le creux de ta nuque qui m'encourage
Et m'invite à l'envol vers toi
Et cette vulve souveraine au delà des monts et des mers
Qui m'attire comme un aimant invisible
Vers ton royaume et me charrie dans le flot
De tes désirs les plus innommables.
Finalement jour après nuit je m'accroche
Aux fils de tes cheveux tressés
En une longue natte de poissons gigotants
Et de fruits odorants
Pour m'accueillir à ton balcon
Et je grimpe comme un funambule
Pour te rejoindre
Tu m'encourages de la parole de ton coeur
Et le vent souffle et il ne reste que peu d'espace
A parcourir pour vaincre la distance
Qui nous sépare et nous lie
Indissociablement l'un dans l'autre.
De toutes les douleurs douces
Je compose mes magies !
Paul, les paupières rougies,
Erre seul aux Pamplemousses.
La Folle-par-amour chante
Une ariette touchante.
C'est la mère qui s'alarme
De sa fille fiancée.
C'est l'épouse délaissée
Qui prend un sévère charme
A s'exagérer l'attente
Et demeure palpitante.
C'est l'amitié qu'on néglige
Et qui se croit méconnue.
C'est toute angoisse ingénue,
C'est tout bonheur qui s'afflige :
L'enfant qui s'éveille et pleure,
Le prisonnier qui voit l'heure,
Les sanglots des tourterelles,
La plainte des jeunes filles.
C'est l'appel des Inésilles
- Que gardent dans des tourelles
De bons vieux oncles avares -
A tous sonneurs de guitares.
Voici Damon qui soupire
Sa tendresse à Geneviève
De Brabant qui fait ce rêve
D'exercer un chaste empire
Dont elle-même se pâme
Sur la veuve de Pyrame
Tout exprès ressuscitée,
Et la forêt des Ardennes
Sent circuler dans ses veines
La flamme persécutée
De ces princesses errantes
Sous les branches murmurantes,
Et madame Malbrouck monte
A sa tour pour mieux entendre
La viole et la voix tendre
De ce cher trompeur de Comte
Ory qui revient d'Espagne
Sans qu'un doublon l'accompagne.
Mais il s'est couvert de gloire
Aux gorges des Pyrénées
Et combien d'infortunées
Au teint de lys et d'ivoire
Ne fit-il pas à tous risques
Là-bas, parmi les Morisques !...
Toute histoire qui se mouille
De délicieuses larmes,
Fût-ce à travers des chocs d'armes,
Aussitôt chez moi s'embrouille,
Se mêle à d'autres encore,
Finalement s'évapore
En capricieuses nues,
Laissant à travers des filtres
Subtils talismans et philtres
Au fin fond de mes cornues
Au feu de l'amour rougies.
Accourez à mes magies !
C'est très beau. Venez, d'aucunes
Et d'aucuns. Entrez, bagasse !
Cadet-Roussel est paillasse
Et vous dira vos fortunes.
C'est Crédit qui tient la caisse.
Allons vite qu'on se presse !

— The End —