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Madeon 5h
Dreams whisper softly,
Stars fall like tears,
Hearts beat wildly,
Love conquers fears,
Hope blooms eternal,
Time heals scars,
Forever ours.
Time has run through
golden fields of hay
and swam the moss-covered
ponds in the soft amber
light of dawn.

There are shards of
beauty in the
rubble of a broken life.

Those summer days
crawled
like
a

grumpy

tortoise.

Then galloped on by, like
a ******* colt.

I fed on the breast of life,
grew strong, and free.
And now,
those November birds

are

coming for me.
Here is a link to my you tube channel where I read my poetry from my book, Seedy Town Blues Collected Poems (on Amazon)
https://www.youtube.com/watch?v=psGsLxRoaII
In the bleak winter
under hurrying clouds,
the wind blowing, bitter
gusts through trees’ barren boughs.

A small house: Its nooks
in new Gothic style
once housed the old books
of a forgotten king for a while.

It had been a library,
a place filled with words;
now all that here tarries
are the winds and the terns.

Its glassless peaked window
looks out on the sky
to waters that flow
by the small palace hard by.

The window is incised
in stone shaded gold —
a warm tone that belies
its touch that is cold.

The red palace is crowned
in gold and white marble.
They shine out, gowned
in hues that spite winter’s pallor.

Now blue waters and birds
add color to the scene
that fills this blank window
with nature’s stained glass serene.

This house has stood waiting,
empty in wintriest times —
now it’s filled by nature’s painting
brushed in hushed hues divine.
Inspired by a view through the Gothic tracery of a small former royal library in Potsdam, the Gothic Library.
never felt as much – thoughts on how this
crush had turned into love; and how it has
me questioning the value of time
             the right love at the wrong time

if a sunflower grows wild in the winter;
would it still find it’s place to shine – we wait
for love on empty paths and our heart’s many
phases; this seems to be the phase of real love
                   the right love at the wrong time

still are any of our moments better than
the ones before… to be honest I doubt that,
when life gives us more – looking forward to
an unwritten future, whatever it paints out as
I find myself so drawn to you, in this
                      right love at the wrong time
I don’t think that people are genuinely happy in their life.

I think that
they're just able to find ways to feel
temporary moments of euphoria.

It’s not inherent.
02 July 2023
Car aimer, c'est s'oublier, aussi
Comme prendre de nouvelles considérations
Autres que les nôtres
Celles de l'être aimé

Les relations amoureuses sont
      complexes à mes yeux
Car aimer, c'est s'oublier, aussi
le 25 septembre 2022
Pour une nuit comme pour la vie — je te serai dévoué
Sous les nuages étoilés tu palpes — mon corps fragilisé
Tu le renforces de — caresses et de baisers
Tu masques ses peines — précédemment infligées
Face à toi artiste guérisseur de — brûlures passées
Tu répares cette sculpture — gravée de plaies

Et je me perds dans tes bras au contact de ta peau
Quand je porte ton corps et tu transportes le mien
Tu y passes tes mains, douces et rassurantes
Je suis une brindille cueillie délicatement

Alors j'embrasse ces rides qui témoignent de ton passé
Et ton sexe, fané, épuisé par les gosiers d’autres hommes
Tes lésions infectées, je les adoucirai et t'apporterai vaillance
Un orgasme abondant, fleurissant je te donne

Tu es beau, comme l'alliance de la lune et du soleil
Du saphir de la mer et du jade des montagnes
Nous nous sommes sauvés du haut de nos tours isolées
Serre-moi fort quand tu t'endors, que s'évapore le mal qu'on pensait irréversible
Fais de moi ton trésor, tant convoité le long de nos vingt-cinq années

Ainsi l'amour, je te l'apporterai sans honte et sur un plateau d'argent
Tes yeux, j'y plongerai mon âme à l'aube du jour et de la nuit
Quant à nos cœurs en rénovation, qui n’attendent que métamorphose
Nous y prendrons place et les sédentariserons,
Les repeuplerons de doux sentiments inaliénables… impérissables
le 07 septembre 2024
Deuxième version du poème « Deux hommes solitaires ensemble » écrit le 16 février 2022
les klaxons et la circulation assourdissante
l’humidité et la pollution, la brume aveuglante
les banlieues de la mégalopole

une nouvelle fois, encore
toujours étourdie de la veille
en sursaut je me réveille

longue chevelure, noire et ébouriffée
s’en échappe un certain pouvoir
indescriptible, j’en suis esclave

elle ferait taire la ville si elle le voulait
elle purifierais l'air si elle le voulait

comme elle a purifié mon âme

la nuit passée.

oui, elle a de l'aura

car non, je n'étais pas seule encore
hier en rentrant à l’appartement

les cocktails ont fait de moi leur
une énième fois

ainsi que sa séduction asiatique

ainsi ce matin elle et moi sommes nues
au-dessus des draps
son bras posé sur moi,
sa main sur mon sein droit
et cette chevelure dominante
que j'en suis intimidée

désemparée

en outre, ses lèvres rouges de la veille
pulpeuses de par sa naissance
rouge à lèvres séché sur l’oreiller
je saisirais sa mâchoire et je les embrasserais

comme on l’a si bien fait, hier
aux heures les plus sombres de la journées

avant qu'elle ne parte,
que je ne sache la retenir

et qu’elle ne redevienne
cette prédatrice venue de l'indochine.
le 24 octobre 2022
je ne veux rien de plus qu’une atmosphère pure
le vignoble en rase campagne
des cigares venus d’ailleurs
de la musique et son sourire

ces pensées qui sont miennes et qui du moins m’échappent
la réminiscence d’une époque dont je n’ai qu’entendu parler
des tables faites de bois et une femme aux cheveux resplendissants
un désir qui émerge rien qu’en un unique regard

le temps n’est que chiffres
les romances évanescentes et pourtant éternelles
les terres riches et uniques
et nous, temporaires.
le 29 juin 2021
La pluie ne cessait de s'abattre et ce, jusqu'à l'aube
Que je lui confiais mon amour pour l'eau
En saisissant sa main, je ressentais sa peau

Elle n'aimait pas son prénom qui signifiait princesse
De ses chants doux à son apparence mythique, elle avait tout l'air d'une sirène
Comme si son calme mélangé à sa beauté faisait d'elle une
créature imaginaire
Je savais que je voulais la revoir et pourtant
Que mes lèvres sur la surface des siennes ne seront point éternelles, périssables même

Je la désirais pour un soir comme je désire la pluie sans répit
La libérer des barreaux de la vague illusion qu'est la société, l'emmener
L'allonger nue sur un amas de fougères encore mouillées
Partager les baisers que nous avons commencés au bord de la rivière sacrée

Notre romance n'était qu'une averse isolée pendant la période de la mousson,
Soudaine, impulsive, tendre et battante.
Quant à son visage et ses yeux marron, à l'esprit oui, ils me resteront
le 15 décembre 2022
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