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To make One’s Toilette—after Death
Has made the Toilette cool
Of only Taste we cared to please
Is difficult, and still—

That’s easier—than Braid the Hair—
And make the Bodice gay—
When eyes that fondled it are wrenched
By Decalogues—away—
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I watched the Moon around the House
Until upon a Pane—
She stopped—a Traveller’s privilege—for Rest—
And there upon

I gazed—as at a stranger—
The Lady in the Town
Doth think no incivility
To lift her Glass—upon—

But never Stranger justified
The Curiosity
Like Mine—for not a Foot—nor Hand—
Nor Formula—had she—

But like a Head—a Guillotine
Slid carelessly away—
Did independent, Amber—
Sustain her in the sky—

Or like a Stemless Flower—
Upheld in rolling Air
By finer Gravitations—
Than bind Philosopher—

No Hunger—had she—nor an Inn—
Her Toilette—to suffice—
Nor Avocation—nor Concern
For little Mysteries

As harass us—like Life—and Death—
And Afterwards—or Nay—
But seemed engrossed to Absolute—
With shining—and the Sky—

The privilege to scrutinize
Was scarce upon my Eyes
When, with a Silver practise—
She vaulted out of Gaze—

And next—I met her on a Cloud—
Myself too far below
To follow her superior Road—
Or its advantage—Blue—
Jellicle Cats come out tonight,
Jellicle Cats come one come all:
The Jellicle Moon is shining bright—
Jellicles come to the Jellicle Ball.

Jellicle Cats are black and white,
Jellicle Cats are rather small;
Jellicle Cats are merry and bright,
And pleasant to hear when they caterwaul.
Jellicle Cats have cheerful faces,
Jellicle Cats have bright black eyes;
They like to practise their airs and graces
And wait for the Jellicle Moon to rise.

Jellicle Cats develop slowly,
Jellicle Cats are not too big;
Jellicle Cats are roly-poly,
They know how to dance a gavotte and a jig.
Until the Jellicle Moon appears
They make their toilette and take their repose:
Jellicles wash behind their ears,
Jellicles dry between their toes.

Jellicle Cats are white and black,
Jellicle Cats are of moderate size;
Jellicles jump like a jumping-jack,
Jellicle Cats have moonlit eyes.
They’re quiet enough in the morning hours,
They’re quiet enough in the afternoon,
Reserving their terpsichorean powers
To dance by the light of the Jellicle Moon.

Jellicle Cats are black and white,
Jellicle Cats (as I said) are small;
If it happens to be a stormy night
They will practise a caper or two in the hall.
If it happens the sun is shining bright
You would say they had nothing to do at all:
They are resting and saving themselves to be right
For the Jellicle Moon and the Jellicle Ball.
I.

Hélas ! que j'en ai vu mourir de jeunes filles !
C'est le destin. Il faut une proie au trépas.
Il faut que l'herbe tombe au tranchant des faucilles ;
Il faut que dans le bal les folâtres quadrilles
Foulent des roses sous leurs pas.

Il faut que l'eau s'épuise à courir les vallées ;
Il faut que l'éclair brille, et brille peu d'instants,
Il faut qu'avril jaloux brûle de ses gelées
Le beau pommier, trop fier de ses fleurs étoilées,
Neige odorante du printemps.

Oui, c'est la vie. Après le jour, la nuit livide.
Après tout, le réveil, infernal ou divin.
Autour du grand banquet siège une foule avide ;
Mais bien des conviés laissent leur place vide.
Et se lèvent avant la fin.

II.

Que j'en ai vu mourir ! - L'une était rose et blanche ;
L'autre semblait ouïr de célestes accords ;
L'autre, faible, appuyait d'un bras son front qui penche,
Et, comme en s'envolant l'oiseau courbe la branche,
Son âme avait brisé son corps.

Une, pâle, égarée, en proie au noir délire,
Disait tout bas un nom dont nul ne se souvient ;
Une s'évanouit, comme un chant sur la lyre ;
Une autre en expirant avait le doux sourire
D'un jeune ange qui s'en revient.

Toutes fragiles fleurs, sitôt mortes que nées !
Alcyions engloutis avec leurs nids flottants !
Colombes, que le ciel au monde avait données !
Qui, de grâce, et d'enfance, et d'amour couronnées,
Comptaient leurs ans par les printemps !

Quoi, mortes ! quoi, déjà, sous la pierre couchées !
Quoi ! tant d'êtres charmants sans regard et sans voix !
Tant de flambeaux éteints ! tant de fleurs arrachées !...
Oh ! laissez-moi fouler les feuilles desséchées,
Et m'égarer au fond des bois !

Deux fantômes ! c'est là, quand je rêve dans l'ombre,
Qu'ils viennent tour à tour m'entendre et me parler.
Un jour douteux me montre et me cache leur nombre.
A travers les rameaux et le feuillage sombre
Je vois leurs yeux étinceler.

Mon âme est une sœur pour ces ombres si belles.
La vie et le tombeau pour nous n'ont plus de loi.
Tantôt j'aide leurs pas, tantôt je prends leurs ailes.
Vision ineffable où je suis mort comme elles,
Elles, vivantes comme moi !

Elles prêtent leur forme à toutes mes pensées.
Je les vois ! je les vois ! Elles me disent : Viens !
Puis autour d'un tombeau dansent entrelacées ;
Puis s'en vont lentement, par degrés éclipsées.
Alors je songe et me souviens...

III.

Une surtout. - Un ange, une jeune espagnole !
Blanches mains, sein gonflé de soupirs innocents,
Un œil noir, où luisaient des regards de créole,
Et ce charme inconnu, cette fraîche auréole
Qui couronne un front de quinze ans !

Non, ce n'est point d'amour qu'elle est morte : pour elle,
L'amour n'avait encor ni plaisirs ni combats ;
Rien ne faisait encor battre son cœur rebelle ;
Quand tous en la voyant s'écriaient : Qu'elle est belle !
Nul ne le lui disait tout bas.

Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tuée.
Le bal éblouissant ! le bal délicieux !
Sa cendre encor frémit, doucement remuée,
Quand, dans la nuit sereine, une blanche nuée
Danse autour du croissant des cieux.

Elle aimait trop le bal. - Quand venait une fête,
Elle y pensait trois jours, trois nuits elle en rêvait,
Et femmes, musiciens, danseurs que rien n'arrête,
Venaient, dans son sommeil, troublant sa jeune tête,
Rire et bruire à son chevet.

Puis c'étaient des bijoux, des colliers, des merveilles !
Des ceintures de moire aux ondoyants reflets ;
Des tissus plus légers que des ailes d'abeilles ;
Des festons, des rubans, à remplir des corbeilles ;
Des fleurs, à payer un palais !

La fête commencée, avec ses sœurs rieuses
Elle accourait, froissant l'éventail sous ses doigts,
Puis s'asseyait parmi les écharpes soyeuses,
Et son cœur éclatait en fanfares joyeuses,
Avec l'orchestre aux mille voix.

C'était plaisir de voir danser la jeune fille !
Sa basquine agitait ses paillettes d'azur ;
Ses grands yeux noirs brillaient sous la noire mantille.
Telle une double étoile au front des nuits scintille
Sous les plis d'un nuage obscur.

Tout en elle était danse, et rire, et folle joie.
Enfant ! - Nous l'admirions dans nos tristes loisirs ;
Car ce n'est point au bal que le cœur se déploie,
La centre y vole autour des tuniques de soie,
L'ennui sombre autour des plaisirs.

Mais elle, par la valse ou la ronde emportée,
Volait, et revenait, et ne respirait pas,
Et s'enivrait des sons de la flûte vantée,
Des fleurs, des lustres d'or, de la fête enchantée,
Du bruit des vois, du bruit des pas.

Quel bonheur de bondir, éperdue, en la foule,
De sentir par le bal ses sens multipliés,
Et de ne pas savoir si dans la nue on roule,
Si l'on chasse en fuyant la terre, ou si l'on foule
Un flot tournoyant sous ses pieds !

Mais hélas ! il fallait, quand l'aube était venue,
Partir, attendre au seuil le manteau de satin.
C'est alors que souvent la danseuse ingénue
Sentit en frissonnant sur son épaule nue
Glisser le souffle du matin.

Quels tristes lendemains laisse le bal folâtre !
Adieu parure, et danse, et rires enfantins !
Aux chansons succédait la toux opiniâtre,
Au plaisir rose et frais la fièvre au teint bleuâtre,
Aux yeux brillants les yeux éteints.

IV.

Elle est morte. - A quinze ans, belle, heureuse, adorée !
Morte au sortir d'un bal qui nous mit tous en deuil.
Morte, hélas ! et des bras d'une mère égarée
La mort aux froides mains la prit toute parée,
Pour l'endormir dans le cercueil.

Pour danser d'autres bals elle était encor prête,
Tant la mort fut pressée à prendre un corps si beau !
Et ces roses d'un jour qui couronnaient sa tête,
Qui s'épanouissaient la veille en une fête,
Se fanèrent dans un tombeau.

V.

Sa pauvre mère ! - hélas ! de son sort ignorante,
Avoir mis tant d'amour sur ce frêle roseau,
Et si longtemps veillé son enfance souffrante,
Et passé tant de nuits à l'endormir pleurante
Toute petite en son berceau !

A quoi bon ? - Maintenant la jeune trépassée,
Sous le plomb du cercueil, livide, en proie au ver,
Dort ; et si, dans la tombe où nous l'avons laissée,
Quelque fête des morts la réveille glacée,
Par une belle nuit d'hiver,

Un spectre au rire affreux à sa morne toilette
Préside au lieu de mère, et lui dit : Il est temps !
Et, glaçant d'un baiser sa lèvre violette,
Passe les doigts noueux de sa main de squelette
Sous ses cheveux longs et flottants.

Puis, tremblante, il la mène à la danse fatale,
Au chœur aérien dans l'ombre voltigeant ;
Et sur l'horizon gris la lune est large et pâle,
Et l'arc-en-ciel des nuits teint d'un reflet d'opale
Le nuage aux franges d'argent.

VI.

Vous toutes qu'à ses jeux le bal riant convie,
Pensez à l'espagnole éteinte sans retour,
Jeunes filles ! Joyeuse, et d'une main ravie,
Elle allait moissonnant les roses de la vie,
Beauté, plaisir, jeunesse, amour !

La pauvre enfant, de fête en fête promenée,
De ce bouquet charmant arrangeait les couleurs ;
Mais qu'elle a passé vite, hélas ! l'infortunée !
Ainsi qu'Ophélia par le fleuve entraînée,
Elle est morte en cueillant des fleurs !

Avril 1828.
Je ne t'aime pas en toilette

Et je déteste la voilette

Qui t'obscurcit tes yeux, mes cieux,

Et j'abomine la « tournure »

Parodie et caricature,

De tels tiens appas somptueux.


Je suis hostile à toute robe

Qui plus ou moins cache et dérobe

Ces charmes, au fond les meilleurs :

Ta gorge, mon plus cher délice,

Tes épaules et la malice

De tes mollets ensorceleurs.


Fi d'une femme trop bien mise !

Je te veux, ma belle, en chemise,

- Voile aimable, obstacle badin,

Nappe d'autel pour l'alme messe.

Drapeau mignard vaincu sans cesse

Matin et soir, soir et matin.
Anthony J Jul 2015
Memories dissolved
Into this liquid.

I inhale
Your pretty face,
Smiles flashed,
Laughs.

I exhale.
I miss you already,
Your face,
Tonight.

I inhale
Your kind voice,
Lovely words
Spoken.

I exhale.
Your voice resonates,
Calling me,
Tonight.

I inhale
The last molecule.
Stop for a sec.

Then,
I exhale,
Alone.
Bardo Aug 2019
O! I went to the loo to do a number
    two
Only one cubicle was vacant, the rest
    they were all taken
"Looks like a full house today" I
     thought to myself
Man! I was bustin' to go
As I sat there on my throne in my
    cockpit all alone
There came this funny rumbling
    sound from down below
And then, this fearsome volley.... a  
    fantastic farting
And then, a great release
As finally I dropped my bombs with
    studious aplomb
O! what a relief !

"Man! ", I said to myself, " I must
      lay off that Aloe Vera juice
That stuff it goes right through you "
But then, something strange, from the
    cubicle right next to me
Came this other big thunderous ****
    explosion
A big fat blubbery balloony one
It sounded like a tuba gone wrong
And then! And then, another one! this
    one further down the line
This time a big bubble and squeaky
    one
And then! yet another! a funny little
    flute-ey one
Like it just squirreled out in the nick
    of  time
And then finally, another!!! a big Big
    Bellow like from some wonky
        trumpet
A real rasper, he must have thought he
    was doin' the solo
Man! It was so funny, one right after
    the other, you had to laugh
It was.... well, it was Gas !!!
Lucky no one struck a match
Or else it might have been... yea!
    Jumpin' Jack Flash !!!

It was like listening to a whole scale of
    *** notes
Such a strange symphony, these
    wondrous excursions in Sound
For a moment there, it reminded me a
     bit of Beethoven,
It was no celestial choir that's for sure
It was something altogether more dire,
Like something you'd hear in a
    farmyard byre
The animals all gathered at the trough
It was like all the bottoms were
    conversing with one another,
        having a chat
Plotting a rebellion even, an uprising,
    a coup d'etat
Against that other much more
    celebrated Opening
That much vaunted Hole in the Face,
    the Mouth!
That puffed up preening Prima Donna
    with his preposterous outpourings
His Monstrous, pompous inflated Self-
   importance
Sitting up there stuffing himself and
    forever spouting nonsense
"Sure, we do all the work down here",
  the Bottoms were saying, " and we
    talk a lot more sense as well"
They posed the question "Can a Bottom speak more Truth than a
    Mouth ?"
These defiant derrieres, these proud
    posteriors
With their proud exultations
Sticking a firm ******* up at that so-called world of respectability up
     there
That world of petrified good manners
Suffocating! Oppressing! with its
    stifling mores and traditions
Yea!....for sure, the rebel Masses, they
    were just a bunch of Bad *****.

O! the air it was blue just like Pepe Le
    Pew
I could have sworn I seen a big blue
    gaseous cloud ascending
Heading up toward the ceiling
Like a great Cloud of Unknowing
    except with a bit more foreboding
Reminded me of William Wordsworth
    & his lonely cloud a-wandering
But then I thought, did Wordsworth,
    Shelley or Keats ever write
An Ode to His **** ?
Was it too dark a side to show, too
    dark a place to go
The Dark Side of the Back Side
The Dark Side... of the Moon.

Pepe! Pepe Le Pew, that old Don Juan,
    Casanova of the old cartoons
It was then, my Love, it was then I
    thought of you
I smiled and said to myself"I know
    what I'll do
I'll blow out another sweet blue
    raspberry one just for you....
Oh yea!....that one was lovely, that one
    was true
I think that one had your name
    written on it
O!  I do".

And now as Pepe might say " Adieu! adieu!.....Sweet, sweet Adieu! ".

                       Ende
This is really lowering the tone. 'Bout time I wrote a real stinker, this one stonks to high heavens, it probably won't go into the stratosphere but it'll certainly go into the Ozone layer By the way the "Moon' bit, to moon someone as a verb means to show your bottom to them. Also Apologies to Beethoven, man was a genius apparently.  - By the way, Does my *** look big in this???
Edna Sweetlove Aug 2015
Another enchanting "Barry Hodges Memory" poem for you all!

O glorious Art Deco edifice, tucked away behind the 'Dilly!
In your near century of hospitality, how many millions of visitors
Must have thronged your rooms, meeting, greeting, eating, sleeping
And (need I specify the obvious?) ******* away the fleeting hours?
How sad it is to think that the dear Regent Palace has fallen victim
To the money-grabbing developers' philistine wrecking *****.

Rumour came to me in the Seventies that the ground floor cocktail bar
Had gained a somewhat , shall we say, *louche
reputation,
Being frequented by ladies of the night and part-time gigolos;
And that the hustle and bustle of the reception area meant that
Staff would hardly notice if guests invited a newly made friend upstairs
For some horizontal entertainment, be it on a cash or ex gratia basis.

Several evenings, perhaps after a night at the theatre, I paid a brief visit
To the dimly lit bar, with its sophisticated black pianist tinkling out a tune
In the very best Casablanca tradition, perhaps even crooning a little ditty.
One summer night I recall I dropped in, probably post-prandially
More in hope than serious expectation, ordered an over-priced G&T;
And settled down to assess the odds on some casual leg-over action.

Much to my surprise I was soon joined by a large middle-aged blonde
(to a naive young chappie, any woman over 35 is no spring chicken);
She was Icelandic and big with it in the mammary department,
But not fat I hasten to add, just sturdy, like a splendid Wagnerian Valkyrie;
Yea, I knew she was gagging for it when she confided that, only last week,
She had shared l'amour with a young stranger in the Wienerwald al fresco.

I cannot recall much of our no doubt fascinating intellectual conversation
And I certainly can't remember her name, but I do know I readily acquiesced
To her generous invitation to participate in a glug of her duty free allowance
Within the intimate privacy of her spartan little bedroom on the seventh floor.
Delightfully, to my mild pleasure, our upwards journey in the crowded lift
Enticed her to caress my eager testicles in a heart-warmingly experienced way.

Over a malt whisky and, following an extended exchange of warm saliva,
We ended up stark ******* naked in the rather narrow single bed;
Sadly, my recollections of our coupling have gone the way of all flesh
(but my well-preserved diary for that year notes I gave her the works thrice)
And I do vividly remember wondering what time the Underground started
on Sunday mornings as I was no longer enamoured of her tobacco breath.

Now, dear reader, we come to the ****** of my night of Nordic nookie:
Just as the dawn's early light was filtering through the ill-fitting curtains,
My partner in lust informed me that she desperately needed a squirt
(I fear I omitted to mention that the RPH didn't run to en suite facilities)
And that, rather than struggle down the corridor to the communal bogs,
She intended to void her bloated bladder in the waiting washbasin.

She enjoined me to be a gentleman and to refrain from watching her
As she performed her toilette and I assured her, with a covert smile,
That I would not breach her urinary modesty. Thus I slyly observed her
Waltz over to the window and, with the assistance of a handy little chair,
Hoist her ample buttocks up on the basin and let fly her steaming ****;
O, what a romantic sound it made as it splashed onto the porcelain!

As I lay there, entranced by the sight of my piddling blonde Brünnhilde,
An unexpected sound intruded over the splatter of her seething waters:
O Jesu! Suddenly, in the veritable twinkling of an eye, the basin's supports,
Unequal to the unscheduled weight of the female Goliath squatting thereon,
Gave way and what's-her-name fell to the economically carpeted floor,
Screaming in fear, spread-eagled in ****-drenched shattered chinaware.

To say I was beside myself with mirth would be an understatement but,
Gentlemanly as always, I managed to pass off my gargled giggles
As evidence of gallant concern. As soon as common decency permitted,
I made my excuses and left the disconcerted dear to tidy up a bit.
But I will confess to emitting a huge howl of uncontrolled laughter
As I raced off to the nearest toilet (I too was bursting for a huge slash).
Anthony Williams Jul 2014
After a lot to negotiate
toing and froing
you exchanged your teeny heart
for my bag of 18-something stones

I carried it home in a hurry
much lighter than I expected
for what looked like a big cherry
it was shaking when I checked it
I worried at its odd little quivering
a bit timid and nervy
like a leaf blown from its tree
but happy to have a new owner in me

I nestled it carefully
in my mother's best white sheets
but was scared to see
it start to bleed quite a bit
not that it might die
but about what my mother would say
about the red in the laundry
and what she might tell her mother
if she got it back needing a doctor

I decided to pat it
with a towel to keep it dry
no even better
shower it each day
keep it a bit moist
sprinkle it with Eau de Toilette
every morning blow it a kiss
like having a sweet pet
to greet after I shave
I wanted to rub my hands with glee
but it needed treating with kid gloves
and exercised in carefree handling

but first I had to squeeze it
not hard in case it burst
just in the middle bit
around its plumped up waist
it felt soft and squidgy
and beat quite quickly
not like my stones

I wrapped it up in a cooler
using styrofoam
aluminium foil
and a brown paper bag...

Styrofoam is a good insulator
and will keep the love from oozing out
the aluminium foil is a heat reflector
and the paper bag  I am not sure about
but grocery stores offer them
to put your ice cream in
so it doesn't melt as fast

I had a meal of cheese on toast
then returned to check my box
your heart was not there to be seen
isolated in polystyrene
O dear I wished I'd cut a window
giving it room to see it grow

but then I spied you in the garden
painting stones to a wondrous glow
so lovely I traded back my carton
and your heart lit up inside for me
by Anthony Williams
Joseph Bazalgette knew
about things people did,
like pooh
and to that very end
he built the great sewer
which apart from moving the pooh also
alleviated London from the stink
of the rich as well as the poor.

On the engineers seat
in the House on Greek street
he drew up his plans to
do away with bed pans as he
laboured alone in the night.

Thomas Crapper came to fame and
hardly because of his laughable name,
but his name became his fortune
and in the music halls of London town
people were soon to put a penny down
to spend a penny in the lavvy,
a savvy lad was Tom.

And they made old Joe a knight
for
funneling waste out of Londoner's sight,
they even had street lights that ran on
the gas
that floated down tunnels through
which the
waste had to pass
on its way to the sea.

It was a jolly good show
and a spiffing great plan
carried out quite imaginatively,
I can imagine the man
and his men way back then were
flushed to be
a part of
London's
lavatory
story.
A bit of fun, bang goes my CBE.
Mon aimée, ma presque feue
Chatte masquée
Qui se délecte à se faire désirer !
Je veux te mater.
Je suis désolé d'avoir à te le dire
Mais je vais devoir, oui, te mater
Avec et sans accent circonflexe
Ou plutôt te démâter d'abord
De poupe en proue
Pour te remâter ensuite.
Seul ainsi entre nous
L'extase sera envisageable.
Tu dis que tu m'aimes malgré toi
Mais tu refuses obstinément
De te montrer nue à distance
La nudité selon toi est affaire de présence
Quand je serai physiquement à portée de tes lèvres
Tu exauceras toutes mes volontés
Te bornes-tu à ma dire.
Tu m'invites même à venir sans tarder
Auprès de toi et là tu te montreras sous toutes les coutures
Et je pourrai te prendre sans limite, c'est promis.

Alors que nous pouvons rire à distance
Nous fâcher à distance, nous émouvoir et rêver de nous à distance
Tu te refuses à accéder à mon délire de te voir nue à distance
Nue et sincère nue et sincère nue et sincère.
Il te serait impossible de me montrer l'objet de mon désir fatal
Que je puisse boire des yeux jusqu'à la lie
Le calice de ta chatte démasquée, ta vulve fraîche et bombée
Nue et sincère
Dépouillée de toutes ses parures.

Sais tu ma chatte que l 'amour
C'est une steppe de petites morts
Et que pour chaque petite mort
Il faut franchir les sept portes de l'Enfer ?

Oui, je sais, tu te dis immortelle et divine
Tu es la Muse, les lois de l'Enfer ne s'appliquent pas à toi, penses-tu.

Voilà ce qu'il en coûte de s'acoquiner à un mortel !

En vue de notre premier congrès amoureux
Tu t'es déjà dépouillée de six de tes talismans
Tu as tour à tour,
Porte après porte,
Délaissé tes parures.

A la première porte tu m'as laissé
Ta couronne de buis odorant
Et j 'ai souri d'aise

A la deuxième porte tu m'as abandonné
Tes lunettes de vue et de soleil
Et j'ai souri d'aise

A la troisième porte tu t'es débarrassée
De tes boucles d'oreille en forme de piment rouge
Et j'ai souri d'aise

A la quatrième porte tu m'as décroché
Ton collier de perles noires
Et j'ai souri d'aise

A la cinquième porte tu as envoyé valdinguer
Ton soutien-gorge en velours côtelé
Et j'ai souri d'aise

A la sixième porte tu as désagrafé
Le collier de coquillages qui ceignait tes hanches
Et j'ai souri d'aise

Tu es désormais coincée entre la sixième et la septième porte
A cause de ce string où volettent de petits papillons farceurs
Ce string qui me prive de la jouissance visuelle de ton être intime.

Vas-tu enfin m'enlever cette toilette,
Prendre pied résolument dans l 'Enfer
Et laper les flammes de la petite mort primale ?

Vas-tu enfin me laisser m'assurer
Que tu n 'es ni satyre ni hermaphrodite
Mais au contraire femelle chatte muse
Dégoulinante de cyprine ?

Toi, tu me parles de blocage.
Moi, nue, au téléphone, jamais
Nu non niet
Moi, jouir, au téléphone, jamais
Nu non niet
retire ce cheval de la pluie !
Je t'aime malgré moi
C'est tout ce que tu trouves à me dire !
Accepte donc, ma chatte
Que je te mate malgré moi.
Car je te veux
Obéissante et docile
Apprivoisée
Je veux que tu couines, que tu miaules que tu frémisses
En te montrant à moi en tenue d'Eve
Je veux que tu t'exhibes à moi ton ******
Que tu sois impudique
Je veux j 'exige, ma presque feue,
Je suis Roi, souviens-toi !
Je ne te donne pas d'ultimatum !
Je suis avec mon temps ! Je suis post-moderne !
Car il est écrit dans les livres
Depuis plus de mille ans
Que les lois de l 'Amour
Sont comme les lois de l'Enfer
Incontournables et implacables :
En Enfer on arrive nu,
En Amour aussi !
Alors bien sûr je sais, tu trouveras bien quelque part
Une exégète pour me prouver l'exact contraire
Que l'amour c'est le paradis et la feuille de figuier
Et surtout pas l 'Enfer.
Alors explique-moi, je t'en conjure, mon archéologue,
Pourquoi l 'amour est fait de petites morts.

Moi, ma chatte, je te propose
Non pas une petite mort par ci, une petite mort par là
Mais un enterrement festif de première classe
Un Te Deum
Dans un sarcophage de marbre blanc
Sculpté de serpents et de figues
Evadés des prisons d'Eden.

Je veux t'aimer nue et sincère
Mortelle et vibrante de désir
Je veux jouir de toutes les parcelles de ta chair et de tes os
je veux pétrir ton sang sans artifices et sans blocages
Et je n 'ai d'autre choix
Que de te mater de ma fougue
A moins que tu ne préfères
Rester bloquée sempiternellement
Dans la solitude confortable
Entre la pénultième et l'ultime porte
Qui nous sépare de nos sourires d'aise

Complices et lubriques.
Bajo el encanto sombrío
De la tarde de tormenta
Hay trazos de luz violenta
En la amatista del río.
Y siento la tentación
De hundir mi cuerpo en la oscura
Agua quieta que fulgura
Bajo el cielo de crespón.

Intensa coquetería
Del contraste con la onda
Que hará mi carne más blonda
Entre su gasa sombría.
Rara y divina toalé
Que en la penumbra amatista
Dará una gracia imprevista
A mi cuerpo rosa-té.

Ninguna tela más bella
En su pliegue ha de envolverme.
¡Nunca tornarás a verme
Con tal blancura de estrella!
Jamás caprichoso azar
Ha dado, a ninguna amante,
Un lecho más fulgurante
Bajo el amado mirar.

Deja que el río me vista
Con sus largos pliegues lilas,
Y guarda en tus dos pupilas,
Junto al fondo de amatista,
      La visión loca y suprema
      De mi cuerpo embellecido
      Por el oscuro vestido
      Y la sombría diadema.
There was a Young Person of Crete,
Whose toilette was far from complete;
She dressed in a sack,
Spickle-speckled with black,
That ombliferous person of Crete.
Cori Feb 2014
If you’ve only ever smelled fir trees covered with freshly fallen snow-
then you haven’t smelled it.
It’s an acquired smell, for sure.
It comes just in between the whiffs of
mashed potatoes
mashed carrots
mashed peas
mashed turkey
hell, mashed ginger-ale for all I know. . .
Somewhere amongst that microwaved menagerie, masked with the smell of eau de toilette,
it lives, and smells sweeter the longer brown sugar bubbles on top of caramelizing yams.  

If you can’t smell it, maybe you can find it.
Not many can, or do.
It hides in plain sight, though.
A lost and found box with accumulated cobwebs - everything still unclaimed.
A flyer for free puppies that no one ever took because they were “too much responsibility.”
Maybe there aren’t enough seekers in this game of empty rooms and blank guest books.
But keep looking, until bingo prize hand-me-downs after school plays look like Oscars.
You won’t see it until it makes you believe that plastic Mardis Gras beads are Tiffany-blue boxes.

It’s not so much in the nose, or the eyes as it is in the endurance.
Endure the voiceless Glenn Miller until his brass bellows become her voice -
whispering “I love you”  to the effortless rhythm of “Moonlight Serenade.”
And imagine her,
swapping her orthopedics for black heels,
elegantly taking Pop’s hand as he helps her up from her wheelchair,
to join him for just one more dance.
Watch as they become the sepia-colored couple in every anniversary photo.
That black dress.  Those fake pearls.  
The crescendo of the band.
It’s hard to miss when it’s screaming at you.
J Penpla Mar 2013
On a night like any other
What a sham it was to think,
As if my belly had changed address
That I’d settle for just one drink.
The bottle’s neck was all I did need
But my neck I did not heed.
Before the taste had left my lip
The bottle it did tip, surely just one more sip.

Since that very first compromise
A fog has thickened in my eyes.
I’m now mad at the wall and ready to brawl
With any fella I so choose to despise.
I’m a rooster tonight, with every cause to fight,
And every last hen in town is a ten.
So I’ll swoon every one, won’t stop till I’m done
Wake up drunk enough to do it again

But first, a trip to the loo
Hell bound for the toilette
So, on the no-one-near I don’t spew
Clearing this foul gullet.
Martin Narrod Jul 2014
You asked to watch but you didn't pay me
We sleep together but you treat me like a stranger,
Think about it though, eight months together,
What came together in a year, flew away like wind under a feather,
we didn't even treasure the pleasure,
of our favorite ecstasy completely,
on the real sweety-
this flower really needed to spread its seeds
out of me, but we stopped not on dime but in line,

"exit please."

Like out of the CDC, like I was some god awful disease, dope please? No thinks so me I don't think so sweety.
2 rounds of purple morphine for the drug fiend in me, or make it vicoden and bar a xanax,
just to **** this diarrhea and this panic.
Now isn't that romantic- on the realz?

"{Sitting on the toilette popping ******* pills!}"

****, way up here I can smell my own ***
It's prolly since I see the shower but I pass it.
In truth you're not man, if you haven't
bent over at the waist, and wafted the air right in your face!

That dumb **** true don't you know it, we're through don't you know it, other girls start to know that I'm free, but I'm not Mr. Cleeeeeaan ***,
BUT,

i.don't.give.a.****.

Mating is really just dancing, or prostitution,
Producing the penalties of humanity, the principles of masculinity is virility, and clearly I couldn't afford it, but the truth is that I abhor it, like showering? No. But I guy can dream. In the end we'll stay friends, a begin with no guarantee. So sweety,

Dear Princess:

It was a pleasure to date with a focus on mating, mutual *******. Being fastened with love, the harrowing, and heroing, not ******, but I have been skipping heart beats freely. I weaved we poorly. But it had nothing to do with me or you for the matter.

I'm not mad or displeased. We're just seeing at different degrees of relationship, now I'm having conversations with Mrs. No Guarantee, it's not flattering, but it's much worse to burn our bridges, burn your britches under my pillow.

"Shh..." - don't talk about those, she told me.
Just hold your nose to these *******.
Fold your clothes and you can see,
that you used to be inside me.... ***!!!

The Pleasure.
JoJo Nguyen Oct 2018
(I came into a Stagg Street bathroom.)

There're only two-- the shared one in the hall and in a master bedroom.
Our shared lid was down, and spotted with a yellow accident realized.

(I sopped up the mess, and dropped spilled Toilette Paper into flushing water.)

Why is there a Vietnamese renter sitting in the bathtub?
Was he trying to crap in the tub?
We talked and he said the toilet was stuffed, but it wasn't.

Ta Ree's bathroom looks out onto the pool.

(I shut the bathroom door and locked it with that weird turning lock, and looked at the pool, another inside room.)

(I see a slender hand.)

We adjusted our dreaming angle, and it turned into a young Ta Ree.
She had on a remote face, already detached from us.
Under slumber's possible tendrils, a small smile appeared on her face, connecting my Inside with our outside.

(I laughed; She was still with us.)
Je suis comme le roi d'un pays pluvieux,
Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux,
Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes,
S'ennuie avec ses chiens comme avec d'autres bêtes.
Rien ne peut l'égayer, ni gibier, ni faucon,
Ni son peuple mourant en face du balcon.
Du bouffon favori la grotesque ballade
Ne distrait plus le front de ce cruel malade ;
Son lit fleurdelisé se transforme en tombeau,
Et les dames d'atour, pour qui tout prince est beau,
Ne savent plus trouver d'impudique toilette
Pour tirer un souris de ce jeune squelette.
Le savant qui lui fait de l'or n'a jamais pu
De son être extirper l'élément corrompu,
Et dans ces bains de sang qui des Romains nous viennent,
Et dont sur leurs vieux jours les puissants se souviennent,
Il n'a su réchauffer ce cadavre hébété
Où coule au lieu de sang l'eau verte du Léthé.
Valerie-Pearl Oct 2019
One day you'd meet love;
And you'd know not you've met her-
You'd remember the day you felt secure upon her bosoms;
The peaceful sound of her breathing heart;
You'd remember-
The delicate redolence of her favourite eau de toilette;
When words brought you confidence-

"... You have been told that, even like a chain, you are as weak as your weakest link;
This is but half the truth. You are also as strong as your strongest link."

For these and many more you'd remember when love finally leaves.
                                       © Valerie-Pearl Oyo.
Exténué de nuit
Rompu par le sommeil
Comment ouvrir les yeux
Réveil-matin.
Le corps fuit dans les draps mystérieux du rêve
Toute la fatigue du monde
Le regret du roman de l'ombre
Le songe
où je mordais Pastèque interrompue
Mille raisons de faire le sourd
La pendule annonce le jour d'une voix blanche
Deuil d'enfant paresser encore
Lycéen j'avais le dimanche
comme un ballon dans les deux mains
Le jour du cirque et des amis
Les amis
Des pommes des pêches
sous leurs casquettes genre anglais
Mollets nus et nos lavalières
Au printemps
On voit des lavoirs sur la Seine
des baleines couleur de nuée
L'hiver
On souffle en l'air Buée
À qui en fera le plus
Pivoine de Mars Camarades
Vos cache-nez volent au vent
par élégance
L'âge ingrat sortes de mascarades
Drôles de voix hors des faux-cols
On rit trop fort pour être gais
Je me sens gauche rouge Craintes
Mes manches courtes
Toutes les femmes sont trop peintes
et portent des jupons trop propres
CHAMBRES GARNIES

Quand y va-t-on

HOTEL MEUBLÉ
Boutonné jusqu'au menton
J'essaierai à la mi-carême
Aux vacances de Pâques
on balance encore
Les jours semblent longs et si pâles
Il vaut mieux attendre l'été
les grandes chaleurs
la paille des granges
le pré libre et large
au bout de l'année scolaire
la campagne en marge du temps
les costumes de toile clairs
On me donnerait dix-sept ans
Avec mon canotier
mon auréole
Elle tombe et roule
sur le plancher des stations balnéaires
Le sable qu'on boit dans la brise
Eau-de-vie à paillettes d'or
La saison me grise.
Mais surtout
Ce qui va droit au cœur
Ce qui parle.
La mer
La perfidie amère des marées
Les cheveux longs du flot
Les algues s'enroulent au bras du nageur
Parfois la vague
Musique du sol et de l'eau
me soulève comme une plume
En haut
L'écume danse le soleil
Alors
l'émoi me prend par la taille
Descente à pic
Jusqu'à l'orteil
un frisson court Oiseau des îles
Le désir me perd par les membres
Tout retourne à son élément
Mensonge
Ici le dormeur fait gémir le sommier
Les cartes brouillées
Les cartes d'images

Dans le Hall de la galerie des Machines les mains
fardées pour l'amour les mannequins passent d'un air
prétentieux comme pendant un steeple-chase Les
pianos de l'Æolian Company assurent le succès de la
fête Les mendiants apportent tout leur or pour assister
au spectacle On a dépensé sans compter et personne
ne songe plus au lendemain Personne excepté l'ibis
lumineux suspendu par erreur au plafond en guise de
lustre

La lumière tombe d'aplomb sur les paupières
Dans la chambre nue à dessein
DEBOUT
L'ombre recule et le dessin du papier
sur les murs
se met à grimacer des visages bourgeois
La vie
le repas froid commence
Le plus dur  les pieds sur les planches
et la glace renvoie une figure longue

Un miracle d'éponge et de bleu de lessive
La cuvette et le jour
Ellipse
qu'on ferme d'une main malhabile
Les objets de toilette
Je ne sais plus leur noms
trop tendres à mes lèvres
Le *** à eau si lourd
La houppe charmante
Le prestige inouï de l'alcool de menthe
Le souffle odorant de l'amour
Le miroir ce matin me résume le monde
Pièce ébauchée
Le regard monte
et suit le geste des bras qui s'achève en linge
en pitié
Mon portrait me fixe et dit Songe
sans en mourir au gagne-pain
au travail tout le long du jour
L'habitude
Le pli pris
L'habit gris
Servitude
Une fois par hasard
regarde le soleil en face
Fais crouler les murs les devoirs
Que sais-tu si j'envie être libre et sans place
simple reflet peint sur le verre
Donc écris
À l'étude
Faux Latude
Et souris

que les châles
les yeux morts
les fards pâles
et les corps
n'appartiennent
qu'aux riches
Le tapis déchiré par endroits
Le plafond trop voisin
Que la vie est étroite
Tout de même j'en ai assez
Sortira-t-on  Je suis à bout
Casser cet univers sur le genou ployé
Bois sec dont on ferait des flammes singulières
Ah taper sur la table à midi
que le vin se renverse
qu'il submerge
les hommes à la mâchoire carrée
marteaux pilons
Alors se lèveront les poneys
les jeunes gens
en bande par la main par les villes
en promenade
pour chanter
à bride abattue à gorge déployée
comme un drapeau
la beauté la seule vertu
qui tende encore ses mains pures.
avery Dec 2018
tais toi chienne
edited, haha i can speak french
JM McCann Jun 2015
You see videos mean jack ****.
Videos don’t play the atmosphere in the air
tinged gently with **** from the nearby toilette
videos don’t play how it started.
They don’t hear the pounding of the dragon flies wings in the air
and the Walt Whitman you read before you arrived or
the amazing or ****** day the camera man had.
The tension of the air between two warriors as they fought
in good fun or for good riddance.
Videos do just as great a job as the person who watches
a minute of a debate and confidentially declares the winner.
Granted there is no such thing as what actually happened
everything I write beyond this is opinion declared to be fact.
Just an excerise
Edna Sweetlove Dec 2014
A lovely Barry Hodges poem

People think that Calais is just a charming port on the flat French coast
Replete with exquisite restaurants patronised by English visitors
Who have crossed the Channel to get a decent meal for once,
And who want to take advantage of the wondrous *savoire vivre francais
,
Even though they will get wittily insulted for their English accents.
There is more: the town has some of the finest late 40s architecture
To be found anywhere in the western world, spontaneously thrown up
After la ville ancienne was 95% flattened by the gallant but clumsy Brits
In what is still patriotically referred to as "La Libération".
But there is yet more to this gourmands' and cheap ***** buyers' mecca:
Believe me, I know, I have suffered a grievous and terrible loss there
When I blundered into a cheese shop on the Rue Royale one summer's day.

My companion that day was my dear fifth wife,  Winifred
(a four foot high but stoutly built ***** with a major speech impediment),
And, being attracted from five streets away to Maison Le Merde,
The world-famous fromagerie, by its unearthly overpowering pong,
My dear one, my lovely ****** spouse, dragged me through the door.
Choking back a desire to gag, she started stammering away to M. Le Merde,
Trying to order a couple of hundred grams of Carré de Mort Absolue,
When Mr L.M lost his rag totally and assumed wifey was trying to mock him
(How could one have known Monsieur was the French stuttering champion?)
And so he took out the cleaver he habitually kept behind the counter
To deter English tourists from stealing his cheesy comestibles,
And severed Winny's darling head in a single fell coup de grace
Which left her dramatically shorter than she previously was.

I managed to escape a similar dire fate by running like the clappers
And hiding in a nice toilette publique (femmes) while he stampeded by,
His mighty chopper in his cheese-impregnated Gallic paw.
And when I reported the matter to the gendarmerie, were they sympa?
They were no more helpful than seins sur un taureau fou
And insisted I should pay for the funeral there and then in advance,
Threatening me with a real good thumping dans mes **** should I decline.
Dear God, I shall have to use a different entry port to France next time
(although sur le grapevine I hear Boulogne is a bit of a dump),
But at least there aren't so many ******* would-be refugees.
Zut alors, si le soleil quitte ces bords !
Fuis, clair déluge ! Voici l'ombre des routes.
Dans les saules, dans la vieille cour d'honneur,
L'orage d'abord jette ses larges gouttes.

Ô cent agneaux, de l'idylle soldats blonds,
Des aqueducs, des bruyères amaigries,
Fuyez ! plaine, déserts, prairie, horizons
Sont à la toilette rouge de l'orage !

Chien noir, brun pasteur dont le manteau s'engouffre,
Fuyez l'heure des éclairs supérieurs ;
Blond troupeau, quand voici nager ombre et soufre,
Tâchez de descendre à des retraits meilleurs.

Mais moi, Seigneur ! voici que mon esprit vole,
Après les cieux glacés de rouge, sous les
Nuages célestes qui courent et volent
Sur cent Solognes longues comme un railway.

Voilà mille loups, mille graines sauvages
Qu'emporte, non sans aimer les liserons,
Cette religieuse après-midi d'orage
Sur l'Europe ancienne où cent hordes iront !

Après, le clair de lune ! partout la lande,
Rougis et leurs fronts aux cieux noirs, les guerriers
Chevauchent lentement leurs pâles coursiers !
Les cailloux sonnent sous cette fière bande !

- Et verrai-je le bois jaune et le val clair,
L'Epouse aux yeux bleus, l'homme au front rouge, ô Gaule,
Et le blanc Agneau Pascal, à leurs pieds chers,
- Michel et Christine, - et Christ ! - fin de l'Idylle.
Autrefois inséparables,
Et maintenant séparés.
Gaie, elle court dans les prés,
La belle aux chants adorables ;

La belle aux chants adorés,
Elle court dans la prairie ;
Les bois pleins de rêverie
De ses yeux sont éclairés.

Apparition exquise !
Elle marche en soupirant,
Avec cet air conquérant
Qu'on a quand on est conquise.

La Toilette, cet esprit,
Cette déesse grisette,
Qu'adore en chantant Lisette,
A qui Minerve sourit,

Pour la faire encore plus belle
Que ne l'avait faite Dieu,
Pour que le vague oiseau bleu
Sur son front batte de l'aile,

A sur cet ange câlin
Epuisé toute sa flore,
Les lys, les roses, l'aurore,
Et la maison Gagelin.

Soubrette divine et leste,
La Toilette au doigt tremblant
A mis un frais chapeau blanc
Sur ce flamboiement céleste.

Regardez-la maintenant.
Que cette belle est superbe !
Le coeur humain comme l'herbe
Autour d'elle est frissonnant.

Oh ! la fière conquérante !
Le grand oeil mystérieux !
Prévost craint pour Desgrieux,
Molière a peur pour Dorante.

Elle a l'air, dans la clarté
Dont elle est toute trempée,
D'une étincelle échappée
A l'idéale beauté.

Ô grâce surnaturelle !
Il suffit, pour qu'on soit fou,
Qu'elle ait un ruban au cou,
Qu'elle ait un chiffon sur elle.

Ce chiffon charmant soudain
Aux rayons du jour ressemble,
Et ce ruban sacré semble
Avoir fleuri dans l'Eden.

Elle serait bien fâchée
Qu'on ne vit pas dans ses yeux
Que de la coupe des cieux
Sa lèvre s'est approchée,

Qu'elle veut vaincre et charmer,
Et que c'est là sa manière,
Et qu'elle est la prisonnière
Du doux caprice d'aimer.

Elle sourit, et, joyeuse,
Parle à son nouvel amant
Avec le chuchotement
D'une abeille dans l'yeuse.

- Prends mon âme et mes vingt ans.
Je n'aime que toi ! dit-elle. -
Ô fille d'Eve éternelle,
Ô femme aux cheveux flottants,

Ton roman sans fin s'allonge ;
Pendant qu'aux plaisirs tu cours,
Et que, te croyant toujours
Au commencement du songe,

Tu dis en baissant la voix :
- Pour la première fois, j'aime ! -
L'amour, ce moqueur suprême,
Rit, et compte sur ses doigts.

Et, sans troubler l'aventure
De la belle aux cheveux d'or,
Sur ce coeur, si neuf encor,
L'amour fait une rature.

Et l'ancien amant ? Pâli,
Brisé, sans doute à cette heure
Il se désespère et pleure... -
Ecoutez ce hallali.

Passez les monts et les plaines ;
La curée est dans les bois ;
Les chiens mêlent leurs abois,
Les fleurs mêlent leurs haleines ;

Le voyez-vous ? Le voilà.
Il est le centre. Il flamboie.
Il luit. Jamais plus de joie
Dans plus d'orgueil ne brilla.

Il brille au milieu des femmes,
Tous les yeux lui disant oui,
Comme un astre épanoui
Dans un triomphe de flammes.

Il cherche en face de lui
Un sourire peu sévère,
Il chante, il lève son verre,
Eblouissant, ébloui.

Tandis que ces gaietés franches
Tourbillonnent à sa voix,
Elle, celle d'autrefois,
Là-bas, bien ****, sous les branches,

Dans les taillis hasardeux,
Aime, adore, se recueille,
Et, près de l'autre, elle effeuille
Une marguerite à deux.

Fatal coeur, comme tu changes !
Lui sans elle, elle sans lui !
Et sur leurs fronts sans ennui
Ils ont la clarté des anges.

Le séraphin à l'oeil pur
Les verrait avec envie,
Tant à leur âme ravie
Se mêle un profond azur !

Sur ces deux bouches il semble
Que le ciel met son frisson ;
Sur l'une erre la chanson,
Sur l'autre le baiser tremble.

Ces êtres s'aimaient jadis ;
Mais qui viendrait le leur dire
Ferait éclater de rire
Ces bouches du paradis.

Les baisers de l'autre année,
Où sont-ils ? Quoi ! nul remord !
Non ! tout cet avril est mort,
Toute cette aube est fanée.

Bah ! le baiser, le serment,
Rien de tout cela n'existe.
Le myosotis, tout triste,
Y perdrait son allemand.

Elle ! à travers ses longs voiles,
Que son regard est charmant !
Lui ! comme il jette gaiement
Sa chanson dans les étoiles !

Qu'elle est belle ! Qu'il est beau ! -
Le morne oubli prend dans l'ombre,
Par degrés, l'épaisseur sombre
De la pierre du tombeau.
lenore Jul 2019
as her ladies paint
her blue blood on her lips
Cleopatra speaks:
“queens die like this:
with the theatrics
of the crowning ceremony
and the proud negligence
of the morning toilette:
the gods-awful magnificence
of a wrist-flick:
draw me my milk bath,
bring me my venom pills.”
Jeffrey Pua Aug 2015
No bras this Friday, just scent,
Reviviscent, the eau de toilette,
Her *******, her dress, the pouring rain.

     My hands are...
                    ...cupped.
     No sunny day.
          No fire better.
     My touch, too, was a changing weather.

     So this is how I warm
          Her heart.*

© 2015 J.S.P.
Edited.
À Ernest Christophe.

Fière, autant qu'un vivant, de sa noble stature,
Avec son gros bouquet, son mouchoir et ses gants,
Elle a la nonchalance et la désinvolture
D'une coquette maigre aux airs extravagants.

Vit-on jamais au bal une taille plus mince ?
Sa robe exagérée, en sa royale ampleur,
S'écroule abondamment sur un pied sec que pince
Un soulier pomponné, joli comme une fleur.

La ruche qui se joue au bord des clavicules,
Comme un ruisseau lascif qui se frotte au rocher,
Défend pudiquement des lazzi ridicules
Les funèbres appas qu'elle tient à cacher.

Ses yeux profonds sont faits de vide et de ténèbres,
Et son crâne, de fleurs artistement coiffé,
Oscille mollement sur ses frêles vertèbres.
Ô charme d'un néant follement attifé.

Aucuns t'appelleront une caricature,
Qui ne comprennent pas, amants ivres de chair,
L'élégance sans nom de l'humaine armature.
Tu réponds, grand squelette, à mon goût le plus cher !

Viens-tu troubler, avec ta puissante grimace,
La fête de la Vie ? ou quelque vieux désir,
Éperonnant encor ta vivante carcasse,
Te pousse-t-il, crédule, au sabbat du Plaisir ?

Au chant des violons, aux flammes des bougies,
Espères-tu chasser ton cauchemar moqueur,
Et viens-tu demander au torrent des ******
De rafraîchir l'enfer allumé dans ton coeur ?

Inépuisable puits de sottise et de fautes !
De l'antique douleur éternel alambic !
A travers le treillis recourbé de tes côtes
Je vois, errant encor, l'insatiable aspic.

Pour dire vrai, je crains que ta coquetterie
Ne trouve pas un prix digne de ses efforts ;
Qui, de ces coeurs mortels, entend la raillerie ?
Les charmes de l'horreur n'enivrent que les forts !

Le gouffre de tes yeux, plein d'horribles pensées,
Exhale le vertige, et les danseurs prudents
Ne contempleront pas sans d'amères nausées
Le sourire éternel de tes trente-deux dents.

Pourtant, qui n'a serré dans ses bras un squelette,
Et qui ne s'est nourri des choses du tombeau ?
Qu'importe le parfum, l'habit ou la toilette ?
Qui fait le dégoûté montre qu'il se croit beau.

Bayadère sans nez, irrésistible gouge,
Dis donc à ces danseurs qui font les offusqués :
" Fiers mignons, malgré l'art des poudres et du rouge,
Vous sentez tous la mort ! Ô squelettes musqués,

Antinoüs flétris, dandys, à face glabre,
Cadavres vernissés, lovelaces chenus,
Le branle universel de la danse macabre
Vous entraîne en des lieux qui ne sont pas connus !

Des quais froids de la Seine aux bords brûlants du Gange,
Le troupeau mortel saute et se pâme, sans voir
Dans un trou du plafond la trompette de l'Ange
Sinistrement béante ainsi qu'un tromblon noir.

En tout climat, sous tout soleil, la Mort t'admire
En tes contorsions, risible Humanité,
Et souvent, comme toi, se parfumant de myrrhe,
Mêle son ironie à ton insanité ! "
Phil B Apr 2018
I peeked down the corridor
and there within I saw
Nothing. Utter dark and null
devoid of bright or dull.
Recoil'd not I from the drear'
in holding back childish fear.
      Of the Dark

      My ear it crept closer still
towards the sound of zilch and nil,
nothing. Vacuous silence,
drumming steady absence.
Tempted by the resting rhythm -
absent metre and system.
      .
      Deepest cold pierces the nose
out of shadow its scent arose,
Nothing. Faint eau de toilette,
an odourless silhouette.
Made curious to explore
beyond what was heard or saw.

      Impatience tipped my tongue
caution begging to be flung,
No More - ravenous nether
thirsting night tide aether.
Mouth salivates and perspires,
drowning in the lightless mire.

--

      At last - I am one and none,
for I the darkness has come,
Senses suspended: sound, sight,
scent, taste, now touch the night.
No I nor we - no more ...
Solemn stately corridor,
      Of the dark.
Qu'il est joyeux aujourd'hui
Le chêne aux rameaux sans nombre,
Mystérieux point d'appui
De toute la forêt sombre !

Comme quand nous triomphons,
Il frémit, l'arbre civique ;
Il répand à plis profonds
Sa grande ombre magnifique.

D'où lui vient cette gaieté ?
D'où vient qu'il vibre et se dresse,
Et semble faire à l'été
Une plus fière caresse ?

C'est le quatorze juillet.
À pareil jour, sur la terre
La liberté s'éveillait
Et riait dans le tonnerre.

Peuple, à pareil jour râlait
Le passé, ce noir pirate ;
Paris prenait au collet
La Bastille scélérate.

À pareil jour, un décret
Chassait la nuit de la France,
Et l'infini s'éclairait
Du côté de l'espérance.

Tous les ans, à pareil jour,
Le chêne au Dieu qui nous crée
Envoie un frisson d'amour,
Et rit à l'aube sacrée.

Il se souvient, tout joyeux,
Comme on lui prenait ses branches !
L'âme humaine dans les cieux,
Fière, ouvrait ses ailes blanches.

Car le vieux chêne est gaulois :
Il hait la nuit et le cloître ;
Il ne sait pas d'autres lois
Que d'être grand et de croître.

Il est grec, il est romain ;
Sa cime monte, âpre et noire,
Au-dessus du genre humain
Dans une lueur de gloire.

Sa feuille, chère aux soldats,
Va, sans peur et sans reproche,
Du front d'Epaminondas
À l'uniforme de Hoche.

Il est le vieillard des bois ;
Il a, richesse de l'âge,
Dans sa racine Autrefois,
Et Demain dans son feuillage.

Les rayons, les vents, les eaux,
Tremblent dans toutes ses fibres ;
Comme il a besoin d'oiseaux,
Il aime les peuples libres.

C'est son jour. Il est content.
C'est l'immense anniversaire.
Paris était haletant.
La lumière était sincère.

Au **** roulait le tambour...?
Jour béni ! jour populaire,
Où l'on vit un chant d'amour
Sortir d'un cri de colère !

Il tressaille, aux vents bercé,
Colosse où dans l'ombre austère
L'avenir et le passé
Mêlent leur double mystère.

Les éclipses, s'il en est,
Ce vieux naïf les ignore.
Il sait que tout ce qui naît,
L'oeuf muet, le vent sonore,

Le nid rempli de bonheur,
La fleur sortant des décombres,
Est la parole d'honneur
Que Dieu donne aux vivants sombres.

Il sait, calme et souriant,
Sérénité formidable !
Qu'un peuple est un orient,
Et que l'astre est imperdable.

Il me salue en passant,
L'arbre auguste et centenaire ;
Et dans le bois innocent
Qui chante et que je vénère,

Étalant mille couleurs,
Autour du chêne superbe
Toutes les petites fleurs
Font leur toilette dans l'herbe.

L'aurore aux pavots dormants
Verse sa coupe enchantée ;
Le lys met ses diamants ;
La rose est décolletée.

Aux chenilles de velours
Le jasmin tend ses aiguières ;
L'arum conte ses amours,
Et la garance ses guerres.

Le moineau-franc, ***, taquin,
Dans le houx qui se pavoise,
D'un refrain républicain
Orne sa chanson grivoise.

L'ajonc rit près du chemin ;
Tous les buissons des ravines
Ont leur bouquet à la main ;
L'air est plein de voix divines.

Et ce doux monde charmant,
Heureux sous le ciel prospère,
Épanoui, dit gaiement :
C'est la fête du grand-père.
Luis Mdáhuar Jul 2014
You are a rocket straight to destruction in the midst of the opportunists you rise and fall to see the newspapers even if you think them the most horrifying aspect of pieces of meat you start to revolt, the **** will end up flying like a circus without turns and faults, magical like the curtains of my bed turning the atmosphere into a dragon mystery lake for children to play the forest and the knick knacks of their desires, but lo! Here comes the banker and the financier all galloping on tamed mechanical horses advancing with Colgate smiles disappearing your face and stealing your persona and your trousers made from cotton, synthetic cotton absurd cotton love cotton fear cotton waiting for you at the train station taken away to Europe where models eat a turnip and a peanut in your face to ***** lace and pepper dine in the shape of a paper centaur coming to avenge with his wooden sword the mess of intelligence and progress, he has waged war many times over, he lost, he disappeared in the shape of a blender for misunderstood poets and hoes of freedom talking about moving to the right direction assuming you will never rise up like a fountain in Rome and jalapa, but here, you and me never talking anymore in front of garbage smelling to the top of the Latin American craps with an antenna submitting your insides to the cops and the lawyers, credit to the banks for terror and the hand that wipes his forehead, you and only me can replace V with a string of fire and music to tremble a few notes into the ears of this country never to again see mommy or daddy, neverness is your dream but as I said you and I are not talking anymore, give me a line, a cane, a flame, a candle for company, cause if you are there and I here then poetry can move as a lightning rod on an airplane crushing giants with the swift ****** of business class, yes you and I will do a match in the toilette, you read and I spit on the floor to make it more comfortable will invite a few *******, two dry and a few (three) filled with milk and cottage cheese for the magazine model to strangle the last temptation on earth. Mooove on
Darling, death comes our way in the middle of the mass as the greasy mullet under the gutters, yes be content with all that money saved up for a better time, to spend on gas bills and rental hair, hands and hearts. It is coming silently.
The new music-
Que devant les coquins l'honnête homme soupire ;
Que l'histoire soit laide et plate ; que l'empire
Boîte avec Talleyrand ou louche avec Parieu ;
Qu'un tour d'escroc bien fait ait nom grâce de Dieu ;
Que le pape en massue ait changé sa houlette ;
Qu'on voie au Champ de Mars piaffer sous l'épaulette
Le Meurtre général, le Vol aide de camp ;
Que hors de l'Elysée un prince débusquant,
Qu'un flibustier quittant l'île de la Tortue,
Assassine, extermine, égorge, pille et tue ;
Que les bonzes chrétiens, cognant sur leur tam-tam
Hurlent devant Soufflard : Attollite portam !
Que pour claqueurs le crime ait cent journaux infâmes,
Ceux qu'à la maison d'or, sur les genoux des femmes,
Griffonnent les Romieux, le verre en main, et ceux
Que saint-Ignace inspire à des gredins crasseux ;
Qu'en ces vils tribunaux, où le regard se heurte
De Moreau de la Seine à Moreau de la Meurthe,
La justice ait reçu d'horribles horions ;
Que, sur un lit de camp, par des centurions
La loi soit violée et râle à l'agonie ;
Que cet être choisi, créé par Dieu génie,
L'homme, adore à genoux le loup fait empereur ;
Qu'en un éclat de rire abrégé par l'horreur,
Tout ce que nous voyons aujourd'hui se résume ;
Qu'Hautpoul vende son sabre et Cucheval sa plume ;
Que tous les grands bandits, en petit copiés,
Revivent ; qu'on emplisse un sénat de plats-pieds
Dont la servilité négresse et mamelouque
Eût révolté Mahmoud et lasserait Soulouque ;
Que l'or soit le seul culte, et qu'en ce temps vénal,
Coffre-fort étant Dieu, Gousset soit cardinal ;
Que la vieille Thémis ne soit plus qu'une gouine
Baisant Mandrin dans l'antre où Mongis baragouine ;
Que Montalembert bave accoudé sur l'autel ;
Que Veuillot sur Sibour crève sa poche au fiel ;
Qu'on voie aux bals de cour s'étaler des guenipes
Qui le long des trottoirs traînaient hier leurs nippes,
Beautés de lansquenet avec un profil grec ;
Que Haynau dans Brescia soit pire que Lautrec ;
Que partout, des Sept-Tours aux colonnes d'Hercule,
Napoléon, le poing sur la hanche, recule,
Car l'aigle est vieux, Essling grisonne, Marengo
À la goutte, Austerlitz est pris d'un lombago ;
Que le czar russe ait peur tout autant que le nôtre ;
Que l'ours noir et l'ours blanc tremblent l'un devant l'autre ;
Qu'avec son grand panache et sur son grand cheval
Rayonne Saint-Arnaud, ci-devant Florival,
Fort dans la pantomime et les combats à l'hache ;
Que Sodome se montre et que Paris se cache ;
Qu'Escobar et Houdin vendent le même onguent ;
Que grâce à tous ces gueux qu'on touche avec le gant,
Tout dorés au dehors, au dedans noirs de lèpres,
Courant les bals, courant les jeux, allant à vêpres,
Grâce à ces bateleurs mêlés aux scélérats,
La Saint-Barthélemy s'achève en mardi gras ;
Ô nature profonde et calme, que t'importe !
Nature, Isis voilée assise à notre porte,
Impénétrable aïeule aux regards attendris,
Vieille comme Cybèle et fraîche comme Iris,
Ce qu'on fait ici-bas s'en va devant ta face ;
À ton rayonnement toute laideur s'efface ;
Tu ne t'informes pas quel drôle ou quel tyran
Est fait premier chanoine à Saint-Jean-de-Latran ;
Décembre, les soldats ivres, les lois faussées,
Les cadavres mêlés aux bouteilles cassées,
Ne te font rien ; tu suis ton flux et ton reflux.
Quand l'homme des faubourgs s'endort et ne sait plus
Bourrer dans un fusil des balles de calibre ;
Quand le peuple français n'est plus le peuple libre ;
Quand mon esprit, fidèle au but qu'il se fixa,
Sur cette léthargie applique un vers moxa,
Toi, tu rêves ; souvent du fond des geôles sombres,
Sort, comme d'un enfer, le murmure des ombres
Que Baroche et Rouher gardent sous les barreaux,
Car ce tas de laquais est un tas de bourreaux ;
Etant les cœurs de boue, ils sont les cœurs de roche ;
Ma strophe alors se dresse, et, pour cingler Baroche,
Se taille un fouet sanglant dans Rouher écorché ;
Toi, tu ne t'émeus point ; flot sans cesse épanché,
La vie indifférente emplit toujours tes urnes ;
Tu laisses s'élever des attentats nocturnes,
Des crimes, des fureurs, de Rome mise en croix,
De Paris mis aux fers, des guets-apens des rois,
Des pièges, des serments, des toiles d'araignées,
L'orageuse clameur des âmes indignées ;
Dans ce calme où toujours tu te réfugias,
Tu laisses le fumier croupir chez Augias,
Et renaître un passé dont nous nous affranchîmes,
Et le sang rajeunir les abus cacochymes,
La France en deuil jeter son suprême soupir,
Les prostitutions chanter, et se tapir
Les lâches dans leurs trous, la taupe en ses cachettes,
Et gronder les lions, et rugir les poètes !
Ce n'est pas ton affaire à toi de t'irriter.
Tu verrais, sans frémir et sans te révolter,
Sur tes fleurs, sous tes pins, tes ifs et tes érables,
Errer le plus coquin de tous ces misérables.
Quand Troplong, le matin, ouvre un œil chassieux,
Vénus, splendeur sereine éblouissant les cieux,
Vénus, qui devrait fuir courroucée et hagarde,
N'a pas l'air de savoir que Troplong la regarde !
Tu laisserais cueillir une rose à Dupin !
Tandis que, de velours recouvrant le sapin,
L'escarpe couronné que l'Europe surveille,
Trône et guette, et qu'il a, lui parlant à l'oreille,
D'un côté Loyola, de l'autre Trestaillon,
Ton doigt au blé dans l'ombre entrouvre le sillon.
Pendant que l'horreur sort des sénats, des conclaves,
Que les États-Unis ont des marchés d'esclaves
Comme en eut Rome avant que Jésus-Christ passât,
Que l'américain libre à l'africain forçat
Met un bât, et qu'on vend des hommes pour des piastres,
Toi, tu gonfles la mer, tu fais lever les astres,
Tu courbes l'arc-en-ciel, tu remplis les buissons
D'essaims, l'air de parfums et les nids de chansons,
Tu fais dans le bois vert la toilette des roses,
Et tu fais concourir, **** des hommes moroses,
Pour des prix inconnus par les anges cueillis,
La candeur de la vierge et la blancheur du lys.
Et quand, tordant ses mains devant les turpitudes,
Le penseur douloureux fuit dans tes solitudes,
Tu lui dis : Viens ! c'est moi ! moi que rien ne corrompt !
Je t'aime ! et tu répands dans l'ombre, sur son front
Où de l'artère ardente il sent battre les ondes,
L'âcre fraîcheur de l'herbe et des feuilles profondes !
Par moments, à te voir, parmi les trahisons,
Mener paisiblement tes mois et tes saisons,
À te voir impassible et froide, quoi qu'on fasse,
Pour qui ne creuse point plus bas que la surface,
Tu sembles bien glacée, et l'on s'étonne un peu.
Quand les proscrits, martyrs du peuple, élus de Dieu,
Stoïques, dans la mort se couchent sans se plaindre,
Tu n'as l'air de songer qu'à dorer et qu'à peindre
L'aile du scarabée errant sur leurs tombeaux.
Les rois font les gibets, toi, tu fais les corbeaux.
Tu mets le même ciel sur le juste et l'injuste.
Occupée à la mouche, à la pierre, à l'arbuste,
Aux mouvements confus du vil monde animal,
Tu parais ignorer le bien comme le mal ;
Tu laisses l'homme en proie à sa misère aiguë.
Que t'importe Socrate ! et tu fais la ciguë.
Tu créas le besoin, l'instinct et l'appétit ;
Le fort mange le faible et le grand le petit,
L'ours déjeune du rat, l'autour de la colombe,
Qu'importe ! allez, naissez, fourmillez pour la tombe,
Multitudes ! vivez, tuez, faites l'amour,
Croissez ! le pré verdit, la nuit succède au jour,
L'âne brait, le cheval hennit, le taureau beugle.
Ô figure terrible, on te croirait aveugle !
Le bon et le mauvais se mêlent sous tes pas.
Dans cet immense oubli, tu ne vois même pas
Ces deux géants lointains penchés sur ton abîme,
Satan, père du mal, Caïn, père du crime !

Erreur ! erreur ! erreur ! ô géante aux cent yeux,
Tu fais un grand labeur, saint et mystérieux !
Oh ! qu'un autre que moi te blasphème, ô nature
Tandis que notre chaîne étreint notre ceinture,
Et que l'obscurité s'étend de toutes parts,
Les principes cachés, les éléments épars,
Le fleuve, le volcan à la bouche écarlate,
Le gaz qui se condense et l'air qui se dilate,
Les fluides, l'éther, le germe sourd et lent,
Sont autant d'ouvriers dans l'ombre travaillant ;
Ouvriers sans sommeil, sans fatigue, sans nombre.
Tu viens dans cette nuit, libératrice sombre !
Tout travaille, l'aimant, le bitume, le fer,
Le charbon ; pour changer en éden notre enfer,
Les forces à ta voix sortent du fond des gouffres.

Tu murmures tout bas : - Race d'Adam qui souffres,
Hommes, forçats pensants au vieux monde attachés,
Chacune de mes lois vous délivre. Cherchez ! -
Et chaque jour surgit une clarté nouvelle,
Et le penseur épie et le hasard révèle ;
Toujours le vent sema, le calcul récolta.
Ici Fulton, ici Galvani, là Volta,
Sur tes secrets profonds que chaque instant nous livre,
Rêvent ; l'homme ébloui déchiffre enfin ton livre.

D'heure en heure on découvre un peu plus d'horizon
Comme un coup de bélier au mur d'une prison,
Du genre humain qui fouille et qui creuse et qui sonde,
Chaque tâtonnement fait tressaillir le monde.
L'***** des nations s'accomplit. Passions,
Intérêts, mœurs et lois, les révolutions
Par qui le cœur humain germe et change de formes,
Paris, Londres, New-York, les continents énormes,
Ont pour lien un fil qui tremble au fond des mers.
Une force inconnue, empruntée aux éclairs,
Mêle au courant des flots le courant des idées.
La science, gonflant ses ondes débordées,
Submerge trône et sceptre, idole et potentat.
Tout va, pense, se meut, s'accroît. L'aérostat
Passe, et du haut des cieux ensemence les hommes.
Chanaan apparaît ; le voilà, nous y sommes !
L'amour succède aux pleurs et l'eau vive à la mort,
Et la bouche qui chante à la bouche qui mord.
La science, pareille aux antiques pontifes,
Attelle aux chars tonnants d'effrayants hippogriffes
Le feu souffle aux naseaux de la bête d'airain.
Le globe esclave cède à l'esprit souverain.
Partout où la terreur régnait, où marchait l'homme,
Triste et plus accablé que la bête de somme,
Traînant ses fers sanglants que l'erreur a forgés,
Partout où les carcans sortaient des préjugés,
Partout où les césars, posant le pied sur l'âme,
Etouffaient la clarté, la pensée et la flamme,
Partout où le mal sombre, étendant son réseau,
Faisait ramper le ver, tu fais naître l'oiseau !
Par degrés, lentement, on voit sous ton haleine
La liberté sortir de l'herbe de la plaine,
Des pierres du chemin, des branches des forêts,
Rayonner, convertir la science en décrets,
Du vieil univers mort briser la carapace,
Emplir le feu qui luit, l'eau qui bout, l'air qui passe,
Gronder dans le tonnerre, errer dans les torrents,
Vivre ! et tu rends le monde impossible aux tyrans !
La matière, aujourd'hui vivante, jadis morte,
Hier écrasait l'homme et maintenant l'emporte.

Le bien germe à toute heure et la joie en tout lieu.
Oh ! sois fière en ton cœur, toi qui, sous l'œil de Dieu,
Nous prodigues les dons que ton mystère épanche,
Toi qui regardes, comme une mère se penche
Pour voir naître l'enfant que son ventre a porté,
De ton flanc éternel sortir l'humanité !

Vie ! idée ! avenir bouillonnant dans les têtes !
Le progrès, reliant entre elles ses conquêtes,
Gagne un point après l'autre, et court contagieux.
De cet obscur amas de faits prodigieux
Qu'aucun regard n'embrasse et qu'aucun mot ne nomme,
Tu nais plus frissonnant que l'aigle, esprit de l'homme,
Refaisant mœurs, cités, codes, religion.
Le passé n'est que l'oeuf d'où tu sors, Légion !

Ô nature ! c'est là ta genèse sublime.
Oh ! l'éblouissement nous prend sur cette cime !
Le monde, réclamant l'essor que Dieu lui doit,
Vibre, et dès à présent, grave, attentif, le doigt
Sur la bouche, incliné sur les choses futures,
Sur la création et sur les créatures,
Une vague lueur dans son œil éclatant,
Le voyant, le savant, le philosophe entend
Dans l'avenir, déjà vivant sous ses prunelles,
La palpitation de ces millions d'ailes !

Jersey, le 23 mai 1853.
Ce spectre singulier n'a pour toute toilette,
Grotesquement campé sur son front de squelette,
Qu'un diadème affreux sentant le carnaval.
Sans éperons, sans fouet, il essouffle un cheval,
Fantôme comme lui, rosse apocalyptique
Qui bave des naseaux comme un épileptique.
Au travers de l'espace ils s'enfoncent tous deux,

Et foulent l'infini d'un sabot hasardeux.
Le cavalier promène un sabre qui flamboie
Sur les foules sans nom que sa monture broie,
Et parcourt, comme un prince inspectant sa maison,
Le cimetière immense et froid, sans horizon,
Où gisent, aux lueurs d'un soleil blanc et terne,
Les peuples de l'histoire ancienne et moderne.
Gandy Lamb Apr 2019
À sept heures, Karim prépare son sac.
Karim parle de sa routine du lundi.
Explique å quelle heure il fait des choses illustrées.
Imagine that you write an advice column for the school newspaper.
This week you're responding to a letter from a student whose daily routine is so boring that it is affecting the student's work and overall mood.
Write the sthdent a letter in which you recommend several creative and unusual ways to spice up his or her daily routine.
Je fais ma toilette.
Je me couche.
Au revoir.
Dedicated to my heroes, John DeMado, Séverine Champeny, Marie Ponterio, and Robert Ponterio.
Jayme M Yaroch Jan 2015
I woke up today
opening my eyes
to my room
I roll over
to unoccupied space
in a queen sized bed
scooting over it
and swinging my legs
off the side of the bed
onto the floor
so cold
shuffling into the bathroom
just a morning toilette
teeth brushed
vitamins taken
face washed
everything in its place
and yet still
there's something missing
confusion begins
to tickle my mind
so I hurry
ignoring the whisper
in the clutter
going into the hall
to the kitchen
for my breakfast
but its strange here too
too quiet
so cold
I grab something from the fridge
that I can eat on the way to work
hurrying away
from the silent echo
of this house
but it's just the same
when I come back
empty in its fullness
for everything I own
is in its place
perfectly arranged
like it's always been
and yet
it's still there
the emptiness
sort of like an ache
when I work out too hard
which reminds me
with purpose I go into my room
and grab my sneakers
I'm trying too hard
not to notice it
but when I sit down on the bed
I know
I know what it is
that's haunting me
an empty ghost
in a house full of me
just me
only me
alone
a single tear
the only evidence of the flood
that is closed in my throat
and I finish tying my shoes
dashing the tear from my face
with a hasty hand
that grabs the keys
closes the door
locks it
and then I run
I run hard into the street
down the sidewalk
past the neighbors
the children playing
the cars and the noise
I leave it all behind
heading for the place
that soothes me
enclosed in the trees of the park
I can think
but today
I'm not thinking
I'm feeling
feeling the hole
where my life used to be
when I was fulfilled
with what I was doing
and it was enough
but now
it's like I was cut
opened up
scooped out
left hollow
and that hollow spot
leaves an ache
that feels a lot
like loneliness
like a full house
of just me
like a made bed
with no one else in it
today I woke
to a small life
a life that is mine
and only mine
haunted by a ghost
a silent dream
and the unmade memories
of [you].

— The End —