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Mon papa, c'est le plus fort des papas.
Mon papa, c'est le plus beau des papas.
Mon papa, même quand il est fatigué, on dirait Richard Gere.
Mon papa, même si il est carnivore, moi, je l'aime quand même.
Mon papa, quand il mange, on dirait qu'il a 5 ans, mais moi, je l'aime quand même.
Mon papa, il a des voitures super cool qui font vroom.
Mon papa, quand il conduit, on dirait Michel Vaillant, même pas peur.
Mon papa, quand il me dit bonne nuit, j'ai même plus peur.
Les monstres sous mon lit, eux, ils se désintègrent avec la force des bisous de mon papa.
Mon papa, parfois, il ronfle et je l'aime quand même.
Mon papa, quand on est dans la piscine, il joue au crocrodile avec nous.
Mon papa, quand il porte des choses, les manches de sa chemise se déchire sous les   muscles.
Mon papa, avec une barbe, on dirait un homme des caverne, c'est trop cool.
Mon papa, quand il fait des câlins, on disparait sous ses couches d'amour.
Mon papa, quand il nous emmène faire du shopping, il supporte des heures et il sourit.
Mon papa, il nous laisse faire des trucs qui lui font peur, mais il veut nous faire plaisir, alors il dit oui.
Mon papa, il m'a laissé faire du saut en parachute, et je suis même pas morte.
Mon papa, il râle parfois mais on sait qu'en fait, c'est parce qu'il nous aime.
Mon papa, même quand il voyage, il pense à nous.
Mon papa, il nous emmène en voyage avec des photos tout le temps quand il travail.
Mon papa, il nous emmène en voyage tout le temps quand il est en vacances.
Mon papa, il fait des trucs de papa trop génial.
Par exemple, il connait nos restaurants préférés, et il sait ce qui nous fait plaisir.
Alors il nous y emmène.
Mon papa, même quand il est en colère, il est beau.
Mon papa, quand il sourit il est comme Thor, le dieu du tonnerre, il est puissant.
Du coup, parfois, ma maman elle fait un nervous break down.
Parce que mon papa il est trop beau c'est même pas normal.
Mon papa, il a un double menton pour que si un jour Game Of Thrones arrive dans la vraie vie, on pourra pas lui trancher la gorge.
Mon papa, il fait du vélo plus vite que le Tour de France. La preuve, ca fait des années qu'ils sont en France, mon papa, lui, il est déjà à Dubai.
Mon papa, parfois il oublie notre anniversaire quand on lui demande au pif, mais il oublie jamais de le souhaiter, donc on lui pardonne.
Mon papa, il voyage en first class.
Mon papa, il connait les aéroports mieux que James Bond.
Mon papa, il regarde des series TV de jeunes.
Mon papa, il porte des costards.
Mon papa, il nous emmène manger des dans endroits incroyables.
Mon papa, il nous emmène dans des hôtels de luxe.
Mon papa, il devrait être président du monde.
Mon papa, il est mieux que les autres papa parce que c'est le mien.
Mon papa, il est irremplaçable.  
Mon papa, si on m'en donnait un autre, j'en voudrais pas.
Mon papa, je veux que celui la.
Mon papa il est pas toujours là, mais c'est pas grave, parce qu'il est jamais ****.
Mon papa, il traverse le monde mais après il nous raconte, alors c'est cool.
Mon papa, il fait une super vinaigrette. Dommage que j'aime pas la vinaigrette.
Mon papa, quand il fait un barbeque, ca fait beaucoup de fumée et pas beaucoup de feu, mais c'est pour mieux nous impressioner quand il fait rôtir la viande.
Mon papa, il parle Anglais.
Mon papa, c'est le meilleur papa du monde.
Mon papa, je l'aime, même si maintenant, il a presque un demi siècle.
Mon papa, c'est comme un druide.
Ca meurt jamais.
C'est trop cool.
Mon papa, c'est comme une mode indémodable, tu veux jamais le remplacer, il est toujours tendance.
Mon papa, on peut pas le comparer a une mode fashion, parce que c'est un humain.
Mon papa, c'est le meilleur humain que je connaisse.
Avec ma maman et ma soeur et mon chat, mais chuuuuut.
C'est un secret.
Mais ce que je préfère à propos de mon papa, c'est que dès que je le vois, je peux lui dire:
"mon papa, je l'aime."
K Balachandran Sep 2012
Allured by the witchcraft of your auburn curls,
hit by the corners of those swift piscine eyes,
submitted to your canoodling with my secret desires;
the last straw was your pouty, luscious, ruby lips!
I found a penny in the sand
As rusted as can be,
But when I held it in my hand,
A thought occurred to me...

Why mint a coin of idle worth,
That beggars would eschew,
Then leave her buried in the dirt
Beside the ocean blue?

There mighty winds would roar and wail
And blast riptides ashore,
To brush his head and wash his tail;
What boy could ask for more?

The months and years went by and by
Without a saving grace,
And Johns would gather on the fly,
A piscine meal to chase.

And when it seemed that all was lost
And Penny's fate was sealed,
A Nickel by her side was tossed,
Her destiny revealed....

~ P (#Pablo#apits)
Aditya Bhaskara Oct 2012
i am an ocean
you don't know all
you can break the brine
you can see underworld piscine
you can reach to the corals
and collect few shells, pearls
you can pump out petrol
but you don't know all
i am an ocean
you know what you see
but that's not all of me
i am more than tide
i am more than water
i am deepest secret
i am fullest crater
i spin clouds far away
i talk to the sun night and day
i tell rivers to move on
i am every mountain's dungeons
i am the currents of wind in summer
and the cold waves by the autumn fall
i am an ocean
you don't know all
Lord Neptune's daughters
sit fast to their rocks
like Grotesque limpets
singing their songs to the sea
for the sirens sing for blood
that of warm blood of mariners

To the howl of the wind
and the dreadful din
as waves crash onto this hell
many ****** are tossed abound
then commence to run aground
onto beaches of razor sharp shells

Hideous screams of victory
echo over this foul land
and these wretches of piscine descent
now feed on the carcass of man.

By Christos Andreas Kourtis aka NeonSolaris
Hugo Feb 2020
L'eau, c'est un beau milieu ; pas vrai ?
La piscine est un bel endroit pour tenter de faire le vide quand les pensées dans nos têtes nous bousculent.
Lorsque tu y entres, oh tu as quelques doux frissons qui te traversent.
Puis, ton beau corps s'habitue à la fraîche température de l'eau
Tu te mets sur le dos, tu as peur de couler mais tu restes à la surface, tout paraît si calme mais c'est une guerre menée par les forces.
Oh Newton, il essaie de te faire couler dans le fond de cette piscine.
Oh Archimède, il se bat avec Newton en essayant de te faire remonter vers le haut.
Les deux se combattent sans s'arrêter et puis aucun ne gagne, tu flottes.
some sentences in French
voodoo Apr 2019
since I only ever saw fish being sold

on planks covered with tarp or on ice beds in fancy stores,

I only found sorrow in the purchase of their deaths.

how we use one life to sustain another,

breeding and farming existences only for slaughter.

I go back to one memory, one that I observe in every light:

a glass tank on a slab of dark marble,

half full of salty water and crowded with salmon,

and the rising panic as they darted in their prison

as one man scooped out one mug full of water after another

and drained it on the sidewalk.

something so profoundly helpless and sadistic in that action:

the life force of a being discarded like garbage

right in front of their eyes.

their kin, laid out right beside them,

tarp on plank on bricks and stones,

slits in their flesh to increase the appeal

of what their bodies had to offer.

how much like life was that one memory –

moment after precious moment

taken away by people, disposed of by time,

until we lie, facing up, eyes swimming in their sockets

as our last breath leaves our corpse.
Mon rêve le plus cher et le plus caressé,

Le seul qui rit encore à mon cœur oppressé,

C'est de m'ensevelir au fond d'une chartreuse,

Dans une solitude inabordable, affreuse ;

****, bien ****, tout là-bas, dans quelque Sierra

Bien sauvage, où jamais voix d'homme ne vibra,

Dans la forêt de pins, parmi les âpres roches,

Où n'arrive pas même un bruit lointain de cloches ;

Dans quelque Thébaïde, aux lieux les moins hantés,

Comme en cherchaient les saints pour leurs austérités ;

Sous la grotte où grondait le lion de Jérôme,

Oui, c'est là que j'irais pour respirer ton baume

Et boire la rosée à ton calice ouvert,

Ô frêle et chaste fleur, qui crois dans le désert

Aux fentes du tombeau de l'Espérance morte !

De non cœur dépeuplé je fermerais la porte

Et j'y ferais la garde, afin qu'un souvenir

Du monde des vivants n'y pût pas revenir ;

J'effacerais mon nom de ma propre mémoire ;

Et de tous ces mots creux : Amour, Science et Gloire

Qu'aux jours de mon avril mon âme en fleur rêvait,

Pour y dormir ma nuit j'en ferais un chevet ;

Car je sais maintenant que vaut cette fumée

Qu'au-dessus du néant pousse une renommée.

J'ai regardé de près et la science et l'art :

J'ai vu que ce n'était que mensonge et hasard ;

J'ai mis sur un plateau de toile d'araignée

L'amour qu'en mon chemin j'ai reçue et donnée :

Puis sur l'autre plateau deux grains du vermillon

Impalpable, qui teint l'aile du papillon,

Et j'ai trouvé l'amour léger dans la balance.

Donc, reçois dans tes bras, ô douce somnolence,

Vierge aux pâles couleurs, blanche sœur de la mort,

Un pauvre naufragé des tempêtes du sort !

Exauce un malheureux qui te prie et t'implore,

Egraine sur son front le pavot inodore,

Abrite-le d'un pan de ton grand manteau noir,

Et du doigt clos ses yeux qui ne veulent plus voir.

Vous, esprits du désert, cependant qu'il sommeille,

Faites taire les vents et bouchez son oreille,

Pour qu'il n'entende pas le retentissement

Du siècle qui s'écroule, et ce bourdonnement

Qu'en s'en allant au but où son destin la mène

Sur le chemin du temps fait la famille humaine !


Je suis las de la vie et ne veux pas mourir ;

Mes pieds ne peuvent plus ni marcher ni courir ;

J'ai les talons usés de battre cette route

Qui ramène toujours de la science au doute.

Assez, je me suis dit, voilà la question.


Va, pauvre rêveur, cherche une solution

Claire et satisfaisante à ton sombre problème,

Tandis qu'Ophélia te dit tout haut : Je t'aime ;

Mon beau prince danois marche les bras croisés,

Le front dans la poitrine et les sourcils froncés,

D'un pas lent et pensif arpente le théâtre,

Plus pâle que ne sont ces figures d'albâtre,

Pleurant pour les vivants sur les tombeaux des morts ;

Épuise ta vigueur en stériles efforts,

Et tu n'arriveras, comme a fait Ophélie,

Qu'à l'abrutissement ou bien à la folie.

C'est à ce degré-là que je suis arrivé.

Je sens ployer sous moi mon génie énervé ;

Je ne vis plus ; je suis une lampe sans flamme,

Et mon corps est vraiment le cercueil de mon âme.


Ne plus penser, ne plus aimer, ne plus haïr,

Si dans un coin du cœur il éclot un désir,

Lui couper sans pitié ses ailes de colombe,

Être comme est un mort, étendu sous la tombe,

Dans l'immobilité savourer lentement,

Comme un philtre endormeur, l'anéantissement :

Voilà quel est mon vœu, tant j'ai de lassitude,

D'avoir voulu gravir cette côte âpre et rude,

Brocken mystérieux, où des sommets nouveaux

Surgissent tout à coup sur de nouveaux plateaux,

Et qui ne laisse voir de ses plus hautes cimes

Que l'esprit du vertige errant sur les abîmes.


C'est pourquoi je m'assieds au revers du fossé,

Désabusé de tout, plus voûté, plus cassé

Que ces vieux mendiants que jusques à la porte

Le chien de la maison en grommelant escorte.

C'est pourquoi, fatigué d'errer et de gémir,

Comme un petit enfant, je demande à dormir ;

Je veux dans le néant renouveler mon être,

M'isoler de moi-même et ne plus me connaître ;

Et comme en un linceul, sans y laisser un seul pli,

Rester enveloppé dans mon manteau d'oubli.


J'aimerais que ce fût dans une roche creuse,

Au penchant d'une côte escarpée et pierreuse,

Comme dans les tableaux de Salvator Rosa,

Où le pied d'un vivant jamais ne se posa ;

Sous un ciel vert, zébré de grands nuages fauves,

Dans des terrains galeux clairsemés d'arbres chauves,

Avec un horizon sans couronne d'azur,

Bornant de tous côtés le regard comme un mur,

Et dans les roseaux secs près d'une eau noire et plate

Quelque maigre héron debout sur une patte.

Sur la caverne, un pin, ainsi qu'un spectre en deuil

Qui tend ses bras voilés au-dessus d'un cercueil,

Tendrait ses bras en pleurs, et du haut de la voûte

Un maigre filet d'eau suintant goutte à goutte,

Marquerait par sa chute aux sons intermittents

Le battement égal que fait le cœur du temps.

Comme la Niobé qui pleurait sur la roche,

Jusqu'à ce que le lierre autour de moi s'accroche,

Je demeurerais là les genoux au menton,

Plus ployé que jamais, sous l'angle d'un fronton,

Ces Atlas accroupis gonflant leurs nerfs de marbre ;

Mes pieds prendraient racine et je deviendrais arbre ;

Les faons auprès de moi tondraient le gazon ras,

Et les oiseaux de nuit percheraient sur mes bras.


C'est là ce qu'il me faut plutôt qu'un monastère ;

Un couvent est un port qui tient trop à la terre ;

Ma nef tire trop d'eau pour y pouvoir entrer

Sans en toucher le fond et sans s'y déchirer.

Dût sombrer le navire avec toute sa charge,

J'aime mieux errer seul sur l'eau profonde et large.

Aux barques de pêcheur l'anse à l'abri du vent,

Aux simples naufragés de l'âme, le couvent.

À moi la solitude effroyable et profonde,

Par dedans, par dehors !


Par dedans, par dehors ! Un couvent, c'est un monde ;

On y pense, on y rêve, on y prie, on y croit :

La mort n'est que le seuil d'une autre vie ; on voit

Passer au long du cloître une forme angélique ;

La cloche vous murmure un chant mélancolique ;

La Vierge vous sourit, le bel enfant Jésus

Vous tend ses petits bras de sa niche ; au-dessus

De vos fronts inclinés, comme un essaim d'abeilles,

Volent les Chérubins en légions vermeilles.

Vous êtes tout espoir, tout joie et tout amour,

À l'escalier du ciel vous montez chaque jour ;

L'extase vous remplit d'ineffables délices,

Et vos cœurs parfumés sont comme des calices ;

Vous marchez entourés de célestes rayons

Et vos pieds après vous laissent d'ardents sillons !


Ah ! grands voluptueux, sybarites du cloître,

Qui passez votre vie à voir s'ouvrir et croître

Dans le jardin fleuri de la mysticité,

Les pétales d'argent du lis de pureté,

Vrais libertins du ciel, dévots Sardanapales,

Vous, vieux moines chenus, et vous, novices pâles,

Foyers couverts de cendre, encensoirs ignorés,

Quel don Juan a jamais sous ses lambris dorés

Senti des voluptés comparables aux vôtres !

Auprès de vos plaisirs, quels plaisirs sont les nôtres !

Quel amant a jamais, à l'âge où l'œil reluit,

Dans tout l'enivrement de la première nuit,

Poussé plus de soupirs profonds et pleins de flamme,

Et baisé les pieds nus de la plus belle femme

Avec la même ardeur que vous les pieds de bois

Du cadavre insensible allongé sur la croix !

Quelle bouche fleurie et d'ambroisie humide,

Vaudrait la bouche ouverte à son côté livide !

Notre vin est grossier ; pour vous, au lieu de vin,

Dans un calice d'or perle le sang divin ;

Nous usons notre lèvre au seuil des courtisanes,

Vous autres, vous aimez des saintes diaphanes,

Qui se parent pour vous des couleurs des vitraux

Et sur vos fronts tondus, au détour des arceaux,

Laissent flotter le bout de leurs robes de gaze :

Nous n'avons que l'ivresse et vous avez l'extase.

Nous, nos contentements dureront peu de jours,

Les vôtres, bien plus vifs, doivent durer toujours.

Calculateurs prudents, pour l'abandon d'une heure,

Sur une terre où nul plus d'un jour ne demeure,

Vous achetez le ciel avec l'éternité.

Malgré ta règle étroite et ton austérité,

Maigre et jaune Rancé, tes moines taciturnes

S'entrouvrent à l'amour comme des fleurs nocturnes,

Une tête de mort grimaçante pour nous

Sourit à leur chevet du rire le plus doux ;

Ils creusent chaque jour leur fosse au cimetière,

Ils jeûnent et n'ont pas d'autre lit qu'une bière,

Mais ils sentent vibrer sous leur suaire blanc,

Dans des transports divins, un cœur chaste et brûlant ;

Ils se baignent aux flots de l'océan de joie,

Et sous la volupté leur âme tremble et ploie,

Comme fait une fleur sous une goutte d'eau,

Ils sont dignes d'envie et leur sort est très-beau ;

Mais ils sont peu nombreux dans ce siècle incrédule

Creux qui font de leur âme une lampe qui brûle,

Et qui peuvent, baisant la blessure du Christ,

Croire que tout s'est fait comme il était écrit.

Il en est qui n'ont pas le don des saintes larmes,

Qui veillent sans lumière et combattent sans armes ;

Il est des malheureux qui ne peuvent prier

Et dont la voix s'éteint quand ils veulent crier ;

Tous ne se baignent pas dans la pure piscine

Et n'ont pas même part à la table divine :

Moi, je suis de ce nombre, et comme saint Thomas,

Si je n'ai dans la plaie un doigt, je ne crois pas.


Aussi je me choisis un antre pour retraite

Dans une région détournée et secrète

D'où l'on n'entende pas le rire des heureux

Ni le chant printanier des oiseaux amoureux,

L'antre d'un loup crevé de faim ou de vieillesse,

Car tout son m'importune et tout rayon me blesse,

Tout ce qui palpite, aime ou chante, me déplaît,

Et je hais l'homme autant et plus que ne le hait

Le buffle à qui l'on vient de percer la narine.

De tous les sentiments croulés dans la ruine,

Du temple de mon âme, il ne reste debout

Que deux piliers d'airain, la haine et le dégoût.

Pourtant je suis à peine au tiers de ma journée ;

Ma tête de cheveux n'est pas découronnée ;

À peine vingt épis sont tombés du faisceau :

Je puis derrière moi voir encore mon berceau.

Mais les soucis amers de leurs griffes arides

M'ont fouillé dans le front d'assez profondes rides

Pour en faire une fosse à chaque illusion.

Ainsi me voilà donc sans foi ni passion,

Désireux de la vie et ne pouvant pas vivre,

Et dès le premier mot sachant la fin du livre.

Car c'est ainsi que sont les jeunes d'aujourd'hui :

Leurs mères les ont faits dans un moment d'ennui.

Et qui les voit auprès des blancs sexagénaires

Plutôt que les enfants les estime les pères ;

Ils sont venus au monde avec des cheveux gris ;

Comme ces arbrisseaux frêles et rabougris

Qui, dès le mois de mai, sont pleins de feuilles mortes,

Ils s'effeuillent au vent, et vont devant leurs portes

Se chauffer au soleil à côté de l'aïeul,

Et du jeune et du vieux, à coup sûr, le plus seul,

Le moins accompagné sur la route du monde,

Hélas ! C'est le jeune homme à tête brune ou blonde

Et non pas le vieillard sur qui l'âge a neigé ;

Celui dont le navire est le plus allégé

D'espérance et d'amour, lest divin dont on jette

Quelque chose à la mer chaque jour de tempête,

Ce n'est pas le vieillard, dont le triste vaisseau

Va bientôt échouer à l'écueil du tombeau.

L'univers décrépit devient paralytique,

La nature se meurt, et le spectre critique

Cherche en vain sous le ciel quelque chose à nier.

Qu'attends-tu donc, clairon du jugement dernier ?

Dis-moi, qu'attends-tu donc, archange à bouche ronde

Qui dois sonner là-haut la fanfare du monde ?

Toi, sablier du temps, que Dieu tient dans sa main,

Quand donc laisseras-tu tomber ton dernier grain ?
Mike Adam Nov 2016
It rains diamonds
On saturn

Perhaps these scales

Irridescent in
Hard light

Emanate from there.

Momma bear twirls
In white ecstatic dance
On polarised ice

Cub rotates in
Pirouette
Waiting to eat

This fish flops
At your feet

Gasping for air

Emboldened
Sacrificial protein

(Left igloo
Unaware

The raging gale
Blew away my hair)

Piscine bone
Zen marrow
Offered

My all my all
Wk kortas Jan 2017
It’s perfect nonsense to suggest that, whether venal or mortal,
It would announce itself with fanfare and hullabaloo,
All but taking out a three-column ad in the trades
To trumpet its arrival.
Its métier has always been the dimly-lit corner,
The whispered admonition,
The ****** room in a somewhat undesirable neighborhood,
And while it is certain that it accompanied us
As we emerged, still scaly and seaweed strewn, from the sea,
It did so on a light unsullied by moonlight,
Surfacing silently with the least desirable of piscine attributes in tow.
Wk kortas Mar 2017
He is the sort who seems well cast
As the Grim Reaper’s right-hand man:
Hulking, deliberative in movement and thought alike,
Generally doing the heavy lifting of the direct route to the afterlife
With a grim solemnity not shared by the funeral directors
In whose service he lifts, wrangles, and grunts
(They are, to be fair, not the black-hatted, pale-complected ghouls
Littering Dickensian tales or Monty Python sketches;
They are businessman, Rotarians, purveyors of cheerful websites
And nine-year-old giggle-worthy sponsorships of Little League teams)
Performing his duties wordlessly, monotonously
Sparing no time for idle chat or frivolity
(Though on one occasion, when Lew Jackson from over in St. Mary’s
Brought in a women that he’d known as a girl,
A girl who had found time under the bleachers for everyone but him,
And had turned that gift into two stories of gabled comfort
Plus a membership at the Elk County Country Club;
He’d looked at the box and sighed Well, this is a bit of a surprise.
I’d always had her burnin’ up somewhere else.
)

Crematory Lenny is a fisherman, his normal haunts
Some shady bank on the Clarion’s East Branch,
Or one of the sturdier railroad trestles just outside town
(The trains not having run through Montmorenci Falls in his memory)
Though if there is a Sunday where his ministrations are not required,
He will drive up to the Kinzua Dam,
Sometimes eschewing pole and tackle altogether,
Choosing to simply wade into the silence of the reservoir.
He is strictly a catch-and-release fisherman,
Even returning sunnys and chubs best simply thrown on the creekside
(Good stream management and all that)
Back to the water, freely admitting that, in culinary terms,
Perch, trout, and bass are simply take-it-or-leave-it propositions.
Sometimes, though, he will foul hook one,
Or come upon some fish deeply scarred or tumor-ridden,
And he will reach into coat or pants pocket
To remove the garden ***** he never travels without,
Proceeding to dig a small hole, just so wide and so deep,
To serve as a final piscine resting place.
He would not, indeed could not, begin to explain
The whys and wherefores of these internments,
Being a virtual Caiban if matters stray from the weather and shop-talk,
Nor does he pause to ruminate upon the dearly departed,
Simply casting once more in stealth and silence,
With no sound save the whizzing whisper of the drag, the brief plop
As the lure breaks the surface.
Lewis Bosworth Mar 2017
the dentists’ waiting room is
fitted with earthen clay tiles,
two coats of wax,  shiny
and slippery, protected with
twisted ragstock throw rugs.

in the middle, next to
the plastic rubber plants
stands an aquarium
filled two thirds up with
murky water.

an old rusty pump shoots
sprinkles of liquid starved
by oxygen debt, dying
globules joining  mother
pool, stagnant, deep.

glass walls covered with
little snails barely mobile,
hitched a ride with
yellow plants, gasping
for air, decaying.

the bottom is slimy, its
polished pebbles now
colorless, pasty with a
carpet of algae and
piscine ****.
  
a little boy approaches
and taps the glass,
unaware of underwater
waves.  no matter.
plecostomus feeds.

still alive, yet almost inert
are a large silver dollar,
two kissing gouramis,
some lemon tetras and
one lonely bloated carp.


Lewis Bosworth, 2006
I.

« Oh ! disaient les peuples du monde,
Les derniers temps sont-ils venus ?
Nos pas, dans une nuit profonde,
Suivent des chemins inconnus.
Où va-t-on ? dans la nuit perfide,
Quel est ce fanal qui nous guide,
Tous courbés sous un bras de fer ?
Est-il propice ? est-il funeste ?
Est-ce la colonne céleste ?
Est-ce une flamme de l'enfer ?

« Les tribus des chefs se divisent ;
Les troupeaux chassent les pasteurs ;
Et les sceptres des rois se brisent
Devant les faisceaux des préteurs.
Les trônes tombent ; l'auteur croule ;
Les factions naissent en foule
Sur les bords des deux Océans ;
Et les ambitions serviles,
Qui dormaient comme des reptiles,
Se lèvent comme des géants.

« Ah ! malheur ! nous avons fait gloire,
Hélas ! d'attentats inouïs,
Tels qu'en cherche en vain la mémoire
Dans les siècles évanouis.
Malheur ! tous nos forfaits l'appellent,
Tous les signes nous le révèlent,
Le jour des arrêts solennels.
L'homme est digne enfin des abîmes ;
Et rien ne manque à ses longs crimes
Que les châtiments éternels. »

Le Très-Haut a pris leur défense,
Lorsqu'ils craignaient son abandon ;
L'homme peut épuiser l'offense,
Dieu n'épuise pas le pardon.
Il mène au repentir l'impie ;
Lui-même, pour nous, il expie
L'oubli des lois qu'il nous donna ;
Pour lui seul il reste sévère ;
C'est la victime du Calvaire
Qui fléchit le Dieu du Sina !

II.

Par un autre berceau sa main nous sauve encore.
Le monde du bonheur n'ose entrevoir l'aurore,
Quoique Dieu des méchants ait puni les défis,
Et, troublant leurs conseils, dispersant leurs phalanges,
Nous ait donné l'un de ses anges,
Comme aux antiques jours il nous donna son Fils.

Tel, lorsqu'il sort vivant du gouffre de ténèbres,
Le prophète voit fuir les visions funèbres ;
La terre est sous ses pas, le jour luit à ses yeux ;
Mais lui, tout ébloui de la flamme éternelle,
Longtemps à sa vue infidèle
La lueur de l'enfer voile l'éclat des cieux.

Peuples, ne doutez pas ! chantez votre victoire.
Un sauveur naît, vêtu de puissance et de gloire ;
Il réunit le glaive et le sceptre en faisceau ;
Des leçons du malheur naîtront nos jours prospères,
Car de soixante rois, ses pères,
Les ombres sans cercueils veillent sur son berceau.

Son nom seul a calmé nos tempêtes civiles ;
Ainsi qu'un bouclier il a ouvert les villes ;
La révolte et la haine ont déserté nos murs.
Tel du jeune lion, qui lui-même s'ignore,
Le premier cri, paisible encore,
Fait de l'antre royal fuir cent monstres impurs.

III.

Quel est cet enfant débile
Qu'on porte aux sacrés parvis ?
Toute une foule immobile
Le suit de ses yeux ravis ;
Son front est nu, ses mains tremblent,
Ses pieds, que des nœuds rassemblent,
N'ont point commencé de pas ;
La faiblesse encore l'enchaîne ;
Son regard ne voit qu'à peine
Et sa voix ne parle pas.

C'est un roi parmi les hommes ;
En entrant dans le saint lieu,
Il devient ce que nous sommes : -
C'est un homme aux pieds de Dieu.
Cet enfant est notre joie ;
Dieu pour sauveur nous l'envoie ;
Sa loi l'abaisse aujourd'hui.
Les rois, qu'arme son tonnerre,
Sont tout par lui sur la terre,
Et ne sont rien devant lui !

Que tout tremble et s'humilie.
L'orgueil mortel parle en vain ;
Le lion royal se plie
Au joug de l'agneau divin.
Le Père, entouré d'étoiles,
Vers l'Enfant, faible et sans voiles,
Descend, sur les vents porté ;
L'Esprit-Saint de feux l'inonde ;
Il n'est encor né qu'au monde,
Qu'il naisse à l'éternité !

Maire, aux rayons modeste,
Heureuse et priant toujours,
Guide les vierges célestes
Vers son vieux temple aux deux tours,
Toutes les saintes armées,
Parmi les soleils semées,
Suivent son char triomphant ;
La Charité les devance,
La Foi brille, et l'Espérance
S'assied près de l'humble Enfant !

IV.

Jourdain ! te souvient-il de ce qu'ont vu tes rives ?
Naguère un pèlerin près de tes eaux captives
Vint s'asseoir et pleura, pareil en sa ferveur
À ces preux qui jadis, terrible et saint cortège,
Ravirent au joug sacrilège
Ton onde baptismale et le tombeau sauveur.

Ce chrétien avait pu, dans la France usurpée,
Trône, autel, chartes, lois, tomber sous une épée,
Les vertus sans honneur, les forfaits impunis ;
Et lui, des vieux croisés cherchait l'ombre sublime,
Et, s'exilant près de Solime,
Aux lieux ou Dieu mourut pleurait ses rois bannis.

L'eau du saint fleuve emplit sa gourde voyageuse ;
Il partit ; il revit notre rive orageuse,
Ignorant quel bonheur attendait son retour,
Et qu'à l'enfant des rois, du fond de l'Arabie,
Il apportait, nouveau Tobie,
Le remède divin qui rend l'aveugle au jour.

Qu'il soit fier dans ses flots, le fleuve des prophètes !
Peuples, l'eau du salut est présente à nos fêtes ;
Le ciel sur cet enfant a placé sa faveur ;
Qu'il reçoive les eaux que reçut Dieu lui-même ;
Et qu'à l'onde de son baptême,
Le monde rassuré reconnaisse un sauveur.

À vous, comme à Clovis, prince, Dieu se révèle.
Soyez du temple saint la colonne nouvelle.
Votre âme en vain du lys efface la blancheur ;
Quittez l'orgueil du rang, l'orgueil de l'innocence ;
Dieu vous offre, dans sa puissance,
La piscine du pauvre et la croix du pécheur.

V.

L'enfant, quand du Seigneur sur lui brille l'aurore,
Ignore le martyre et sourit à la croix ;
Mais un autre baptême, hélas ! attend encore
Le front infortuné des rois. -
Des jours viendront, jeune homme, où ton âme troublée,
Du fardeau d'un peuple accablée
Frémira d'un effroi pieux,
Quand l'évêque sur toi répandra l'huile austère,
Formidable présent qu'aux maîtres de la terre
La colombe apporta des cieux.

Alors, ô roi chrétien ! au Seigneur sois semblable ;
Sache être grand par toi, comme il est grand par lui ;
Car le sceptre devient un fardeau redoutable
Dès qu'on veut s'en faire un appui.
Un vrai roi sur sa tête unit toutes les gloires ;
Et si, dans ses justes victoires,
Par la mort il est arrêté,
Il voit, comme Bayard, une croix dans son glaive,
Et ne fait, quand le ciel à la terre l'enlève,
Que changer d'immortalité !

À LA MUSE.

Je vais, ô Muse ! où tu m'envoies ;
Je ne sais que verser des pleurs ;
Mais qu'il soit fidèle à leurs joies,
Ce luth fidèle à leurs douleurs !
Ma voix, dans leur récente histoire,
N'a point, sur des tons de victoire,
Appris à louer le Seigneur.
Ô roi, victimes couronnées !
Lorsqu'on chante vos destinées,
On sait mal chanter le bonheur.

Mai 1821.
Since birth and every
     subsequent growing up year
until earth around sun orbitz equalled
     lix plus some months gradual aging

     upon this body electric didst wear
major organs as personal choices made to veer
toward folkloric, generic holistic livingsocial
     societal, theoretical fabric
     minimally didst tear

which family of origin
     constituent part (nurture)
     nsync verses with nature (genetics)
     steeped with ethos to share
with parents, row mans, siblings,

     (now offspring), et cetera
     superfluity sans abundance,
     or paucity per cornucopia rear
neither former plentifulness,
     nor latter scarcity respectively
     predictable asper
    being dynamic

     versus static such yield
based, linkedin, and predicated
     on a gamut how fate didst wield
one record breaking
     catch of the century, and sealed

     fickle non butterfinger
     Swedish Fish Ma PHEAA filleted
famed schooled
     Redmond Efficiency Academy
top of the class for each grade,
     whence analogous

     viz zit hid had dock
     pier fickle lee hoorayed
randomly cast piscine line reeled inlaid
hallowed sea man tricked treat

     once the providence,
     which belief informed lifelike
     sculpted, Idolized carved likeness
     revealed from precious metal or jade
unseen creator mortals prayed

some examples being handily
     accorded mechanistic multi-deistic
such as Manichaeism, Mithraism, Muslim,
     et cetera belief, credo,

     divine entity man made
attempting cosmic explanations
     grandly incorporating
     limitless mysteries splashed
     throughout universe visually displayed

decrees ordained requiring unbridled zeal
only the dead privy
     to espy secret seventh seal
hence n'er did plentiful spirits reveal

themselves as flesh and blood,
     nonetheless, despite lack of sects ap peal
fervent humility, integrity, magnanimity...
     prayers preceded before each meal
or any exploitative endeavor,

     especially those which did heal
instilling positive influences to hopefully
     sway sought after immortal deal,
     and ethos, figuratively drilled into arboreal

predecessors minds of highest
     saint seeking achievers
and/ or ******* faithful devout believers
who oft morphed into zombie

     thrashing maniacs seized cleavers
a yen to revile against heretics,
not moost ideal to breed largesse,
     whence possessed by fevers

toward simple axe of pious,
     who indulgently pulled levers
no matter feigned actions hash tagged
reciprocating masquerade
     i.e. facade, charade afraid
     but, nevertheless a Good Samaritan.
To Fish In The Cyber Sea

Always does this generic guy abhor
inflicting pain and suffering,
     hence I haint n'er fished before,
and even metaphorically
     referencing piscine creatures
     (strictly as prosaic analogy),
     aye reel lee deplore
causing deliberate suffering vehemently

     contradicts my credo,
     dogma, ethos, et cetera
     within and/or without, the
     webbed, wide world
     this **** sapien doth explore
and as an aspiring scrivener
     (fraught with floor rid sweaty palms
     even in the dead of winter

     offer poems galore
already written alluding to the
     unpleasant physiological ****
rubble sensation of dripping
     (nee sopping) wet hands,
a curse that follows me indoor
or out, thus no surprise,
     an aversion to mingle,

     no matter socialization even jure
re: duty with defendant
     whereat, me complicit sharing
     Matthew Scott Harris namesake
     accused of outrageously unreasonable
     po' wet tick rhyming scheme
(but nonguilty exemption status
     decreed since accused ache'n to yours truly

     receives social security disability)
would be a more welcome palliative
     versus less wick
     Kurd substitute then Cap' kanger
rue, and ameliorate self imposed
     sole lit aery isolation and
     on the flip (Wilson) side keeping
     streets safe, cuz temptation

     dust newt not lure
me into a life of crime) more
or less chuckling,
     that profuse perspiration,
     would be mon nor
matt heave, while
     accomplices fall down
     laughing in tears,

     and thence the poor
seer suckers nabbed
     (cautionary fruitless
     canter berry tale), and
     (whew) not sullying
     only whetting my
     steely slippery rapport.
(scoured from dregs of me muss held head)

I shore up a vignette to free
my ("FAKE") grandfather Hymie,
whose scrunched countenanced
evinced beetle that of browed monkey
he spent his entire life at sea
his thick calloused hands

and ruddy complexion re
enforced non verbal body language
voluminous tomes smoothed
nick holed money
to countless years (spilling into decades)
exposed to salty spittle nee
where watery terrain spumed
raw elements piscine

art finest artisanal blended, crafted, nein
mean feet resources dredged reluctantly
relinguished by mother nature mean
craftily pared within each trough and crest
found thee old man with privateer mein

whose skin fiercely weatherbeaten
leathery and lean,
epidermis tanned tough
as rawhide, reptilian, prithee
chafed skin to me
not surprising, since

this mariner born, bred and near lee
schooled within briny deep ever since knee
high (or so he claimed truth
to swirling rumor), jovialy
pleased that his purportedly
learnin' myth writ tik ne'r included

NEVER settn' foot in formal classroom,
his knowledge icy
anecdotes aced, surpassed,
and trounced that of what he
referred to as grenadier landlubbers
green behind the ears – glee

fully jabbing with his
unsheathed scabbard play flea
actually downplaying any exploits,
that didst educate him, 'ee
got taut learn'n survival skills asper
pre ponder hunt via eddy fied tests frequently dee
siding a life or death outcome,

yet our Dickensian
mutually bonding friendship
via shared exploits while
he dressed not in tatters,
but self made clothes from cree
chores comfortable furs, and though

a striking appearance cut, ne'r
did this ole codger (fit as a fiddle
with tall slender build),
said middle aged man
appeared quite becoming.

An aura, charisma, dogma
amazingly graced stalwart, gestalt,
deportment aie
found added an air of charming debonair,

esteeming flair, genteel heir
which tasked guessing years old,
aye presumed him to exit the uterine lair
at least a few score tours round oblate sphere

as aspect of youthfulness played across his eyes
one colored green like a spring day in the country,
the other jetblue sans burnin'
four pearl jam oyster cult year.
Today May 12th, 2021
at Royersford (Pennsylvania) LIDL,
when spouse stepped into checkout line
(minus her horse drawn grocery cart -
pushed courtesy yours truly).

While passively standing stock still
I (think Stonewall Jackson)
let scenario unfold before
mine myopic eyes,
whereby acquiescing
nonverbally attempting to scooch
closer to conveyor belt
subsequently attempting
to maneuver shopping cart
in front of another patron (an older man)
with small number of items in his cart,
who became irate at me.

He appeared angered
at his thwarted (senior) priority,
especially when mine wife
gave him few choice words.

All that learning regarding
learning conflict resolution
(years gone by)
taught by the late therapist Jean Dole
ineluctably escaped me.

I smart with disappointment
not offering aforementioned
aggravated fellow shopper
right of way
proceeding ahead of us
(initiating at least one daily
random act of kindness).

Figurative astringent aftertaste
left in mouth cuz laudable
good samaritan deed chased
away, thus one generic bloke
felt he disgraced
his credo and ethos that laced
behaviorist paradigm
shouldering virtuous lofty aspirations
as upholding saintiless gone to waste.

Nevertheless foo fighting beastie boy
attains exhibiting motto
viz - doing right by doing good.

Since birth and every
subsequent growing up year
until earth around sun orbitz equalled
lxii plus some months gradual aging

upon this body electric didst wear
major organs as personal choices made to veer
toward folkloric, generic holistic living social
societal, theoretical fabric
minimally didst tear

which family of origin
constituent part (nurture)
nsync verses with nature (genetics)
steeped with ethos to share
with parents, row mans, siblings,
(now offspring), et cetera
superfluity sans abundance,
or paucity per cornucopia rear
neither former plentifulness,
nor latter scarcity respectively
predictable asper
being dynamic

versus static such yield
based, linkedin, and predicated
on a gamut how fate didst wield
one record breaking
catch of the century, and sealed

fickle non butterfinger
Swedish Fish Ma PHEAA filleted
famed schooled
Redmond Efficiency Academy
top of the class for each grade,
whence analogous
viz zit hid had dock
pier fickle lee hooray
randomly cast piscine line reeled inlaid
hallowed sea man tricked treat
once the providence,
which belief informed lifelike
sculpted, Idolized carved likeness

revealed from precious metal or jade
unseen creator mortals prayed
some examples being handily
accorded mechanistic multi-deistic
such as Manichaeism, Mithraism, Muslim,
et cetera belief, credo,
divine entity man made
attempting cosmic explanations
grandly incorporating
limitless mysteries splashed
throughout universe visually displayed

decrees ordained requiring unbridled zeal
only the dead privy
to espy secret seventh seal
hence ne'er did plentiful spirits reveal
themselves as flesh and blood,
nonetheless, despite lack of sects ap peal
fervent humility, integrity, magnanimity...
prayers preceded before each meal
or any exploitative endeavor,

especially those which did heal
instilling positive influences to hopefully
sway sought after immortal deal,
and ethos, figuratively drilled into arboreal

predecessors minds of highest
saint seeking achievers
and/ or ******* faithful devout believers
who oft morphed into zombie
thrashing maniacs seized cleavers
a yen to revile against heretics,
not moost ideal to breed largesse,
whence possessed by fevers

toward simple axe of pious,
who indulgently pulled levers
no matter feigned actions hash tagged
reciprocating masquerade
i.e. facade, charade afraid
but, nevertheless a Good Samaritan renegade.
While on the topic
of blood kith and kin,
I relate another
fabricated poem about
blimey bloke of a fisherman.

Courtesy webbed whirled wide net wit
cursing thwarted life,
liberty and pursuit of happiness
if eavesdropper, you would discern
nasality – cause uvula split
holed within mancave unit b44,
a regular run of the mill hermit.

Any resemblance between
said character and living persons
purely (off fish shilly) coincidental
material scoured from dregs
of me muss held head.

I shore up a vignette to free
my ("FAKE") grandfather Hymie,
whose scrunched countenanced
evinced beetle that of browed monkey
he spent his entire life at sea
his thick calloused hands
and ruddy complexion
reinforced non verbal body language
voluminous tomes smoothed
nick holed money

to countless years
(spilling into decades)
exposed to salty spittle nee
where watery terrain spewed
raw elements piscine
art finest artisanal blended, crafted, nein
mean feet resources dredged reluctantly
relinquished by mother nature mean
craftily pared within
each trough and crest

found thee old man
with privateer mean
mien whose skin fiercely weatherbeaten
leathery and lean,
epidermis tanned tough
as rawhide, reptilian, prithee
chafed skin to me
not surprising, since
this mariner born,
bred and near lee

schooled within briny
deep ever since knee
high (or so he claimed truth
to swirling rumor), jovially
pleased that his purportedly
learnin' myth writ tik ne'r included
NEVER settn' foot in formal classroom,
his knowledge icy
anecdotes aced, surpassed,
and trounced that of what he

referred to as grenadier landlubbers
green behind the ears – glee
fully jabbing with his
unsheathed scabbard play flea
actually downplaying any exploits,
that didst educate him, 'ee
got taut learn'n survival skills asper
pre ponder hunt via
eddy fied tests frequently dee
siding a life or death outcome,

yet our Dickensian
mutually bonding friendship
via shared exploits while
he dressed not in tatters,
but self made clothes from cree
chores comfortable furs, and though
a striking appearance cut, ne'r
did this ole codger (fit as a fiddle
with tall slender build),
said middle aged man
appeared quite becoming.

An aura, charisma, dogma
amazingly graced stalwart, gestalt,
deportment aie
found added an air
of charming debonair,
esteeming flair, genteel heir
which tasked guessing years old,
aye presumed him
to exit the uterine lair

at least a few score
tours round oblate sphere
as aspect of youthfulness
played across his eyes
one colored green
like a spring day in the country,
the other jetblue sans burnin'
man four score and seven
pearl jam oyster cult year.
While rifling through outdated poems of mine
some written quite a number of years ago,
the following mewing effort, I decided to post
for all purring cyber surfers linkedin
to the webbed, wide world to read.

Prince Of A Cat - Ninth Life Long Since Spent

Preface to this brief bitty
written snap ting snapshot – word ditty
dates back before I reached gritty
age of eight and fifty, aye recall a kitty
named Boozie, but also known
(for no particular rhyme or reason) as Walter Mitty
rescued by my youngest sister, who took pity
and felt aghast,
at a potential cruel fate no intent Tabby witty.

Upon return home from an Antioch College coup
(so many diverse work experiences required -
some involving offal goop
i.e. case in point being this anecdote,
which may fall outside the loop
of common “hands on

off fish shawl” employment,
thee tasks on par with handling ****
stoically accepted by Shari Todd
(name of said sibling),
who when home from Davis, California

(albeit temporarily, and before she returned
to Yellow Springs, Ohio) divulged
how she did scoop
dread, dreck, dregs, et, cetera –

i.e. by product amidst fish farm
didst set her dead against being linkedin
purr animal cruelty, thus play role of troop
er – which tummy
earned her kudos a resounding whoop!
* * * * * * * * * * *
Before launching into this poem purr say
lemme mention how thine late mother
took an immediate affinity and hence no delay
that this lucky creature became akin to a bebe.

Main ****, Felis catus, nicknamed Boozie
raccoon features, face mask, brown thick costume
handsome boy, affectionate personality, expressively vocal

Pink wet nose, emerald eyes, pointed ears
cavernous mouth, sharp teeth, rough tongue
striped design, massive fluffy fur, bushy tail

Soft paws, padded cushions, retractable blades
wild animal, predation urge, survival instinct
agile movement, swift motion, unfortunate victim

Door prize, flies feast, whitened bones
loyalty strong, pageant display,
splayed across kitchen table courtly dignity

Quiet house, sonar sounded, Cheshire upward smile
purred softly, rubbed legs, warm vacant lap
Jumping agility, firmly sequestered

Contentment expressed, internal hum, reciprocal therapy
beautiful petsmart, little monkey, comfortably sleeps
peaceful slumber, wakeful stretch, ideal life
Fortunate intervention, cat whisker to demise,
brush avoided becoming piscine meal,
kingly privileged role, heartfelt love.
Qualyxian Quest Jan 2023
Didn't read much Auden
Though I know the boy fell from the sky
The ocean is in motion
Catastrophe for Piscine Pi

Jesus was a sailor
I cycled the Baltic Sea
Lightning over the Atlantic
3033

Hope is the thing with feathers
Eternal like despair
When she was 17
You shoulda seen her hair

I can't write a novel
Can't do calligraphy
Can't fix your broke computer
Can't save democracy

Just a few little poems
Taxi for my sons
Try to speak with strangers
Prayers for Taipei 101

         Until my Day is Done.
the seventh angel
carries the book
of days even-
numbered and blue

feral cats lead
donkeys to the
crow's-nest crest of
window-box bougainvillea

an angry priest swings
a golden censer
at pagan worshipers
up early he tends a tiny

garden in the sacristy
stained-glass laurel
trees spring up
over bejeweled pews

i count the orange
fishing nets caked
in cork larger pieces
breathe like fish

gills in neon purples
and greens piscine
hearts anchor
the poet's heart

possessions prove
useless on nudist beaches
flesh presses sand
presses flesh

i chant the cloning
of yellow dawns
the bearded archangel
guards the beads of dna

harbor-front havens
open wide their gates
tourists rush in
laptops aglow

all is even-numbered
and blue on this
endless dawn of angels
and ouzo and open hearts

— The End —