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Gabrielle Ayoub Apr 2014
Laisse-moi vagabonder dans le désert de mes pensées
Et verser mes larmes nostalgiques
Tu sais bien que ma vie sans toi n'est qu'une mort attardée
Insignifiante, mon existence hélas, des plus dramatiques

Viens, fais-moi la cour tel jadis sous d'autres cieux
Récites-moi tes bon vieux vers théâtraux. Je le sais bien, tu le veux
Ces mots-là, qui n'existent que dans mes rêves les plus fous
Oui, ils valent tellement plus qu'un simple bijou

Tu ne me laisses pas le choix, à moi d'assoupir cette flamme
Et de faire mes adieux à cette presqu'existence
Je ne suis hélas qu'une simple femme
Mes émotions vont s'enfouir dans le silence

Ame impitoyable, je languie de toi, j'en meurs
Et seule désormais je resterai rembrunie
A vivre de mes maintes douleurs
A respirer de ton amour, autrefois infini
This is my previous poem, but I rearranged it a bit.
Gabrielle Ayoub Mar 2014
Son visage se reflète sur mes yeux désenchantés
Qui versent des larmes nostalgiques
Il sait bien que ma vie sans lui n'est qu'une mort attardée
Qu'une existence au destin le plus tragique

Je voudrais qu'il me fasse la cour tel jadis sous d'autres cieux
Les vers théatraux comme les chantaient nos aiieux
Les mots qui existent seulement dans mes rêves les plus doux
Les mots qui valent tellement plus qu'un simple bijou

Le seul moyen d'éteindre cette flamme
Est de dire à Dieu à ma vie
Je ne suis hélas qu'une simple femme
Je ne puis supporter tout ce mépris

Sur le désert de ma vie je demeure
Certe, déplorable et rembrunie
Mais je vis malgré mes douleurs
Malgré mes blessures infinies
Please give me your feedback, I need to adjust it. And I need ideas for the title. Thank you :)
Leurs jambes pour toutes montures,
Pour tous biens l'or de leurs regards,
Par le chemin des aventures
Ils vont haillonneux et hagards.

Le sage, indigné, les harangue ;
Le sot plaint ces fous hasardeux ;
Les enfants leur tirent la langue
Et les filles se moquent d'eux.

C'est qu'odieux et ridicules,
Et maléfiques en effet,
Ils ont l'air, sur les crépuscules,
D'un mauvais rêve que l'on fait ;

C'est que, sur leurs aigres guitares
Crispant la main des libertés,
Ils nasillent des chants bizarres,
Nostalgiques et révoltés ;

C'est enfin que dans leurs prunelles
Rit et pleure - fastidieux -
L'amour des choses éternelles,
Des vieux morts et des anciens dieux !

- Donc, allez, vagabonds sans trêves,
Errez, funestes et maudits,
Le long des gouffres et des grèves,
Sous l'oeil fermé des paradis !

La nature à l'homme s'allie
Pour châtier comme il le faut
L'orgueilleuse mélancolie
Qui vous fait marcher le front haut,

Et, vengeant sur vous le blasphème
Des vastes espoirs véhéments,
Meurtrit votre front anathème
Au choc rude des éléments.

Les juins brûlent et les décembres
Gèlent votre chair jusqu'aux os,
Et la fièvre envahit vos membres,
Qui se déchirent aux roseaux.

Tout vous repousse et tout vous navre,
Et quand la mort viendra pour vous,
Maigre et froide, votre cadavre
Sera dédaigné par les loups !

— The End —