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Paul d'Aubin Mar 2017
« Des Hommes prophétiques en face de leurs époques face à la souffrance causée par les périodes de réaction et de reflux »

(Relation d’une conférence donnée le 13 janvier 1940 à Toulouse par Silvio Trentin sur le principal Poète romantique Italien Giacomo Leopardi)

Prélude à une commémoration

C'est à la bibliothèque interuniversitaire de l’Université de Toulouse-Capitole alors que je me plongeais avec ferveur dans la lecture des ouvrages sur les « fuorusciti » (appellation donnée aux exilés politiques Italiens) que je découvris un opuscule de 118 pages, issue d'une conférence prononcée à Toulouse, le 13 janvier 1940 devant le « Cercle des intellectuels Républicains espagnols » par Silvio Trentin. Cette conférence fut prononcée avec la gorge nouée, devant un public d'intellectuels espagnols et catalans, la plupart exilés depuis 1939, et quelques-uns de leurs amis toulousains non mobilisés.
L'intense gravité du moment ne les empêchait pas de partager une ferveur commune ce haut moment de culture la culture Européenne intitulée par Silvio Trentin : « D’un poète qui nous permettra de retrouver l'Italie Giacomo Leopardi »
L'émotion fut grande pour moi car cet ouvrage me parut comme le frêle esquif rescapé d'un temps de défaites, de souffrances, rendu perceptible par le crépitement des balles de mitrailleuses, des explosions d’obus s'abattant sur des soldats républicains écrasés par la supériorité des armes et condamnés à la défaite par le mol et lâche abandon des diplomaties. Silvio Trentin avait gravé dans sa mémoire des images récentes qui n'avaient rien à envier aux tableaux grimaçants de nouveaux Goya. Il avait tant vu d'images d'avions larguant leurs bombes sur les populations terrifiées et embraser les charniers de Guernica. Il venait de voir passer les longues files de civils, toujours harassés, souvent blessés, emportant leurs rares biens ainsi que les soldats vaincus mais fiers de «la Retirada ». Il venait de visiter ces soldats dont parmi eux bon nombre de ses amis de combat, parqués sommairement dans des camps d'infortune.
Ces Catalans et Espagnols, qui s'étaient battus jusqu'au bout des privations et des souffrances endurées, étaient comme écrasés par le sentiment d'avoir été laissés presque seuls à lutter contre les fascismes, unis et comme pétrifiés par un destin d'injustice et d'amertume.
Mais ces premiers déchainements impunis d'injustices et de violences avaient comme ouverts la porte aux «trois furies» de la mythologie grecque et une semaine exactement après la conclusion du pacte de non-agression germano-soviétique, signé le 23 août 1939, par Molotov et Ribbentrop, les troupes allemandes se jetaient, dès le 1er septembre, sur la Pologne qu'elles écrasaient sous le nombre des stukas et des chars, en raison ce que le Général de Gaulle nomma ultérieurement « une force mécanique supérieure».
Une armée héroïque, mais bien moins puissante, était défaite. Et il ne nous en reste en guise de témoignage dérisoire que les images du cinéaste Andrei Wajda, nous montrant de jeunes cavaliers munis de lances se rendant au combat, à cheval, à la fin de cet été 1939, images d'une fallacieuse et vénéneuse beauté. Staline rendu avide par ce festin de peuples attaqua la Finlande, un mois après, le 30 septembre 1940, après s'être partagé, avec l'Allemagne hitlérienne, une partie de la Pologne. Depuis lors la « drôle de guerre » semblait en suspension, attendant pétrifiée dans rien faire les actes suivants de la tragédie européenne.

- Qu'est ce qui pouvait amener Silvio Trentin en ces jours de tragédie, à sacrifier à l'exercice d'une conférence donnée sur un poète italien né en 1798, plus d'un siècle avant ce nouvel embrasement de l'Europe qui mourut, si jeune, à trente-neuf ans ?
- Comment se fait-il que le juriste antifasciste exilé et le libraire militant devenu toulousain d'adoption, plus habitué à porter son éloquence reconnue dans les meetings organisés à Toulouse en soutien au Front à s'exprimer devant un cercle prestigieux de lettrés, comme pour magnifier la poésie même parmi ses sœurs et frères d'armes et de malheurs partagés ?
I °) L’opposition de tempéraments de Silvio Trentin et Giacomo Leopardi
L'intérêt porté par Silvio Trentin aux textes de Percy Shelley et au geste héroïco-romantique du poète Lauro de Bosis qui dépeignit dans son dernier texte le choix de sa mort héroïque pourrait nous laisser penser que le choix, en 1940, de Giacomo Leopardi comme sujet de médiation, s'inscrivait aussi dans une filiation romantique. Certes il y a bien entre ces deux personnalités si différentes que sont Giacomo Leopardi et Silvio Trentin une même imprégnation romantique. Le critique littéraire hors pair que fut Sainte-Beuve ne s'y est pourtant pas trompé. Dans l'un des premiers portraits faits en France de Leopardi, en 1844, dans la ***** des deux Mondes, Sainte-Beuve considère comme Leopardi comme un « Ancien » : (...) Brutus comme le dernier des anciens, mais c'est bien lui qui l'est. Il est triste comme un Ancien venu trop **** (...) Leopardi était né pour être positivement un Ancien, un homme de la Grèce héroïque ou de la Rome libre. »
Giacomo Leopardi vit au moment du plein essor du romantisme qui apparaît comme une réaction contre le formalisme de la pâle copie de l'Antique, de la sécheresse de la seule raison et de l'occultation de la sensibilité frémissante de la nature et des êtres. Mais s'il partage pleinement les obsessions des écrivains et poètes contemporains romantiques pour les héros solitaires, les lieux déserts, les femmes inaccessibles et la mort, Leopardi, rejette l'idée du salut par la religion et tout ce qui lui apparaît comme lié à l'esprit de réaction en se plaignant amèrement du caractère étroitement provincial et borné de ce qu'il nomme « l’aborrito e inabitabile Recanati ». En fait, la synthèse de Giacomo Leopardi est bien différente des conceptions d'un moyen âge idéalisé des romantiques. Elle s'efforce de dépasser le simple rationalisme à l'optimisme naïf, mais ne renie jamais l'aspiration aux « Lumières » qui correspond pour lui à sa passion tumultueuse pour les sciences. Il s'efforce, toutefois, comme par deux ponts dressés au travers de l'abime qui séparent les cultures et les passions de siècles si différents, de relier les idéaux des Antiques que sont le courage civique et la vertu avec les feux de la connaissance que viennent d'attiser les encyclopédistes. A cet effort de confluence des vertus des langues antiques et des sciences nouvelles se mêle une recherche constante de la lucidité qui le tient toujours comme oscillant sur les chemins escarpés de désillusions et aussi du rejet des espoirs fallacieux dans de nouvelles espérances d'un salut terrestre.
De même Silvio Trentin, de par sa haute formation juridique et son engagement constant dans les tragédies et péripéties quotidienne du militantisme, est **** du secours de la religion et de toute forme d'idéalisation du passé. Silvio Trentin reste pleinement un homme de progrès et d'idéal socialiste fortement teinté d'esprit libertaire pris à revers par la barbarie d'un siècle qui s'ouvre par la première guerre mondiale et la lutte inexpiable engagée entre la réaction des fascismes contre l'esprit des Lumières.
Mais, au-delà d'un parcours de vie très éloigné et d'un pessimisme historique premier et presque fondateur chez Leopardi qui l'oppose à l'obstination civique et démocratique de Silvio Trentin qui va jusqu'à prôner une utopie sociétale fondée sur l'autonomie, deux sentiments forts et des aspirations communes les font se rejoindre.

II °) Le même partage des désillusions et de la douleur :
Ce qui relie les existences si différentes de Giacomo Leopardi et de Silvio Trentin c'est une même expérience existentielle de la désillusion et de la douleur. Elle plonge ses racines chez Giacomo Leopardi dans une vie tronquée et comme recroquevillée par la maladie et un sentiment d'enfermement. Chez Silvio Trentin, c'est l'expérience historique même de la première moitié du vingtième siècle dont il est un des acteurs engagés qui provoque, non pas la désillusion, mais le constat lucide d'un terrible reflux historique qui culmine jusqu'à la chute de Mussolini et d'Hilter. A partir de retour dans sa patrie, le 4 septembre 1943, Silvio Trentin débute une période de cinq jours de vie intense et fiévreuse emplie de liberté et de bonheur, avant de devoir replonger dans la clandestinité, en raison de la prise de contrôle du Nord et du centre de l'Italie par l'armée allemande et ses alliés fascistes. Bien entendu il n'y a rien de comparable en horreur entre le sentiment d'un reflux des illusions causé par l'échec historique de la Révolution française et de son héritier infidèle l'Empire et le climat de réaction qui suit le congrès de Vienne et la violence implacable qui se déchaine en Europe en réaction à la tragédie de la première mondiale et à la Révolution bolchevique.


III °) Le partage de la souffrance par deux Esprits dissemblables :
Silvio Trentin retrace bien le climat commun des deux périodes : « Son œuvre se situe bien (...) dans cette Europe de la deuxième décade du XIXe siècle qui voit s'éteindre les dernières flammèches de la Grand Révolution et s'écrouler, dans un fracas de ruines, la folle aventure tentée par Bonaparte et se dresser impitoyablement sur son corps, à l'aide des baïonnettes et des potences, les solides piliers que la Sainte Alliance vient d'établir à Vienne. »
C'est donc durant deux périodes de reflux qu'ont vécu Giacomo Leopardi et Silvio Trentin avec pour effet d'entrainer la diffusion d'un grand pessimisme historique surtout parmi celles et ceux dont le tempérament et le métier est de penser et de décrire leur époque. Silvio Trentin a vu démocratie être progressivement étouffée, de 1922 à 1924, puis à partir de 1926, être brutalement écrasée en Italie. En 1933, il assisté à l'accession au gouvernement d'****** et à l'installation rapide d'un pouvoir impitoyable ouvrant des camps de concentration pour ses opposants et mettant en œuvre un antisémitisme d'Etat qui va basculer dans l'horreur. Il a personnellement observé, puis secouru, les républicains espagnols et catalans si peu aidés qu'ils ont fini par ployer sous les armes des dictatures fascistes, lesquelles ne ménagèrent jamais leurs appuis, argent, et armes et à leur allié Franco et à la « vieille Espagne ». Il a dû assurer personnellement la pénible tâche d'honorer ses amis tués, comme l'avocat républicain, Mario Angeloni, le socialiste Fernando de Rosa, son camarade de « Giustizia e Libertà », Libero Battistelli. Il a assisté à l'assassinat en France même de l'économiste Carlo Rosselli qui était son ami et qu'il estimait entre tous.

IV °) Sur le caractère de refuge ultime de la Poésie :
Silvio Trentin laisse percer la sensibilité et l'esprit d'un être sensible face aux inévitables limites des arts et techniques mises au service de l'émancipation humaine. A chaque époque pèsent sur les êtres humains les plus généreux les limites inévitables de toute création bridée par les préjugés, les égoïsmes et les peurs. Alors la poésie vient offrir à celles et ceux qui en souffrent le plus, une consolation et leur offre un univers largement ouvert à la magie créatrice des mots ou il n'est d'autres bornes que celles de la liberté et la créativité. C'est ce qui nous permet de comprendre qu'au temps où l'Espagne brulait et ou l'Europe se préparait à vivre l'une des époques les plus sombres de l'humanité, la fragile cohorte des poètes, tels Rafael Alberti, Juan Ramon Jiménez, Federico Garcia Lorca et Antonio Machado s'engagea comme les ruisseaux vont à la mer, aux côtés des peuples et des classes opprimées. Parmi les plus nobles et les plus valeureux des politiques, ceux qui ne se satisfont pas des effets de tribune ou des honneurs précaires, la poésie leur devient parfois indispensable ainsi que formule Silvio Trentin :
« [...] si la poésie est utile aux peuples libres, [...] elle est, en quelque sorte, indispensable — ainsi que l'oxygène aux êtres que menace l'asphyxie — aux peuples pour qui la liberté est encore un bien à conquérir] « [...] La poésie s'adresse aussi "à ceux parmi les hommes [...] qui ont fait l'expérience cruelle de la déception et de la douleur».
Le 16 03 2017 écrit par Paul Arrighi
This is not for substance
Depth, not pragmatic at all
emotional ******* when mentally I'm Lance Armstrong, wit blue ball

But wit *****,I mean thoughts, as I Tom Cruz through life, so an apology
Id owe myself if not against my policy
Cuz "I'm sorry" like Scientology

Don't make sense so astrology
Can try to map out my stars
I just hope Lady Luck shows up Before Chris brown, and she sees stars

What can I say, I can really charm
Like lucky charms I march mellow
I like girls who still say&count; their chubby bunnys...no marsh mellows

If I lost u there ....just mellow
like yellow,pop songs whorin out hello
So of course forced ******* lately seems endorsed ...pudding pop, jello

Can't be trusted bad enough kids aren't safe anywhere ...gone
I even over react at subway when my sons asked if he wants a foot long

I already know this is foolish
But the rule is ...the real fool is
Those schooled by the useless
at least I know I'm stupid

Taking it out of context, no contest
Your honor....Honest
That was the first time I promise
I hardly ever try to hit on prom kids

Wit tight grips to poke a Bonnet
Off the bun from poccohontis
When findin the island of *****
Oops "He Broke her *******"

That blood soaks on a sausage
....Just another day at the office
Where we process the obnoxious
til the world is my Hospice

A no knowledge college for knowledge to abolish the need
To be correct politically&bree;;
seeds Thatll bleed to succeed

Sp our goal, of bringing awareness
To the shortages pendin
As extinction of bent bananas grow
Straight, it's time to help bendin

bananas, but whats bananas is
ignoring real issues latched
To Muslim hate talks,instigated
Infiltrated so u won't go snap

When they send more of our kids to war, so if u hate, like they ask
When propaganda props the jenga, NVM...wait..look! Kim kardashian ***

That needs a cardigan...plaid
"Drugs drugs drugs! which are bad"
Ask your mom who made u at prom
Or ask your alcoholic abusive dad

Who thinks Itampons a small iPad
Where Dark and red bleeds
quoted Moses"a wifes rags a bonus, So like me  "part the Red Sea"

Will need are secure like cures
the government assures us do not
Really Exist like seniors ****, that
firmly sits, and not hip drop

implying the governments got
secrets but dont ask me ****
Cause wit metaphors, I'm never sure  
Maybe the govt has saggy ****

Some dictions descriptions givin has restriction or depiction's
equivocal, so ones vision of religion
Is another's flashback circumcision  

To an unforgiven rabbis hasty snip
No one Asked "may we strip"
The turtle neck ******* on your slim
priest teasing baby ****

But written permission maybe fit
When a baby's **** and crazy ****
Is so uncivil to fiddle and whittle the little middle, above my skittles it sits

And the initial riddle is, riddle this
What Is sprinkled with ****
And Often tinkles to spit ..
Full of wrinkles, it tickles... The hint?

If she swallowed and followed the
nutrients that hallows out ....
Ud still have wrinkles but it helps to single out,who's single⁢'s about

Time2see my psychologist who yells I need help...(yells) I need help!"
She said her head, lead her to bed
And said her brains dead &melts;

And to blame for her frame of mind
Is the frame of mine, it's the kind
That very rarely has thoughts that carry any logic&scare;; me but I'm

Just daring and not caring but im
sharing the mind of jerry
Where clowns fill towns with slide whistle sounds&priests; that marry

Donald trump And Carrie
Whos news was very scary
as Carrie had to carry a Kanye west hilter hybrid and Arbitrary

Is how arbitrary and arm pit hair be
Armed with hairy Italian yarn
That they wear as bare, but armed
Is bare **** arms that like bear arms

Bears a bears hair where arms
Are usually bare but bears harmed
Is how the thick hair I wear, where it's layered, but not the ****

Hair that impairs where my palms  
Look like they grow two beards
But it's not like i would blow deers
maybe Bambi...who knows were

Not gettin hypothetical to go near
How endearing a dear is it's queer as for my hairy palms I wrote them
Ahem, Dear palms: be calm I'm here

And I'm so sorry u resemble the
Essential pieces that are detrimental
For trump hair that trump wears but
His is authentic ******* Assembled

By the youngest child laborer, paid
less than the condoms for rapin her
So embezzle on levels of unethical
Devils black *** ...and kettle...sure

Let's move on to...Ernie, hey it's Bert
I don't discriminate
Support abortion, or the portion
supportin orphans who's cure

Is particular and par with a ****
Who's testicular inhibitors
Make him a prematurely Shirley
So surely he's early in visitors

So to recap the crap hid in were
Child labour jokes great!
Abortion, psychotic neurotic topics
******* that'll fill in ya, all the hate

Oh wait wait wait...Can't forget ****
Or what I call a bill Cosby date
Afternoon delight? You'll sleep past moon and right to the drowsy awake

State... Wait.. are u a ****? Great!
I never ***** one of those
That's enough Cosby dialogue
It's dyin off, so I'm signin off vogue

Strike a pose, like a ****** my
***** bled all up my skirt in
My ****** like I was al bundy,
****** as a ted bundy surgeon

So uncomfortable like twerkin
When you see 12 yr old butts
That makes me want to be free of
tv, but it makes r Kelly want to ***

So go hug or **** a tree
He'll, **** two, have a treesome
this abuse of my speechs freedom
Must stand alone cause these dumb

Words.. This world.. needs none
cheeses of diseases...egregious,
The weedless, read this,&say; Jesus
Is he nuts? It's Needless,

deep pits, of pre-mixed, ***-*****
Three ****... Please fix
demons *****, from a **** bleedin
Fresh out yeast infected sheep *****

Where we sit&read; this,
praise Jesus Allah and people
Cause were all just quirky, evil
Good, obnoxious naive deceitful

******* with **** smells that equal
Even if not the same
We all bleed, breed and feel pain
And love a good line of *******

No wait , ****, sometimes my brain
Can't contain the stupid
Do models use the same fingers to ******* that use to puke wit?

I know.... I'm ****** useless
An abused ego bruised nuisance
Like **** pics sent to fit chicks
When they want rich pics, so do this

Take pics of a receipt that u slip
From the machine you use, if
You really wanna know, if they'll
Blow whats in the pic u send, do it

Cause she'll blow all that u fit
In the pic u send her I'm sure
And if your still reading this,
Im meanin this,u need help..a cure

Mental stability, tranquility, and
The ability, to stop the instability
Convoluted, polluted, and stupid
Literature, it can cause infertility

And psychotic, psychosomatic,
Psychosis, voodoo and neurosis
poetry roaches Eye halitosis,
To erode the road wit your soul if

You ****-inue, reading soulless
Ambivalence, so belligerent
That insolence so Insignificant
Is magnificent,

A Malignant indignant, piglet, in a
predicament, that approaches
As I ******* my immaculate *****
So swallow this osmosis

insufficient like what I've written  or Tuberculosis, and oh ****!
The oppositions mission is fixing
The risen conditions, to position

***** induced, goblin puke
Gobblin through, all of the usual
Til I'm suitable for cubicles made of pharmaceuticals ...indubitable

Now I'm awful like waffles, made in a
bra full, of a mucus' nostril
putrid puke with stomach fluids,, a used ****** u chew in brothel

It's a cross between a re-run
Of *******'delinquence&bee; dung
Don't think Im gd ppls than be one

And my wise parting words
Are not the rise of farting nerds
Or pretentious self righteousness
Of those dry and artsy jerks
Lola Oct 2013
I don't know you but you have probably sat in a classroom at some point.
"Who was Adolf Hilter?"
"What is y = 9 + 2y? "
We spend so many hours perched on chairs and learning facts/equations that eventually will fade from our minds
Material that will need be useful in real and actual life
The real question is who are we?
Who am I really?
Am I the galaxy of freckles dusted on my nose?
Or the bruises etched on my skin from my tendency to drip over invisible molecules?
Research shows that every single one of us sees ourselves lightyears more attractive than we really are but at the end of the day, we aren't just mere flesh
Trends will fade, faith may dismissed, and love might only tear us in apart
So why do we **** time by scrutinizing ourselves and others, manifesting on our every flaw and lovers that will never hold us again?
I think the trick is to consume everything the universe has to offer us before it begins to gnaw on you
Feed off everything you find righteous
Relish literature
Become infatuated with nature instead of man
The sea, flowers and the sunset will never pierce your heart
The mountains and the stars will never judge
The only real way to truly live is to find peace with yourself
Find your strengths and know your limits
Indulge in whatever makes your heart swell
Be passionate about what you love or towards who you love
Because every second you just sit and try to **** time, your biological clock is ticking silently
I don't know you or your story but we both lack knowledge of when we will cease to exist
when our lungs will tighten and we will be reduced to nothing but shriveled bones
So take a chance
Go on a road trip
Call that person who has been on your mind for so long
Say hi to that pretty girl or boy who makes your heart stutter at the risk of being rejected
Each of us is currently at war with ourselves
And our every decision will determine what the outcome will be
Will it be a life of continued misery or will you live better, magnificent days with faded battle wounds and inner peace?
The ultimate choice is yours and so is this moment
Do something with it
if i had a gun i would have popped more heads than hilter could,
you may say im rude but at least i still believe in something good.
every morning i wake up some prefect making noise banging my door
its like he doesnt have a place in this world,
but if he knew he should have committed suicide the moment he woke up and looked into the mirror and it back at him.

so today i took my pen and in this poem i write more than pain
and i wil drop my pride and shout i aint the great,
bang in your face we shall all be dead one day.
i guess its true i aint scared any more thats why im writing again
to prove whats wrong right ,
and if you think i am crazy then yes i am and guess what
you aint so in a crazy world you are a fool.

if im gonna die from telling the truth you gonna die from listening to it,
i bet you dont even know why you are here sir.
im here to become a mouth piece for those people like your father oppress,
im gonna be a lawyer and im gonna stop it all
corruption starts here at high school when people like you are tolerated
not in this generation and not on my watch, you going down.
#TeenBoardingLife#my life
I just to that I did not write the Poem First They Came it was written because a German Pastor believed Hilter was a blessing from Jesus till Hilter startled attacking everyone that he did not like then the pastor startled voicing his disapproval which got him toss into jail after ww2 He wrote that poem.
ZACK GRAM Oct 2023
look in the mirror see what appears its clear im the ferror i shed a tear the end is near im not from here i was born in a single digit year 10k years take it from a peer dear my jet leer sirens going off terror fear lie an smoke look in the mirror

blood on my hands youre ******* sick its evident the past is pretence force more powerful then the presidents im **** near napolean an the earth my ship theres a twist in my hips when i unload this **** on everyone bare witness an return my lifeline to sanctions

im alive the dawning of a new beginning  you shall never walk over me with illuminatic presentations we will make you jews extinct an no bomb shall ever hold me prisoner in my babylon the world is in debt

you made me i give you birth you are saved its ok bless us we will not fail again a master plan across the holy lands extinguisher on my wrist bish best be disciplined or its detention

boss
hilter cree is alive an im coming for your head
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Juanita Beltran Jan 2019
Close your eyes,

Now imagine you are an immigrant family who came to America to improve your situation.

Eyes still closed?

Now imagine your family working odd jobs any jobs to improve their situation.
Eyes still closed?

Now imagine your family has grown and have children and are working to improved their situation.

Life has moved on, wars have gone and come. The wall in Germany was torn down uniting that country and the World.

Civil Rights did happen. But you might not know they way History repeats itself.

America has gone through 45 presidents. Our first black president made history, Yes 44 is still missed today.

Eyes still closed.

Now imagine your   children’s children have outlived you and working hard to improve their situation.

Eyes still closed?

Now imagine it is 2019 we have a president who has no clue what it is to struggle to make ends meet, pay bills, put food on the table, make the rent or mortgage.

Who wants to revert back to the days of Germany and build a wall to  separate families, to keep families out who are wanting that American life they hear so much about.

Eyes still closed?

Now imagine ICE agents have come to your families doors to deport them as to tell them they are no longer welcomed in America.

Their years of serving this country meant nothing and their years of building businesses and paying taxes now gone.

Now imagine their children being put in camps like the days of Hilter and not being cared for and some dying.

Wait now open your eyes! What do you see?

It’s our reality today.

Juanita Beltran
Rebecca Mar 2022
Wouldn't it be a shame...
If Mother Teresa and Hilter
are in the same place.
Not to share his darkness.
Hopefully to share her light.
Perhaps, he was a sick man
Who needed to be healed.
He was a bad man
who needed to be stopped.
Maybe if they are in the same place,
She has helped him heal.
Wouldn't it be a shame...
For bad not to know
the kindness of good
to only see the weakness.
Wouldn't it be a shame...
For goodness never to have
the opportunity to heal.

— The End —