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Vamika Sinha Mar 2016
one glance

and a story starts
spinning
on the turntable

your heart -
the needle dropped
'coup de foudre' is the French expression for 'love at first sight'. Its literal meaning is 'strike of lightning'
Blood on Cupid’s Arrow

There is blood on Cupid’s Arrow
From where I yanked it from my heart
I refuse to fall in love again
It makes for extremely painful art
Part twenty-three....
Eye of the Storm

It’s in the eye of my storm
That I find myself with you
Part twenty....
First Date

We promised a beach trip to each other
I count down the days, hours, and minutes
Til my release into your arms.
Third part....
selina Mar 2021
the sky needs to stop bawling
the weather outside does not help
whatever's happening up in heaven
should have solved itself by now

the storms are lovely, but i am tired
of being alone in a house for four
and here in a bed for two
and the one left behind is always me

the walls are crumbling now
they have been worn down for centuries
rain soaks the earth beneath me
this on my face is rain, not tears, i swear

standing alone in an open field
i am one with the universe
so when the lightning strikes
take me with you
[Coup de foudre]
//
A sudden unexpected event, especially
an emotional one; love at first sight

Now the question on my mind: is there any detail
to love at first sight; for the naked eye
finds pleasure in a **** body in silk or satin;
as he’s so anticipated of her, in a customary hot pose,

Deflowering the garden’s well protected rose
dropping her guard and unwrapping her sensual soul;
Soft lips as his chest- to the pleasure of a heart
still, what if love at first sight wasn’t so pure;
an enhancement of one’s value

An exaggerate beauty, a functional part’s wants
In the eyes of another, I have seen how much I desired them
as my own selfish needs- that was my love at first sight
Shapelessness of Love

I am a logical person
I think in polygons and geometry
But you come around and the shapes fall apart
Into meaningless squiggles on a page.
There is nothing more beautiful than the shapelessness of love.
Part twenty-five
Wedding Cake

I’m waiting for the day that I can shove wedding cake in your mouth
Eighteenth part....
Sharing an Umbrella

It starts with sharing an umbrella
And ends with sharing our lives
Part twenty-two
Dreaming in City Lights

I dream of you underneath the starry rural skies
And I can’t wait to dream with you ‘neath the bright city lights
Second Part....
lua Sep 2020
it was like a shock
at first
like lightning strikes
in the silence of midnight
breaking through the calm
like a raging storm
that thrashed and hurt
in white-gold veins
harsh against the clouds
an electric current
that creeps into my blood
and settles in my chest
when i first saw you.
Eternity

When I think of eternity
Your name comes to mind

If I had to choose whether
To give myself up or get rid of you,
I would be nothing more than a sigh on the breeze

If I had to choose between heatstroke
And losing you,
I’d be on the first plane to the Sahara

If I had to choose between you
And an eternity of life,
My dear, I would choose you

Every single time
Part twenty-eight; final part....
Show Your Love With Your Teeth

Show me the feral side of your love;
Show me the protective side, the carnal side
Show me love with your hands on my hips,
Your breath in my ears
Show me your love with your teeth
Seventeenth part....
Keeping Warm

The impatience for the beginning of us
Keeps me warm on cold winter nights
Ninth part....
Tenderness

Tenderness has never been my forte
But I am a spring flower for you
Fifteenth part....
We Consume What We Adore

We consume what we adore…
Maybe that is why I am so hungry for snippets of you
Fifth part....
Dancing at Midnight

Sitting with you is like dancing at midnight;
Quiet, serene, calming, and my favorite thing to do
Part twenty-seven
Dreamscape

Without you, my dreamscapes are barren and cold.
With you, they are indescribably beautiful and joyous
Seventh part....
Sur un écueil battu par la vague plaintive,
Le nautonier de **** voit blanchir sur la rive
Un tombeau près du bord par les flots déposé ;
Le temps n'a pas encor bruni l'étroite pierre,
Et sous le vert tissu de la ronce et du lierre
On distingue... un sceptre brisé !

Ici gît... point de nom !... demandez à la terre !
Ce nom ? il est inscrit en sanglant caractère
Des bords du Tanaïs au sommet du Cédar,
Sur le bronze et le marbre, et sur le sein des braves,
Et jusque dans le cœur de ces troupeaux d'esclaves
Qu'il foulait tremblants sous son char.

Depuis ces deux grands noms qu'un siècle au siècle annonce,
Jamais nom qu'ici-bas toute langue prononce
Sur l'aile de la foudre aussi **** ne vola.
Jamais d'aucun mortel le pied qu'un souffle efface
N'imprima sur la terre une plus forte trace,
Et ce pied s'est arrêté là !...

Il est là !... sous trois pas un enfant le mesure !
Son ombre ne rend pas même un léger murmure !
Le pied d'un ennemi foule en paix son cercueil !
Sur ce front foudroyant le moucheron bourdonne,
Et son ombre n'entend que le bruit monotone
D'une vague contre un écueil !

Ne crains rien, cependant, ombre encore inquiète,
Que je vienne outrager ta majesté muette.
Non. La lyre aux tombeaux n'a jamais insulté.
La mort fut de tout temps l'asile de la gloire.
Rien ne doit jusqu'ici poursuivre une mémoire.
Rien !... excepté la vérité !

Ta tombe et ton berceau sont couverts d'un nuage,
Mais pareil à l'éclair tu sortis d'un orage !
Tu foudroyas le monde avant d'avoir un nom !
Tel ce Nil dont Memphis boit les vagues fécondes
Avant d'être nommé fait bouilloner ses ondes
Aux solitudes de Memnom.

Les dieux étaient tombés, les trônes étaient vides ;
La victoire te prit sur ses ailes rapides
D'un peuple de Brutus la gloire te fit roi !
Ce siècle, dont l'écume entraînait dans sa course
Les mœurs, les rois, les dieux... refoulé vers sa source,
Recula d'un pas devant toi !

Tu combattis l'erreur sans regarder le nombre ;
Pareil au fier Jacob tu luttas contre une ombre !
Le fantôme croula sous le poids d'un mortel !
Et, de tous ses grands noms profanateur sublime,
Tu jouas avec eux, comme la main du crime
Avec les vases de l'autel.

Ainsi, dans les accès d'un impuissant délire
Quand un siècle vieilli de ses mains se déchire
En jetant dans ses fers un cri de liberté,
Un héros tout à coup de la poudre s'élève,
Le frappe avec son sceptre... il s'éveille, et le rêve
Tombe devant la vérité !

Ah ! si rendant ce sceptre à ses mains légitimes,
Plaçant sur ton pavois de royales victimes,
Tes mains des saints bandeaux avaient lavé l'affront !
Soldat vengeur des rois, plus grand que ces rois même,
De quel divin parfum, de quel pur diadème
L'histoire aurait sacré ton front !

Gloire ! honneur! liberté ! ces mots que l'homme adore,
Retentissaient pour toi comme l'airain sonore
Dont un stupide écho répète au **** le son :
De cette langue en vain ton oreille frappée
Ne comprit ici-bas que le cri de l'épée,
Et le mâle accord du clairon !

Superbe, et dédaignant ce que la terre admire,
Tu ne demandais rien au monde, que l'empire !
Tu marchais !... tout obstacle était ton ennemi !
Ta volonté volait comme ce trait rapide
Qui va frapper le but où le regard le guide,
Même à travers un cœur ami !

Jamais, pour éclaircir ta royale tristesse,
La coupe des festins ne te versa l'ivresse ;
Tes yeux d'une autre pourpre aimaient à s'enivrer !
Comme un soldat debout qui veille sous les armes,
Tu vis de la beauté le sourire ou les larmes,
Sans sourire et sans soupirer !

Tu n'aimais que le bruit du fer, le cri d'alarmes !
L'éclat resplendissant de l'aube sur tes armes !
Et ta main ne flattait que ton léger coursier,
Quand les flots ondoyants de sa pâle crinière
Sillonnaient comme un vent la sanglante poussière,
Et que ses pieds brisaient l'acier !

Tu grandis sans plaisir, tu tombas sans murmure !
Rien d'humain ne battait sous ton épaisse armure :
Sans haine et sans amour, tu vivais pour penser :
Comme l'aigle régnant dans un ciel solitaire,
Tu n'avais qu'un regard pour mesurer la terre,
Et des serres pour l'embrasser !

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S'élancer d'un seul bon au char de la victoire,
Foudroyer l'univers des splendeurs de sa gloire,
Fouler d'un même pied des tribuns et des rois ;
Forger un joug trempé dans l'amour et la haine,
Et faire frissonner sous le frein qui l'enchaîne
Un peuple échappé de ses lois !

Etre d'un siècle entier la pensée et la vie,
Emousser le poignard, décourager l'envie ;
Ebranler, raffermir l'univers incertain,
Aux sinistres clarté de ta foudre qui gronde
Vingt fois contre les dieux jouer le sort du monde,
Quel rêve ! et ce fut ton destin !...

Tu tombas cependant de ce sublime faîte !
Sur ce rocher désert jeté par la tempête,
Tu vis tes ennemis déchirer ton manteau !
Et le sort, ce seul dieu qu'adora ton audace,
Pour dernière faveur t'accorda cet espace
Entre le trône et le tombeau !

Oh ! qui m'aurait donné d'y sonder ta pensée,
Lorsque le souvenir de te grandeur passée
Venait, comme un remords, t'assaillir **** du bruit !
Et que, les bras croisés sur ta large poitrine,
Sur ton front chauve et nu, que la pensée incline,
L'horreur passait comme la nuit !

Tel qu'un pasteur debout sur la rive profonde
Voit son ombre de **** se prolonger sur l'onde
Et du fleuve orageux suivre en flottant le cours ;
Tel du sommet désert de ta grandeur suprême,
Dans l'ombre du passé te recherchant toi-même,
Tu rappelais tes anciens jours !

Ils passaient devant toi comme des flots sublimes
Dont l'oeil voit sur les mers étinceler les cimes,
Ton oreille écoutait leur bruit harmonieux !
Et, d'un reflet de gloire éclairant ton visage,
Chaque flot t'apportait une brillante image
Que tu suivais longtemps des yeux !

Là, sur un pont tremblant tu défiais la foudre !
Là, du désert sacré tu réveillais la poudre !
Ton coursier frissonnait dans les flots du Jourdain !
Là, tes pas abaissaient une cime escarpée !
Là, tu changeais en sceptre une invincible épée !
Ici... Mais quel effroi soudain ?

Pourquoi détournes-tu ta paupière éperdue ?
D'où vient cette pâleur sur ton front répandue ?
Qu'as-tu vu tout à coup dans l'horreur du passé ?
Est-ce d'une cité la ruine fumante ?
Ou du sang des humains quelque plaine écumante ?
Mais la gloire a tout effacé.

La gloire efface tout !... tout excepté le crime !
Mais son doigt me montrait le corps d'une victime ;
Un jeune homme! un héros, d'un sang pur inondé !
Le flot qui l'apportait, passait, passait, sans cesse ;
Et toujours en passant la vague vengeresse
Lui jetait le nom de Condé !...

Comme pour effacer une tache livide,
On voyait sur son front passer sa main rapide ;
Mais la trace du sang sous son doigt renaissait !
Et, comme un sceau frappé par une main suprême,
La goutte ineffaçable, ainsi qu'un diadème,
Le couronnait de son forfait !

C'est pour cela, tyran! que ta gloire ternie
Fera par ton forfait douter de ton génie !
Qu'une trace de sang suivra partout ton char !
Et que ton nom, jouet d'un éternel orage,
Sera par l'avenir ballotté d'âge en âge
Entre Marius et César !

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Tu mourus cependant de la mort du vulgaire,
Ainsi qu'un moissonneur va chercher son salaire,
Et dort sur sa faucille avant d'être payé !
Tu ceignis en mourant ton glaive sur ta cuisse,
Et tu fus demander récompense ou justice
Au dieu qui t'avait envoyé !

On dit qu'aux derniers jours de sa longue agonie,
Devant l'éternité seul avec son génie,
Son regard vers le ciel parut se soulever !
Le signe rédempteur toucha son front farouche !...
Et même on entendit commencer sur sa bouche
Un nom !... qu'il n'osait achever !

Achève... C'est le dieu qui règne et qui couronne !
C'est le dieu qui punit ! c'est le dieu qui pardonne !
Pour les héros et nous il a des poids divers !
Parle-lui sans effroi ! lui seul peut te comprendre !
L'esclave et le tyran ont tous un compte à rendre,
L'un du sceptre, l'autre des fers !

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Son cercueil est fermé ! Dieu l'a jugé ! Silence !
Son crime et ses exploits pèsent dans la balance :
Que des faibles mortels la main n'y touche plus !
Qui peut sonder, Seigneur, ta clémence infinie ?
Et vous, fléaux de Dieu ! qui sait si le génie
N'est pas une de vos vertus ?...
Promises

We were nothing but broken promises
And jagged lies, searching for someone
To make us whole
Twelfth part....
Mornings Together

I’m tired of the nights together;
I want the intimacy of watching the rising sun with you
Part twenty-four....
Your Name in All of My Poems

No matter what I write, you influence me
It’s your voice reading the words in my head
It’s your breath in the wind
And I find your name in all of my poems
Part nineteen
Worship

My darling, the angels themselves
Could sing your praises and it wouldn’t
Be considered blasphemous
Part twenty-one....
He noticed her way out into the crowd
When he saw her smile it was as if everyone else around him disappeared
He felt the urge to talk to her
He wanted to touch her
Not in a ****** way
He wanted proof that who he was looking at was not a hallucination
He waited until she was sitting alone with her drink
He walked up to her
Stuck out his hand and introduced himself
She took his hand and as soon as their palms touched
He experienced something he never felt before
His blood turned cold
He had goosebumps rising on every inch of his body
The only noise he heard was his heart beating
He forgot how to breathe
Time literally stood still once their hands met each other
Without thinking he stared at her intently and said

"I want to know you
I want to know everything about you
I want to know what kind of music gives you chills
I want to know what your passions are
I want to know what you look like when you first wake up in the morning
I want to hear your laugh
I want to make you hot chocolate on a rainy day
I want to carry you into the ocean
and kiss you as the waves dance around us
I want to do everything and anything that makes you happy
so that the spark in your eye never goes away
I want to know you on the outside
I want to know you on the inside
I want to know your flaws so I can love them
I want to know what makes you cry
so I can protect you from pain because you are way too beautiful to cry
I want to know your heart
I want to know your mind
I want to love everything that makes you...you
Can I know you?
It would be an honor to know you"

He had no idea why he said all that he said
He didn't regret saying any of it though
As he turned to walk away
Convinced he had scared her off
She took his arm lightly and said

"It is nice to meet you
It would be an honor to know you too"


This poem is dedicated to my Mother and Mike, the wonderful man that makes her happy.
WRITTEN BY: Mandie Michelle Sanders
WRITTEN ON: September. 30, 2015 Wednesday 4:02 PM
Never Look Away

If I could, I would get lost in your eyes
And never look away
Sixth part....
Devotional

These poems are my devotional to you
They’re my way of keeping myself honest
My affirmation that I am yours for however
Long you wish me to stay
Fourth part....
Hunting Down Love

I tried hunting down love, but it always slipped away
Never getting caught in my snares.
I found I had to sit quietly and wait for it to come to me,
Trusting and willing to give me a chance
Tenth part....
April Lorenzo May 2015
Un, deux, trois
Je peux voir la lune ce soir.
Les étoiles: un, deux, trois.
Je ne peux pas compter
le bouquet des étoiles.

Voilà, ils sont infinis.

Le temps va arrêter,
maintenant, cette heure, cette seconde
avec moins des personnes.
Le moment ne terminera pas.

Voilà, il est infini.

Finalement, les étoiles, je peux compter.
Un, deux. Seulement deux.
Tes yeux, mes étoiles.

Voilà, tu es infini.

J'ai le coup de foudre pour toi,
sous le ciel ce soir.
Un, deux, trois,
Tu as le coup de foudre pour moi.

Voilà, nous sommes infinis.
I wrote this poem for a class requirement and it got selected for « Printemps des Poètes 2013 » organized by l'Alliance française de Manille. You can go use google translate. It's actually decent if you traslate it there except for the last stanza. You'll get the gist of it tho. But if you want the legitimate translation, message me.
Across Time Zones

My love for you is stronger than my lack of understanding regarding time zones
Part twenty-six....
My Heart and a Space for Yours

There’s a space in my chest next to my heart
It’s the perfect size for yours to fit safe and sound
Thirteenth part....
Your Harbor

When it all becomes too much,
I can be your safe harbor
Sixteenth part....
Your Eyes, In Every Life

I would know your eyes in every life
In every incarnation, I would find you
Part eight....
Ainsi, quand l'aigle du tonnerre
Enlevait Ganymède aux cieux,
L'enfant, s'attachant à la terre,
Luttait contre l'oiseau des dieux ;
Mais entre ses serres rapides
L'aigle pressant ses flancs timides,
L'arrachait aux champs paternels ;
Et, sourd à la voix qui l'implore,
Il le jetait, tremblant encore,
Jusques aux pieds des immortels.

Ainsi quand tu fonds sur mon âme,
Enthousiasme, aigle vainqueur,
Au bruit de tes ailes de flamme
Je frémis d'une sainte horreur ;
Je me débats sous ta puissance,
Je fuis, je crains que ta présence
N'anéantisse un coeur mortel,
Comme un feu que la foudre allume,
Qui ne s'éteint plus, et consume
Le bûcher, le temple et l'autel.

Mais à l'essor de la pensée
L'instinct des sens s'oppose en vain ;
Sous le dieu, mon âme oppressée
Bondit, s'élance, et bat mon sein.
La foudre en mes veines circule
Etonné du feu qui me brûle.
Je l'irrite en le combattant,
Et la lave de mon génie
Déborde en torrents d'harmonie,
Et me consume en s'échappant.

Muse, contemple ta victime !
Ce n'est plus ce front inspiré,
Ce n'est plus ce regard sublime
Qui lançait un rayon sacré :
Sous ta dévorante influence,
A peine un reste d'existence
A ma jeunesse est échappé.
Mon front, que la pâleur efface,
Ne conserve plus que la trace
De la foudre qui m'a frappé.

Heureux le poète insensible !
Son luth n'est point baigné de pleurs,
Son enthousiasme paisible
N'a point ces tragiques fureurs.
De sa veine féconde et pure
Coulent, avec nombre et mesure,
Des ruisseaux de lait et de miel ;
Et ce pusillanime Icare,
Trahi par l'aile de Pindare,
Ne retombe jamais du ciel.

Mais nous, pour embraser les âmes,
Il faut brûler, il faut ravir
Au ciel jaloux ses triples flammes.
Pour tout peindre, il faut tout sentir.
Foyers brûlants de la lumière,
Nos coeurs de la nature entière
Doivent concentrer les rayons ;
Et l'on accuse notre vie !
Mais ce flambeau qu'on nous envie
S'allume au feu des passions.

Non, jamais un sein pacifique
N'enfanta ces divins élans,
Ni ce désordre sympathique
Qui soumet le monde à nos chants.
Non, non, quand l'Apollon d'Homère
Pour lancer ses traits sur la terre,
Descendait des sommets d'Eryx,
Volant aux rives infernales,
Il trempait ses armes fatales
Dans les eaux bouillantes du Styx.

Descendez de l'auguste cime
Qu'indignent de lâches transports !
Ce n'est que d'un luth magnanime
Que partent les divins accords.
Le coeur des enfants de la lyre
Ressemble au marbre qui soupire
Sur le sépulcre de Memnon ;
Pour lui donner la voix et l'âme,
Il faut que de sa chaste flamme
L'oeil du jour lui lance un rayon.

Et tu veux qu'éveillant encore
Des feux sous la cendre couverts
Mon reste d'âme s'évapore
En accents perdus dans les airs !
La gloire est le rêve d'une ombre ;
Elle a trop retranché le nombre
Des jours qu'elle devait charmer.
Tu veux que je lui sacrifie
Ce dernier souffle de ma vie !
Je veux le garder pour aimer !
Luna Jan 2015
thursdays are special
not because of some superstition or tradition
but because it's that one day of the week
our schedules allow us to meet
not in between classes like the rest of the other days
it's a day we have, more or less, to ourselves

on thursdays we go out to the restaurant
where strange things have happened
we watch a movie
may it be in theaters
or through the glass of your laptop screen
sometimes we just lie on your bed
until our heartbeats sing the other to sleep

i like thursdays
but i know you haven't been your best lately
like the whole world is swallowing you whole
and everything leads you to jump off the 25th floor
but please don't go
we still have adventures to go on
giants to conquer
movies to watch
strange moments to experience
we still have more thursdays together
Ah ! si j'avais des paroles,
Des images, des symboles,
Pour peindre ce que je sens !
Si ma langue, embarrassée
Pour révéler ma pensée,
Pouvait créer des accents !

Loi sainte et mystérieuse !
Une âme mélodieuse
Anime tout l'univers ;
Chaque être a son harmonie,
Chaque étoile son génie,
Chaque élément ses concerts.

Ils n'ont qu'une voix, mais pure,
Forte comme la nature,
Sublime comme son Dieu ;
Et, quoique toujours la même,
Seigneur, cette voix suprême
Se fait entendre en tout lieu.

Quand les vents sifflent sur l'onde,
Quand la mer gémit ou gronde,
Quand la foudre retentit,
Tout ignorants que nous sommes,
Qui de nous, enfants des hommes,
Demande ce qu'ils ont dit ?

L'un a dit : « Magnificence ! »
L'autre : « Immensité ! puissance ! »
L'autre : « Terreur et courroux ! »
L'un a fui devant sa face,
L'autre a dit : « Son ombre passe :
Cieux et terre, taisez-vous ! »

Mais l'homme, ta créature,
Lui qui comprend la nature,
Pour parler n'a que des mots,
Des mots sans vie et sans aile,
De sa pensée immortelle
Trop périssables échos !

Son âme est comme l'orage
Qui gronde dans le nuage
Et qui ne peut éclater,
Comme la vague captive
Qui bat et blanchit sa rive
Et ne peut la surmonter.

Elle s'use et se consume
Comme un aiglon dont la plume
N'aurait pas encor grandi,
Dont l'œil aspire à sa sphère,
Et qui rampe sur la terre
Comme un reptile engourdi.

Ah ! ce qu'aux anges j'envie
N'est pas l'éternelle vie,
Ni leur glorieux destin :
C'est la lyre, c'est l'organe
Par qui même un cœur profane
Peut chanter l'hymne sans fin !

Quelque chose en moi soupire,
Aussi doux que le zéphyr
Que la nuit laisse exhaler,
Aussi sublime que l'onde,
Ou que la foudre qui gronde ;
Et mon cœur ne peut parler !

Océan, qui sur tes rives
Épands tes vagues plaintives,
Rameaux murmurants des bois,
Foudre dont la nue est pleine,
Ruisseaux à la molle haleine,
Ah ! si j'avais votre voix !

Si seulement, ô mon âme,
Ce Dieu dont l'amour t'enflamme
Comme le feu, l'aquilon,
Au zèle ardent qui t'embrase
Accordait, dans une extase,
Un mot pour dire son nom !

Son nom, tel que la nature
Sans parole le murmure,
Tel que le savent les deux ;
Ce nom que J'aurore voile,
Et dont l'étoile à l'étoile
Est l'écho mélodieux ;

Les ouragans, le tonnerre,
Les mers, les feux et la terre,
Se tairaient pour l'écouter ;
Les airs, ravis de l'entendre,
S'arrêteraient pour l'apprendre,
Les deux pour le répéter.

Ce nom seul, redit sans cesse,
Soulèverait ma tristesse
Dans ce vallon de douleurs ;
Et je dirais sans me plaindre :
« Mon dernier jour peut s'éteindre,
J'ai dit sa gloire, et je meurs ! »
Kissing at a Stoplight

Imagine….
Kissing at a stoplight
And ******* off everyone behind us
Eleventh part....
Paul d'Aubin Jan 2014
La Llorona

(ce poéme écrit après avoir écouté la chanson est
dédié à Frida Kahlo et à Joan Baez)

Sur les remparts de Tenochtitlan
tu ne sors qu'à la nuit couchante
les nuits ou la lune est orange tourne
rouge de sang et d'amertume.
Tu fais briller ta chevelure
de geai, tel un diamant noir,
ton nom est "Llorona la belle"
qui nous appelle de ses pleurs.
Et tente de nous attirer
Avec sa voix rauque et ses pleurs.

Tu annonces la venue de ceux
par qui la mort doit advenir.
Car telle est ta prophétie
magicienne, du Monde Indien.
Surtout passant, ferme les yeux
et retiens ton amour naissant
car la Llorona ne vient pas
pour te serrer dans ses bras
et te donner sa douce peau,
Ni te couvrir de baisers.

Elle se fait messagère de malheur.
Et annonce les temps nouveaux
D’où surgiront les hommes barbus, bardés de fer
avec ces animaux fabuleux
Et leur bâton de foudre et de tonnerre
qui tuent mieux que la guerre fleurie.
Son chant est hymne funèbre
ou la prophétie s'accomplit
dans les cliquetis d’acier,
la maudite soif de l’or
et le feu des bûchers.

Garde toi de suivre « la pleureuse »
qui t'annonce les jours maudits,
ou le sang indien va couler
et le Peuple être mis en servage.
Loran ta beauté est venin
cartes présages sont les flèches
que nous lancent les "temps nouveaux".
Pleurons, tous, notre liberté
et les jours de cendre venus,
et la chute des Dieux serpents.

Paul Arrighi, Toulouse
(ce poéme écrit après avoir écouté la chanson est
dédié à Frida Kahlo et à Joan Baez)

— The End —