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Pea Jul 2014
Tonight i can't write any sad poem, let alone the saddest one. But, typing this makes me realize, how sad this font is. Oh, Eliot, why did you? It looks like it needs a warm hug despite its fear of touch. Oh, oh my, you didn't know it is scared of being touched? It never told you? How insensitive of you. It has told you all, but you refused to listen to the silences. Ah. Why at times like this i remember Dave Pelzer.

I once read a story about this boy. No, not Dave Pelzer. I don't remember his name. But i remember him. He didn't like to be touched. His dad respected it and didn't ever hug him. Instead they spread their fingers out in a fan and connected them to show their love. Slight touch was okay. And enough. The boy knew he was loved.

Um, so, you know, i couldn't find this font's fingers. Can you please tell it that it is loved?

But. But this font is too sad. It will not believe you. Not now. Not later. Not ever. Knowing this makes me sad. But i can't write it out. I am not Pablo Neruda. Tonight i just can't write any poem, let alone a sad one, let alone the saddest one.

Let this font speak it all.
Lexi Vinton May 2013
She typed her poems in size 6 font
afraid of someone
reading over her shoulder.

She was a writer
afraid to share what she had written.

She knew
that she had revealed too much of herself
too much of the part of herself
that she keeps hidden,
suppressed.

To have someone read what she wrote
and know about her,
terrified her.

Yet she kept writing
knowing that it was what she wanted to do,
what she had to do.

If she didn't write,
no one would ever know anything
about her.

So she wrote
and proofread
deciding how much of herself
to reveal.

She would delete
and modify
until it seemed as if she was
an anonymous poet.

Yet someone always could tell
that it was her
doing the writing.

So she shared her poem
anyways.
À MADEMOISELLE LOUISE B.

I.

- Ainsi donc rien de grand, rien de saint, rien de pur,
Rien qui soit digne, ô ciel ! de ton regret d'azur !
Rien qui puisse anoblir le vil siècle où nous sommes,
Ne sortira du cœur de l'homme enfant des hommes !
Homme ! esprit enfoui sous les besoins du corps !
Ainsi, jouir ; descendre à tâtons chez les morts ;
Être à tout ce qui rampe, à tout ce qui s'envole,
A l'intérêt sordide, à la vanité folle ;
Ne rien savoir - qu'emplir, sans souci du devoir,
Une charte de mots ou d'écus un comptoir ;
Ne jamais regarder les voûtes étoilées ;
Rire du dévouement et des vertus voilées ;
Voilà ta vie, hélas ! et tu n'as, nuit et jour,
Pour espoir et pour but, pour culte et pour amour,
Qu'une immonde monnaie aux carrefours traînée
Et qui te laisse aux mains sa rouille empoissonnée !
Et tu ne comprends pas que ton destin, à toi,
C'est de penser ! c'est d'être un mage et d'être un roi ;
C'est d'être un alchimiste alimentant la flamme
Sous ce sombre alambic que tu nommes ton âme,
Et de faire passer par ce creuset de feu
La nature et le monde, et d'en extraire Dieu !

Quoi ! la brute a sa sphère et l'éléments sa règle !
L'onde est au cormoran et la neige est à l'aigle.
Tout a sa région, sa fonction, son but.
L'écume de la mer n'est pas un vain rebut ;
Le flot sait ce qu'il fait ; le vent sait qui le pousse ;
Comme un temple où toujours veille une clarté douce,
L'étoile obéissante éclaire le ciel bleu ;
Le lys s'épanouit pour la gloire de Dieu ;
Chaque matin, vibrant comme une sainte lyre,
L'oiseau chante ce nom que l'aube nous fait lire.
Quoi ! l'être est plein d'amour, le monde est plein de foi
Toute chose ici-bas suit gravement sa loi,
Et ne sait obéir, dans sa fierté divine,
L'oiseau qu'à son instinct, l'arbre qu'à sa racine !
Quoi ! l'énorme océan qui monte vers son bord,
Quoi ! l'hirondelle au sud et l'aimant vers le nord
La graine ailée allant au **** choisir sa place,
Le nuage entassé sur les îles de glace,
Qui, des cieux tout à coup traversant la hauteur,
Croule au souffle d'avril du pôle à l'équateur,
Le glacier qui descend du haut des cimes blanches,
La sève qui s'épand dans les fibres des branches,
Tous les objets créés, vers un but sérieux,
Les rayons dans les airs, les globes dans les cieux,
Les fleuves à travers les rochers et les herbes,
Vont sans se détourner de leurs chemins superbes !
L'homme a seul dévié ! - Quoi ! tout dans l'univers,
Tous les êtres, les monts, les forêts, les prés verts,
Le jour dorant le ciel, l'eau lavant les ravines,
Ont encore, comme au jour où de ses mains divines
Jéhova sur Adam imprima sa grandeur,
Toute leur innocence et toute leur candeur !
L'homme seul est tombé !- Fait dans l'auguste empire
Pour être le meilleur, il en devient le pire,
Lui qui devait fleurir comme l'arbre choisi,
Il n'est plus qu'un tronc vil au branchage noirci,
Que l'âge déracine et que le vice effeuille,
Dont les rameaux n'ont pas de fruit que Dieu recueille,
Où jamais sans péril nous ne nous appuyons,
Où la société greffe les passions !
Chute immense ! il ignore et nie, ô providence !
Tandis qu'autour de lui la création pense !

Ô honte ! en proie aux sens dont le joug l'asservit,
L'homme végète auprès de la chose qui vit !

II.

Comme je m'écriais ainsi, vous m'entendîtes ;
Et vous, dont l'âme brille en tout ce que vous dites,
Vous tournâtes alors vers moi paisiblement
Votre sourire triste, ineffable et calmant :

- L'humanité se lève, elle chancelle encore,
Et, le front baigné d'ombre, elle va vers l'aurore.
Tout l'homme sur la terre a deux faces, le bien
Et le mal. Blâmer tout, c'est ne comprendre rien.
Les âmes des humains d'or et de plomb sont faites.
L'esprit du sage est grave, et sur toutes les têtes
Ne jette pas sa foudre au hasard en éclats.
Pour le siècle où l'on vit - comme on y souffre, hélas ! -
On est toujours injuste, et tout y paraît crime.
Notre époque insultée a son côté sublime.
Vous l'avez dit vous-même, ô poète irrité ! -

Dans votre chambre, asile illustre et respecté,
C'est ainsi que, sereine et simple, vous parlâtes.
Votre front, au reflet des damas écarlates,
Rayonnait, et pour moi, dans cet instant profond,
Votre regard levé fit un ciel du plafond.

L'accent de la raison, auguste et pacifique,
L'équité, la pitié, la bonté séraphique,
L'oubli des torts d'autrui, cet oubli vertueux
Qui rend à leur insu les fronts majestueux,
Donnaient à vos discours, pleins de clartés si belles,
La tranquille grandeur des choses naturelles,
Et par moments semblaient mêler à votre voix
Ce chant doux et voilé qu'on entend dans les bois.

III.

Pourquoi devant mes yeux revenez-vous sans cesse,
Ô jours de mon enfance et de mon allégresse ?
Qui donc toujours vous rouvre en nos cœurs presque éteints
Ô lumineuse fleur des souvenirs lointains ?

Oh ! que j'étais heureux ! oh ! que j'étais candide !
En classe, un banc de chêne, usé, lustré, splendide,
Une table, un pupitre, un lourd encrier noir,
Une lampe, humble sœur de l'étoile du soir,
M'accueillaient gravement et doucement. Mon maître,
Comme je vous l'ai dit souvent, était un prêtre
A l'accent calme et bon, au regard réchauffant,
Naïf comme un savant, malin comme un enfant,
Qui m'embrassait, disant, car un éloge excite :
- Quoiqu'il n'ait que neuf ans, il explique Tacite. -
Puis près d'Eugène, esprit qu'hélas ! Dieu submergea,
Je travaillais dans l'ombre, - et je songeais déjà.

Tandis que j'écrivais, - sans peur, mais sans système,
Versant le barbarisme à grands flots sur le thème,
Inventant les auteurs de sens inattendus,
Le dos courbé, le front touchant presque au Gradus, -
Je croyais, car toujours l'esprit de l'enfant veille,
Ouïr confusément, tout près de mon oreille,
Les mots grecs et latins, bavards et familiers,
Barbouillés d'encre, et gais comme des écoliers,
Chuchoter, comme font les oiseaux dans une aire,
Entre les noirs feuillets du lourd dictionnaire.
Bruits plus doux que le bruit d'un essaim qui s'enfuit,
Souffles plus étouffés qu'un soupir de la nuit,
Qui faisaient par instants, sous les fermoirs de cuivre,
Frissonner vaguement les pages du vieux livre !

Le devoir fait, légers comme de jeunes daims,
Nous fuyions à travers les immenses jardins,
Éclatant à la fois en cent propos contraires.
Moi, d'un pas inégal je suivais mes grands frères ;
Et les astres sereins s'allumaient dans les cieux,
Et les mouches volaient dans l'air silencieux,
Et le doux rossignol, chantant dans l'ombre obscure,
Enseignait la musique à toute la nature,
Tandis qu'enfant jaseur aux gestes étourdis,
Jetant partout mes yeux ingénus et hardis
D'où jaillissait la joie en vives étincelles,
Je portais sous mon bras, noués par trois ficelles,
Horace et les festins, Virgile et les forêts,
Tout l'Olympe, Thésée, Hercule, et toi Cérès,
La cruelle Junon, Lerne et l'hydre enflammée,
Et le vaste lion de la roche Némée.

Mais, lorsque j'arrivais chez ma mère, souvent,
Grâce au hasard taquin qui joue avec l'enfant,
J'avais de grands chagrins et de grandes colères.
Je ne retrouvais plus, près des ifs séculaires,
Le beau petit jardin par moi-même arrangé.
Un gros chien en passant avait tout ravagé.
Ou quelqu'un dans ma chambre avait ouvert mes cages,
Et mes oiseaux étaient partis pour les bocages,
Et, joyeux, s'en étaient allés de fleur en fleur
Chercher la liberté bien ****, - ou l'oiseleur.
Ciel ! alors j'accourais, rouge, éperdu, rapide,
Maudissant le grand chien, le jardinier stupide,
Et l'infâme oiseleur et son hideux lacet,
Furieux ! - D'un regard ma mère m'apaisait.

IV.

Aujourd'hui, ce n'est pas pour une cage vide,
Pour des oiseaux jetés à l'oiseleur avide,
Pour un dogue aboyant lâché parmi les fleurs,
Que mon courroux s'émeut. Non, les petits malheurs
Exaspèrent l'enfant ; mais, comme en une église,
Dans les grandes douleurs l'homme se tranquillise.
Après l'ardent chagrin, au jour brûlant pareil,
Le repos vient au cœur comme aux yeux le sommeil.
De nos maux, chiffres noirs, la sagesse est la somme.
En l'éprouvant toujours, Dieu semble dire à l'homme :
- Fais passer ton esprit à travers le malheur ;
Comme le grain du crible, il sortira meilleur. -
J'ai vécu, j'ai souffert, je juge et je m'apaise.
Ou si parfois encor la colère mauvaise
Fait pencher dans mon âme avec son doigt vainqueur
La balance où je pèse et le monde et mon cœur ;
Si, n'ouvrant qu'un seul œil, je condamne et je blâme,
Avec quelques mots purs, vous, sainte et noble femme,
Vous ramenez ma voix qui s'irrite et s'aigrit
Au calme sur lequel j'ai posé mon esprit ;
Je sens sous vos rayons mes tempêtes se taire ;
Et vous faites pour l'homme incliné, triste, austère,
Ce que faisait jadis pour l'enfant doux et beau
Ma mère, ce grand cœur qui dort dans le tombeau !

V.

Écoutez à présent. - Dans ma raison qui tremble,
Parfois l'une après l'autre et quelquefois ensemble,
Trois voix, trois grandes voix murmurent.

L'une dit :
- « Courrouce-toi, poète. Oui, l'enfer applaudit
Tout ce que cette époque ébauche, crée ou tente.
Reste indigné. Ce siècle est une impure tente
Où l'homme appelle à lui, voyant le soir venu,
La volupté, la chair, le vice infâme et nu.
La vérité, qui fit jadis resplendir Rome,
Est toujours dans le ciel ; l'amour n'est plus dans l'homme.
« Tout rayon jaillissant trouve tout œil fermé.
Oh ! ne repousse pas la muse au bras armé
Qui visitait jadis comme une austère amie,
Ces deux sombres géants, Amos et Jérémie !
Les hommes sont ingrats, méchants, menteurs, jaloux.
Le crime est dans plusieurs, la vanité dans tous ;
Car, selon le rameau dont ils ont bu la sève,
Ils tiennent, quelques-uns de Caïn, et tous d'Ève.

« Seigneur ! ta croix chancelle et le respect s'en va.
La prière décroît. Jéhova ! Jéhova !
On va parlant tout haut de toi-même en ton temple.
Le livre était la loi, le prêtre était l'exemple ;
Livre et prêtre sont morts. Et la foi maintenant,
Cette braise allumée à ton foyer tonnant,
Qui, marquant pour ton Christ ceux qu'il préfère aux autres,
Jadis purifiait la lèvre des apôtres,
N'est qu'un charbon éteint dont les petits enfants
Souillent ton mur avec des rires triomphants ! » -

L'autre voix dit : - « Pardonne ! aime ! Dieu qu'on révère,
Dieu pour l'homme indulgent ne sera point sévère.
Respecte la fourmi non moins que le lion.
Rêveur ! rien n'est petit dans la création.
De l'être universel l'atome se compose ;
Dieu vit un peu dans tout, et rien n'est peu de chose.
Cultive en toi l'amour, la pitié, les regrets.
Si le sort te contraint d'examiner de près
L'homme souvent frivole, aveugle et téméraire,
Tempère l'œil du juge avec les pleurs du frère.
Et que tout ici-bas, l'air, la fleur, le gazon ;
Le groupe heureux qui joue au seuil de ta maison ;
Un mendiant assis à côté d'une gerbe ;
Un oiseau qui regarde une mouche dans l'herbe ;
Les vieux livres du quai, feuilletés par le vent,
D'où l'esprit des anciens, subtil, libre et vivant,
S'envole, et, souffle errant, se mêle à tes pensées ;
La contemplation de ces femmes froissées
Qui vivent dans les pleurs comme l'algue dans l'eau ;
L'homme, ce spectateur ; le monde, ce tableau ;
Que cet ensemble auguste où l'insensé se blase
Tourne de plus en plus ta vie et ton extase
Vers l'œil mystérieux qui nous regarde tous,
Invisible veilleur ! témoin intime et doux !
Principe ! but ! milieu ! clarté ! chaleur ! dictame !
Secret de toute chose entrevu par toute l'âme !
« N'allume aucun enfer au tison d'aucun feu.
N'aggrave aucun fardeau. Démontre l'âme et Dieu,
L'impérissable esprit, la tombe irrévocable ;
Et rends douce à nos fronts, que souvent elle accable,
La grande main qui grave en signes immortels
JAMAIS ! sur les tombeaux ; TOUJOURS ! sur les autels. »

La troisième voix dit : - « Aimer ? haïr ? qu'importe !
Qu'on chante ou qu'on maudisse, et qu'on entre ou qu'on sorte,
Le mal, le bien, la mort, les vices, les faux dieux,
Qu'est-ce que tout cela fait au ciel radieux ?
La végétation, vivante, aveugle et sombre,
En couvre-t-elle moins de feuillages sans nombre,
D'arbres et de lichens, d'herbe et de goëmons,
Les prés, les champs, les eaux, les rochers et les monts ?
L'onde est-elle moins bleue et le bois moins sonore ?
L'air promène-t-il moins, dans l'ombre et dans l'aurore,
Sur les clairs horizons, sur les flots décevants,
Ces nuages heureux qui vont aux quatre vents ?
Le soleil qui sourit aux fleurs dans les campagnes,
Aux rois dans les palais, aux forçats dans les bagnes,
Perd-il, dans la splendeur dont il est revêtu,
Un rayon quand la terre oublie une vertu ?
Non, Pan n'a pas besoin qu'on le prie et qu'on l'aime.
Ô sagesse ! esprit pur ! sérénité suprême !
Zeus ! Irmensul ! Wishnou ! Jupiter ! Jéhova !
Dieu que cherchait Socrate et que Jésus trouva !
Unique Dieu ! vrai Dieu ! seul mystère ! seule âme !
Toi qui, laissant tomber ce que la mort réclame,
Fis les cieux infinis pour les temps éternels !
Toi qui mis dans l'éther plein de bruits solennels,
Tente dont ton haleine émeut les sombres toiles,
Des millions d'oiseaux, des millions d'étoiles !
Que te font, ô Très-Haut ! les hommes insensés,
Vers la nuit au hasard l'un par l'autre poussés,
Fantômes dont jamais tes yeux ne se souviennent,
Devant ta face immense ombres qui vont et viennent ! »

VI.

Dans ma retraite obscure où, sous mon rideau vert,
Luit comme un œil ami maint vieux livre entrouvert,
Où ma bible sourit dans l'ombre à mon Virgile,
J'écoute ces trois voix. Si mon cerveau fragile
S'étonne, je persiste ; et, sans peur, sans effroi,
Je les laisse accomplir ce qu'elles font en moi.
Car les hommes, troublés de ces métamorphoses,
Composent leur sagesse avec trop peu de choses.
Tous ont la déraison de voir la Vérité
Chacun de sa fenêtre et rien que d'un côté,
Sans qu'aucun d'eux, tenté par ce rocher sublime,
Aille en faire le tour et monte sur sa cime.
Et de ce triple aspect des choses d'ici-bas,
De ce triple conseil que l'homme n'entend pas,
Pour mon cœur où Dieu vit, où la haine s'émousse,
Sort une bienveillance universelle et douce
Qui dore comme une aube et d'avance attendrit
Le vers qu'à moitié fait j'emporte en mon esprit
Pour l'achever aux champs avec l'odeur des plaines
Et l'ombre du nuage et le bruit des fontaines !

Avril 1840.
Classy J Nov 2016
Diving into bath salts, raving flue that is as sicking as math, at least that is what I conclude from my findings presented to the court. Objection, objection, sir I don't see the connection, maybe your rhyme scheme needs perfection. Maybe it does, but ***** it, I'm blessed by God; baby please sit down and take a chill pill and just enjoy this buzz. Busting off, so back off, bout to prove my case like I’m Ace Attorney, oh and I know it’s off topic but if I lived in America, I would’ve voted for Bernie. What the **** am I on? Came to save the digital world you can call me a digimon, you bet I’m a champion! Serendipity dear deputy; I’ll be typically wittingly searching for some tranquility. What is the validity of this vicinity as I only accept notability and won’t let this become a liability!

Pathologically paraplegic hypochondriac with insomniac who be popping poems profusely perfect; while whimsically worm's try to be strategic, but sadly choke and lose it. Miles set apart; it certainly is not a strut in some park, but everyone has to start somewhere before they engrave their mark. Don't reside yourself to just being a silhouette, nor be one to toot your clarinet. Two sides to every person like Dr.Jekyll and Mr.Hyde; be careful to not let your pride turn into carbon monoxide. For pride will always lead to your downfall, so please take off your iron curtain and tear down your Berlin wall. Improvident incongruous incredulous confidence; underwhelming astonishment of such fundaments of these heinous and callous acts of deceitfulness. Trickery of thy decadence; why art though jittery when you are full of benevolence? So used to getting what you want I bet; well this situation can not be fixed by dough, so I see why you are in a cold sweat! Fake confidence won't help you here especially when one lies; you made a mistake and will face the consequences and I am not one quick to forgive no matter how much you apologize.  

Don’t have time to consider your sensibility, because my life is going a twitter with too much hyperactivity for me to deal with your stupidity. Befittingly that I’ll be building up the intensity, to infinity and beyond goes this creativity of this anomaly. Not going to prolong this phenomenon, I’ll be going off like a Molotov over this intercom, yeah you better not ever underestimate this underdog. Lackadaisical are these other rappers; they’re so replaceable and incapable to be educational. Incomprehensible is this loop of hip-hop now a days, why can’t we be inspirational or is it to late because we left morals and substance back in the olden days. Can’t afford to be anchored anymore, I’ve poured in too much time to be just be locked behind some door. I refuse to be ignored and be left ashore; I am not worried about going into the storm; because you are bound to come across some things that need some work like chores. Spinning the wheel, reminiscing of how it felt when I no longer concealed who I was and my self-image had been healed.

Used to be reclusive & convinced myself that I was a duffass, but now I’m exclusive to being a smart ***. This is the new era, this is a new fire; it’s time to spice things up so better pull out the sriracha. Leading the revolution like I’m Che Guevara, I’m light as feather whatever the endeavor even if my life story doesn’t end up as pristine as Cinderella’s. Why so infatuated by worldly wants? Why so decorated when you can't hide the fact that you're the same basic *** font? Trying be something else, striving to be someone else, wanting to be anything else. You are who you are, if you think it will make things better you cucu, because in my eyes you are really a star. You have to expand your interpretation and perspective of life, you have to demand without hesitation a piece of that collective pie; because I believe everyone should be equal in this life.

Calculated bullets that go straight through my cranium; manufactured outlets that show great things but have also turned us into brainless aliens. Complicated hookups that grow irritating and become as unstable as uranium; what was once sacred has become as spontaneous as going to a gymnasium. Confiscated trinkets cast away and leaves those affected very irritate; while also simultaneously making apathetic souls that have gone through the same thing be able to understand, help or relate. Cultivated rebellious culprits that don't take the memo of being cooperative, instead they choose to be provocative and opposite of the other conglomerates. I’m so fascinated by this fabricated segregated supposedly liberated and sophisticated community; where-as some so foolishly stupidly amusingly think that everyone has the same equal chance at opportunity. Moderated, regulated and orchestrated where some are situated; if you don’t think that it has something to do with be affiliated to a certain demographic then maybe you never got educated in the affairs of those discriminated. It’s a good thing then that class is in session; so viewer or listener  please use discretion when taking time to witness or hear my position. Deafening out all ill whims; wrestling with these unsettling menacing fears and guilt from all of my sins.

Yeah no need for hallucinogens, all I need is two hydrogens and one oxygen. Rocking in my moccasins; so you can bet I am not one to drop my promises. Native honour who is also a innovative scholar and who was created not to falter. I may not be good with numbers, but I'm good at making sure you never slumber on my words; because I work on them day and night in my 36 chambers. Beware the pretender, they are manufactured by the vendors to keep us from being together. Defend your heart; be wise who you befriend and who you pick for your counterpart. There will be hurt and affection can be perverted, so know your worth and never ever let yourself be distorted. It is not your fault, it is not my fault, so then who is at fault? Is it just life in general? Is it because of the being who lives eternal? Is it all of the above? I don't know, but we shouldn't judge and instead choose to accept and love!

Pardon me Martin, but if this class were a prison I’d be the warden. I make the rules here and I took the tools given to me to get me here. So listen, please listen to my lesson that I have to present to you as class is still in session. Loading yawl with ammunition to be able to transition to be able to complete your goals or missions. No I’m not tripping, I’m driven  by a higher force to break away the old ways of thinking such as division. This is not the prohibition anymore, so please open your minds and join me on this expedition. Going into the unknown, so here’s to hoping you get through this, as time goes on and be able to look back at it we may feel like this was no more than a tiny but important milestone.  Achieve, believe, conceive, receive, intrigue, and succeed because I think you are unique. You are the only you in the whole galaxy, don’t let agony turn into tragedy; ***** anxiety; yeah and never let your dreams just be some fantasy.

Outro: Sit down class ain't over yet, forfeit those frowns or fake faint or try to jet. Lastly remember what transpired today; don't go hastily and forget about it on December break okay? For though class may be over, more days or years to come until its finally over. Though education ends, one never stops learning even on vacations with family or friends.  I hope you can look back with fondness, I hope you can stay on track in the future if you truly take the time to just focus. Is there truly an end or is this just the beginning to a new bend.
Mon papa, c'est le plus fort des papas.
Mon papa, c'est le plus beau des papas.
Mon papa, même quand il est fatigué, on dirait Richard Gere.
Mon papa, même si il est carnivore, moi, je l'aime quand même.
Mon papa, quand il mange, on dirait qu'il a 5 ans, mais moi, je l'aime quand même.
Mon papa, il a des voitures super cool qui font vroom.
Mon papa, quand il conduit, on dirait Michel Vaillant, même pas peur.
Mon papa, quand il me dit bonne nuit, j'ai même plus peur.
Les monstres sous mon lit, eux, ils se désintègrent avec la force des bisous de mon papa.
Mon papa, parfois, il ronfle et je l'aime quand même.
Mon papa, quand on est dans la piscine, il joue au crocrodile avec nous.
Mon papa, quand il porte des choses, les manches de sa chemise se déchire sous les   muscles.
Mon papa, avec une barbe, on dirait un homme des caverne, c'est trop cool.
Mon papa, quand il fait des câlins, on disparait sous ses couches d'amour.
Mon papa, quand il nous emmène faire du shopping, il supporte des heures et il sourit.
Mon papa, il nous laisse faire des trucs qui lui font peur, mais il veut nous faire plaisir, alors il dit oui.
Mon papa, il m'a laissé faire du saut en parachute, et je suis même pas morte.
Mon papa, il râle parfois mais on sait qu'en fait, c'est parce qu'il nous aime.
Mon papa, même quand il voyage, il pense à nous.
Mon papa, il nous emmène en voyage avec des photos tout le temps quand il travail.
Mon papa, il nous emmène en voyage tout le temps quand il est en vacances.
Mon papa, il fait des trucs de papa trop génial.
Par exemple, il connait nos restaurants préférés, et il sait ce qui nous fait plaisir.
Alors il nous y emmène.
Mon papa, même quand il est en colère, il est beau.
Mon papa, quand il sourit il est comme Thor, le dieu du tonnerre, il est puissant.
Du coup, parfois, ma maman elle fait un nervous break down.
Parce que mon papa il est trop beau c'est même pas normal.
Mon papa, il a un double menton pour que si un jour Game Of Thrones arrive dans la vraie vie, on pourra pas lui trancher la gorge.
Mon papa, il fait du vélo plus vite que le Tour de France. La preuve, ca fait des années qu'ils sont en France, mon papa, lui, il est déjà à Dubai.
Mon papa, parfois il oublie notre anniversaire quand on lui demande au pif, mais il oublie jamais de le souhaiter, donc on lui pardonne.
Mon papa, il voyage en first class.
Mon papa, il connait les aéroports mieux que James Bond.
Mon papa, il regarde des series TV de jeunes.
Mon papa, il porte des costards.
Mon papa, il nous emmène manger des dans endroits incroyables.
Mon papa, il nous emmène dans des hôtels de luxe.
Mon papa, il devrait être président du monde.
Mon papa, il est mieux que les autres papa parce que c'est le mien.
Mon papa, il est irremplaçable.  
Mon papa, si on m'en donnait un autre, j'en voudrais pas.
Mon papa, je veux que celui la.
Mon papa il est pas toujours là, mais c'est pas grave, parce qu'il est jamais ****.
Mon papa, il traverse le monde mais après il nous raconte, alors c'est cool.
Mon papa, il fait une super vinaigrette. Dommage que j'aime pas la vinaigrette.
Mon papa, quand il fait un barbeque, ca fait beaucoup de fumée et pas beaucoup de feu, mais c'est pour mieux nous impressioner quand il fait rôtir la viande.
Mon papa, il parle Anglais.
Mon papa, c'est le meilleur papa du monde.
Mon papa, je l'aime, même si maintenant, il a presque un demi siècle.
Mon papa, c'est comme un druide.
Ca meurt jamais.
C'est trop cool.
Mon papa, c'est comme une mode indémodable, tu veux jamais le remplacer, il est toujours tendance.
Mon papa, on peut pas le comparer a une mode fashion, parce que c'est un humain.
Mon papa, c'est le meilleur humain que je connaisse.
Avec ma maman et ma soeur et mon chat, mais chuuuuut.
C'est un secret.
Mais ce que je préfère à propos de mon papa, c'est que dès que je le vois, je peux lui dire:
"mon papa, je l'aime."
ohjamie Sep 2014
Desks and chairs and messy hair
Student rankings, must compare.
Always having something due--
Wake up at eight, slept at two.

Coffee, Red Bull, I need more
To push through my every chore.
My health and sanity is growing ill,
But all I need is an Adderall pill.

"It will be worth it in the end," I'm told,
But this college thing is getting old.
Always working and losing sleep
Because I have straight As to keep.

"Amazing essay," "Good job!" they say,
But they don't know of the price I pay.
They never listen to what I need or want
Unless it's in Times New Roman, 12 pt font.
Peins-moi, Janet, peins-moi, je te supplie
Dans ce tableau les beautés de m'amie
De la façon que je te les dirai.
Comme importun je ne te supplierai
D'un art menteur quelque faveur lui faire :
Il suffit bien si tu la sais portraire
Ainsi qu'elle est, sans vouloir déguiser
Son naturel pour la favoriser,
Car la faveur n'est bonne que pour celles
Qui se font peindre, et qui ne sont pas belles.

Fais-lui premier les cheveux ondelés,
Noués, retors, recrêpés, annelés,
Qui de couleur le cèdre représentent ;
Ou les démêle, et que libres ils sentent
Dans le tableau, si par art tu le peux,
La même odeur de ses propres cheveux,
Car ses cheveux comme fleurettes sentent,
Quand les Zéphyrs au printemps les éventent.

Que son beau front ne soit entrefendu
De nul sillon en profond étendu,
Mais qu'il soit tel qu'est la pleine marine,
Quand tant soit peu le vent ne la mutine,
Et que gisante en son lit elle dort,
Calmant ses flots sillés d'un somme mort.
Tout au milieu par la grève descende
Un beau rubis, de qui l'éclat s'épande
Par le tableau, ainsi qu'on voit de nuit
Briller les rais de la Lune qui luit
Dessus la neige au fond d'un val coulée,
De trace d'homme encore non foulée.

Après fais-lui son beau sourcil voûtis
D'ébène noir, et que son pli tortis
Semble un croissant qui montre par la nue
Au premier mois sa voûture cornue.
Ou si jamais tu as vu l'arc d'Amour,
Prends le portrait dessus le demi-tour
De sa courbure à demi-cercle dose,
Car l'arc d'Amour et lui n'est qu'une chose.
Mais las ! mon Dieu, mon Dieu je ne sais pas
Par quel moyen, ni comment, tu peindras
(Voire eusses-tu l'artifice d'Apelle)
De ses beaux yeux la grâce naturelle,
Qui font vergogne aux étoiles des Cieux.
Que l'un soit doux, l'autre soit furieux,
Que l'un de Mars, l'autre de Vénus tienne ;
Que du bénin toute espérance vienne,

Et du cruel vienne tout désespoir ;
L'un soit piteux et larmoyant à voir,
Comme celui d'Ariane laissée
Aux bords de Die, alors que l'insensée,
Près de la mer, de pleurs se consommait,
Et son Thésée en vain elle nommait ;
L'autre soit ***, comme il est bien croyable
Que l'eut jadis Pénélope louable
Quand elle vit son mari retourné,
Ayant vingt ans **** d'elle séjourné.
Après fais-lui sa rondelette oreille,
Petite, unie, entre blanche et vermeille,
Qui sous le voile apparaisse à l'égal
Que fait un lis enclos dans un cristal,
Ou tout ainsi qu'apparaît une rose
Tout fraîchement dedans un verre enclose.

Mais pour néant tu aurais fait si beau
Tout l'ornement de ton riche tableau,
Si tu n'avais de la linéature
De son beau nez bien portrait la peinture.
Peins-le-moi donc grêle, long, aquilin,
Poli, traitis, où l'envieux malin,
Quand il voudrait, n'y saurait que reprendre,
Tant proprement tu le feras descendre
Parmi la face, ainsi comme descend
Dans une plaine un petit mont qui pend.
Après au vif peins-moi sa belle joue
Pareille au teint de la rose qui noue
Dessus du lait, ou au teint blanchissant
Du lis qui baise un oeillet rougissant.
Dans le milieu portrais une fossette,
Fossette, non, mais d'Amour la cachette,
D'où ce garçon de sa petite main
Lâche cent traits, et jamais un en vain,
Que par les yeux droit au coeur il ne touche.

Hélas ! Janet, pour bien peindre sa bouche,
A peine Homère en ses vers te dirait
Quel vermillon égaler la pourrait,
Car pour la peindre ainsi qu'elle mérite,
Peindre il faudrait celle d'une Charite.
Peins-la-moi donc, qu'elle semble parler,
Ores sourire, ores embaumer l'air
De ne sais quelle ambrosienne haleine.
Mais par sur tout fais qu'elle semble pleine
De la douceur de persuasion.
Tout à l'entour attache un million
De ris, d'attraits, de jeux, de courtoisies,
Et que deux rangs de perlettes choisies
D'un ordre égal en la place des dents
Bien poliment soient arrangés dedans.
Peins tout autour une lèvre bessonne,
Qui d'elle-même, en s'élevant, semonne,
D'être baisée, ayant le teint pareil
Ou de la rose, ou du corail vermeil,
Elle flambante au Printemps sur l'épine,
Lui rougissant au fond de la marine.

Peins son menton au milieu fosselu,
Et que le bout en rondeur pommelu
Soit tout ainsi que l'on voit apparaître
Le bout d'un coin qui jà commence à croître.

Plus blanc que lait caillé dessus le jonc
Peins-lui le col, mais peins-le un petit long,
Grêle et charnu, et sa gorge douillette
Comme le col soit un petit longuette.

Après fais-lui, par un juste compas,
Et de Junon les coudes et les bras,
Et les beaux doigts de Minerve, et encore
La main pareille à celle de l'Aurore.

Je ne sais plus, mon Janet, où j'en suis,
Je suis confus et muet : je ne puis,
Comme j'ai fait, te déclarer le reste
De ses beautés, qui ne m'est manifeste.
Las ! car jamais tant de faveurs je n'eus
Que d'avoir vu ses beaux tétins à nu.
Mais si l'on peut juger par conjecture,
Persuadé de raisons, je m'assure
Que la beauté qui ne s'apparaît, doit
Du tout répondre à celle que l'on voit.
Doncque peins-la, et qu'elle me soit faite

Parfaite autant comme l'autre est parfaite.
Ainsi qu'en bosse élève-moi son sein,
Net, blanc, poli, large, profond et plein,
Dedans lequel mille rameuses veines
De rouge sang tressaillent toutes pleines.
Puis, quand au vif tu auras découvert
Dessous la peau les muscles et les nerfs,
Enfle au-dessus deux pommes nouvelettes,
Comme l'on voit deux pommes verdelettes
D'un oranger, qui encore du tout
Ne font qu'à l'heure à se rougir au bout.

Tout au plus haut des épaules marbrines,
Peins le séjour des Charites divines,
Et que l'Amour sans cesse voletant
Toujours les couve, et les aille éventant,
Pensant voler avec le Jeu son frère
De branche en branche ès vergers de Cythère.

Un peu plus bas, en miroir arrondi,
Tout poupellé, grasselet, rebondi,
Comme celui de Vénus, peins son ventre ;
Peins son nombril ainsi qu'un petit centre,
Le fond duquel paraisse plus vermeil
Qu'un bel oeillet entrouvert au Soleil.

Qu'attends-tu plus ? portrais-moi l'autre chose
Qui est si belle, et que dire je n'ose,
Et dont l'espoir impatient me point ;
Mais je te prie, ne me l'ombrage point,
Si ce n'était d'un voile fait de soie,
Clair et subtil, à fin qu'on l'entrevoie.

Ses cuisses soient comme faites au tour
A pleine chair, rondes tout à l'entour,
Ainsi qu'un Terme arrondi d'artifice
Qui soutient ferme un royal édifice.

Comme deux monts enlève ses genoux,
Douillets, charnus, ronds, délicats et mous,
Dessous lesquels fais-lui la grève pleine,
Telle que l'ont les vierges de Lacène,
Allant lutter au rivage connu
Du fleuve Eurote, ayant le corps tout nu,
Ou bien chassant à meutes découplées
Quelque grand cerf ès forêts Amyclées.
Puis, pour la fin, portrais-lui de Thétis
Les pieds étroits, et les talons petits.

Ha, je la vois ! elle est presque portraite,
Encore un trait, encore un, elle est faite !
Lève tes mains, ha mon Dieu ! je la vois !
Bien peu s'en faut qu'elle ne parle à moi.
Parce que, jargonnant vêpres, jeûne et vigile,
Exploitant Dieu qui rêve au fond du firmament,
Vous avez, au milieu du divin évangile,
Ouvert boutique effrontément ;

Parce que vous feriez prendre à Jésus la verge,
Cyniques brocanteurs sortis on ne sait d'où ;
Parce que vous allez vendant la sainte vierge
Dix sous avec miracle, et sans miracle un sou ;

Parce que vous contez d'effroyables sornettes
Qui font des temples saints trembler les vieux piliers ;
Parce que votre style éblouit les lunettes
Des duègnes et des marguilliers ;

Parce que la soutane est sous vos redingotes,
Parce que vous sentez la crasse et non l'œillet,
Parce que vous bâclez un journal de bigotes
Pensé par Escobar, écrit par Patouillet ;

Parce qu'en balayant leurs portes, les concierges
Poussent dans le ruisseau ce pamphlet méprisé ;
Parce que vous mêlez à la cire des cierges
Votre affreux suif vert-de-grisé ;

Parce qu'à vous tout seuls vous faites une espèce
Parce qu'enfin, blanchis dehors et noirs dedans,
Criant mea culpa, battant la grosse caisse,
La boue au cœur, la larme à l'œil, le fifre aux dents,

Pour attirer les sots qui donnent tête-bêche
Dans tous les vils panneaux du mensonge immortel,
Vous avez adossé le tréteau de Bobèche
Aux saintes pierres de l'autel,

Vous vous croyez le droit, trempant dans l'eau bénite
Cette griffe qui sort de votre abject pourpoint,
De dire : Je suis saint, ange, vierge et jésuite,
J'insulte les passants et je ne me bats point !

Ô pieds plats ! votre plume au fond de vos masures
Griffonne, va, vient, court, boit l'encre, rend du fiel,
Bave, égratigne et crache, et ses éclaboussures
Font des taches jusques au ciel !

Votre immonde journal est une charretée
De masques déguisés en prédicants camus,
Qui passent en prêchant la cohue ameutée
Et qui parlent argot entre deux oremus.

Vous insultez l'esprit, l'écrivain dans ses veilles,
Et le penseur rêvant sur les libres sommets ;
Et quand on va chez vous pour chercher vos oreilles,
Vos oreilles n'y sont jamais.

Après avoir lancé l'affront et le mensonge,
Vous fuyez, vous courez, vous échappez aux yeux.
Chacun a ses instincts, et s'enfonce et se plonge,
Le hibou dans les trous et l'aigle dans les cieux !

Vous, où vous cachez-vous ? dans quel hideux repaire ?
Ô Dieu ! l'ombre où l'on sent tous les crimes passer
S'y fait autour de vous plus noire, et la vipère
S'y glisse et vient vous y baiser.

Là vous pouvez, dragons qui rampez sous les presses,
Vous vautrer dans la fange où vous jettent vos goûts.
Le sort qui dans vos cœurs mit toutes les bassesses
Doit faire en vos taudis passer tous les égouts.

Bateleurs de l'autel, voilà quels sont vos rôles.
Et quand un galant homme à de tels compagnons
Fait cet immense honneur de leur dire : Mes drôles,
Je suis votre homme ; dégaînons !

- Un duel ! nous ! des chrétiens ! jamais ! - Et ces crapules
Font des signes de croix et jurent par les saints.
Lâches gueux, leur terreur se déguise en scrupules,
Et ces empoisonneurs ont peur d'être assassins.

Bien, écoutez : la trique est là, fraîche coupée.
On vous fera cogner le pavé du menton ;
Car sachez-le, coquins, on n'esquive l'épée
Que pour rencontrer le bâton.

Vous conquîtes la Seine et le Rhin et le Tage.
L'esprit humain rogné subit votre compas.
Sur les publicains juifs vous avez l'avantage,
Maudits ! Judas est mort, Tartuffe ne meurt pas.

Iago n'est qu'un fat près de votre Basile.
La bible en vos greniers pourrit mangée aux vers.
Le jour où le mensonge aurait besoin d'asile,
Vos cœurs sont là, tout grands ouverts.

Vous insultez le juste abreuvé d'amertumes.
Tous les vices, quittant veste, cape et manteau,
Vont se masquer chez vous et trouvent des costumes.
On entre Lacenaire, on sort Contrafatto.

Les âmes sont pour vous des bourses et des banques.
Quiconque vous accueille a d'affreux repentirs.
Vous vous faites chasser, et par vos saltimbanques
Vous parodiez les martyrs.

L'église du bon Dieu n'est que votre buvette.
Vous offrez l'alliance à tous les inhumains.
On trouvera du sang au fond de la cuvette
Si jamais, par hasard, vous vous lavez les mains.

Vous seriez des bourreaux si vous n'étiez des cuistres.
Pour vous le glaive est saint et le supplice est beau.
Ô monstres ! vous chantez dans vos hymnes sinistres
Le bûcher, votre seul flambeau !

Depuis dix-huit cents ans Jésus, le doux pontife,
Veut sortir du tombeau qui lentement se rompt,
Mais vous faites effort, ô valets de Caïphe,
Pour faire retomber la pierre sur son front !

Ô cafards ! votre échine appelle l'étrivière.
Le sort juste et railleur fait chasser Loyola
De France par le fouet d'un pape, et de Bavière
Par la cravache de Lola.

Allez, continuez, tournez la manivelle
De votre impur journal, vils grimauds dépravés ;
Avec vos ongles noirs grattez votre cervelle
Calomniez, hurlez, mordez, mentez, vivez !

Dieu prédestine aux dents des chevreaux les brins d'herbes
La mer aux coups de vent, les donjons aux boulets,
Aux rayons du soleil les parthénons superbes,
Vos faces aux larges soufflets.

Sus donc ! cherchez les trous, les recoins, les cavernes !
Cachez-vous, plats vendeurs d'un fade orviétan,
Pitres dévots, marchands d'infâmes balivernes,
Vierges comme l'eunuque, anges comme Satan !

Ô saints du ciel ! est-il, sous l'œil de Dieu qui règne,
Charlatans plus hideux et d'un plus lâche esprit,
Que ceux qui, sans frémir, accrochent leur enseigne
Aux clous saignants de Jésus-Christ !

Septembre 1850.
Homunculus Dec 2015
Writing always seems more urgent
When it's written in italics,
Even when the topic,
Is rather mundane.
Consider this example:
I like to eat sandwiches

Furthermore, everything
Seems much more urgent,
When written in bold font,
We revisit the example:
I like to eat sandwiches

...and a step even further,
Writing seems absolutely
Crucial when written in,
Bold font, with caps-lock,
Once again, we recapitulate:
I LIKE TO EAT SANDWICHES

At this point, it seems as though
I am imparting unto you matters
Of the utmost severity, that could
Be the difference between life and death,
...but really, I just like sandwiches.

This amuses me.
He’d been tapping away at the keyboard
So he could get the ending straight,
A labour of love he’d called it
But it was dark, and getting late,
The villain had to be sorted out
By the heroine, called Cath,
He wanted it all to jell before
That final paragraph.

The Moon had risen outside and shone
In a strange and subdued light,
He should have finished before, so this
Was not a welcome sight.
He backspaced over a typo, then
He looked hard up at the screen,
But all that he’d typed was gibberish,
In a font he’d never seen.

It must have jumped to another font
Was the first thing that he thought,
So he scrolled back up, to see how much
Of his work had gone for nought.
The font looked vaguely Arabian
With a hint of Russian too,
Had taken all of his storyline
So he didn’t know what to do.

He tried to highlight the paragraph
And switch to the font he’d used,
But when he read what the wording said
It had left him quite confused.
‘You’ve stumbled in to a place of sin
Have opened an ancient page,
Locked down for over a thousand years
You’ve opened the world to rage.’

‘Delete the whole of the manuscript,
Don’t let it stick in your head,
The more you read you will feel a need
And will probably end up dead.
Delete the curse, and the final verse
And destroy your hard-drive too,
Be sure, if you wish to stay alive,
To do what I tell you to!’

He thought of the work that he’d put in
And the rebel within him stirred,
‘Why should I wear some other’s sin
When I only have your word?’
The screen grew misty, and Cath appeared,
The heroine of his tale,
‘Take no notice of him, my dear,
I’ll die if his will prevails.’

His villain pushed her out of the way
And snarled at him through the screen,
‘Where do you think my evil comes from,
Not from some fictional scheme!
You drew me out of an ancient well
Of lies, of sin and deceit,
To clear me out of your sub-conscious
You’d better hit the delete!’

He heard the footsteps pound up the stairs
And beat on his garret door,
‘You’d better not have my wife in there,
Or else, I’ve told you before!’
And Cath appeared for the final time
In the tale that wasn’t complete,
His neighbour beat on the padlocked door
As he sighed, and hit the delete.

David Lewis Paget
Infamous one Jan 2014
Ive given it to god he will provide
Praying for true love and someone worthy
I ask to move up at work tired of feeling stuck
A raise so I can have a little extra
Confidence to be myself achieve greatness
That my schedules font have a time conflct
Work for my living invest in myself
School to gain knowledge to make life better
Jujitsu on my 1st passions an injury will not keep me down and out.
Return to coaching softball pushing my girls to be the best it comes from within
These are on my mind  theyve helped me grow become a better person
Écoutez. Une femme au profil décharné,
Maigre, blême, portant un enfant étonné,
Est là qui se lamente au milieu de la rue.
La foule, pour l'entendre, autour d'elle se rue.
Elle accuse quelqu'un, une autre femme, ou bien
Son mari. Ses enfants ont faim. Elle n'a rien ;
Pas d'argent ; pas de pain ; à peine un lit de paille.
L'homme est au cabaret pendant qu'elle travaille.
Elle pleure, et s'en va. Quand ce spectre a passé,
Ô penseurs, au milieu de ce groupe amassé,
Qui vient de voir le fond d'un cœur qui se déchire,
Qu'entendez-vous toujours ? Un long éclat de rire.

Cette fille au doux front a cru peut-être, un jour,
Avoir droit au bonheur, à la joie, à l'amour.
Mais elle est seule, elle est sans parents, pauvre fille !
Seule ! - n'importe ! elle a du courage, une aiguille,
Elle travaille, et peut gagner dans son réduit,
En travaillant le jour, en travaillant la nuit,
Un peu de pain, un gîte, une jupe de toile.
Le soir, elle regarde en rêvant quelque étoile,
Et chante au bord du toit tant que dure l'été.
Mais l'hiver vient. Il fait bien froid, en vérité,
Dans ce logis mal clos tout en haut de la rampe ;
Les jours sont courts, il faut allumer une lampe ;
L'huile est chère, le bois est cher, le pain est cher.
Ô jeunesse ! printemps ! aube ! en proie à l'hiver !
La faim passe bientôt sa griffe sous la porte,
Décroche un vieux manteau, saisit la montre, emporte
Les meubles, prend enfin quelque humble bague d'or ;
Tout est vendu ! L'enfant travaille et lutte encor ;
Elle est honnête ; mais elle a, quand elle veille,
La misère, démon, qui lui parle à l'oreille.
L'ouvrage manque, hélas ! cela se voit souvent.
Que devenir ! Un jour, ô jour sombre ! elle vend
La pauvre croix d'honneur de son vieux père, et pleure ;
Elle tousse, elle a froid. Il faut donc qu'elle meure !
A dix-sept ans ! grand Dieu ! mais que faire ?... - Voilà
Ce qui fait qu'un matin la douce fille alla
Droit au gouffre, et qu'enfin, à présent, ce qui monte
À son front, ce n'est plus la pudeur, c'est la honte.
Hélas, et maintenant, deuil et pleurs éternels !
C'est fini. Les enfants, ces innocents cruels,
La suivent dans la rue avec des cris de joie.
Malheureuse ! elle traîne une robe de soie,
Elle chante, elle rit... ah ! pauvre âme aux abois !
Et le peuple sévère, avec sa grande voix,
Souffle qui courbe un homme et qui brise une femme,
Lui dit quand elle vient : « C'est toi ? Va-t-en, infâme ! »

Un homme s'est fait riche en vendant à faux poids ;
La loi le fait juré. L'hiver, dans les temps froids ;
Un pauvre a pris un pain pour nourrir sa famille.
Regardez cette salle où le peuple fourmille ;
Ce riche y vient juger ce pauvre. Écoutez bien.
C'est juste, puisque l'un a tout et l'autre rien.
Ce juge, - ce marchand, - fâché de perdre une heure,
Jette un regard distrait sur cet homme qui pleure,
L'envoie au bagne, et part pour sa maison des champs.
Tous s'en vont en disant : « C'est bien ! » bons et méchants ;
Et rien ne reste là qu'un Christ pensif et pâle,
Levant les bras au ciel dans le fond de la salle.

Un homme de génie apparaît. Il est doux,
Il est fort, il est grand ; il est utile à tous ;
Comme l'aube au-dessus de l'océan qui roule,
Il dore d'un rayon tous les fronts de la foule ;
Il luit ; le jour qu'il jette est un jour éclatant ;
Il apporte une idée au siècle qui l'attend ;
Il fait son œuvre ; il veut des choses nécessaires,
Agrandir les esprits, amoindrir les misères ;
Heureux, dans ses travaux dont les cieux sont témoins,
Si l'on pense un peu plus, si l'on souffre un peu moins !
Il vient. - Certe, on le va couronner ! - On le hue !
Scribes, savants, rhéteurs, les salons, la cohue,
Ceux qui n'ignorent rien, ceux qui doutent de tout,
Ceux qui flattent le roi, ceux qui flattent l'égout,
Tous hurlent à la fois et font un bruit sinistre.
Si c'est un orateur ou si c'est un ministre,
On le siffle. Si c'est un poète, il entend
Ce chœur : « Absurde ! faux ! monstrueux ! révoltant ! »
Lui, cependant, tandis qu'on bave sur sa palme,
Debout, les bras croisés, le front levé, l'œil calme,
Il contemple, serein, l'idéal et le beau ;
Il rêve ; et, par moments, il secoue un flambeau
Qui, sous ses pieds, dans l'ombre, éblouissant la haine,
Éclaire tout à coup le fond de l'âme humaine ;
Ou, ministre, il prodigue et ses nuits et ses jours ;
Orateur, il entasse efforts, travaux, discours ;
Il marche, il lutte ! Hélas ! l'injure ardente et triste,
À chaque pas qu'il fait, se transforme et persiste.
Nul abri. Ce serait un ennemi public,
Un monstre fabuleux, dragon ou basilic,
Qu'il serait moins traqué de toutes les manières,
Moins entouré de gens armés de grosses pierres,
Moins haï ! -- Pour eux tous et pour ceux qui viendront,
Il va semant la gloire, il recueille l'affront.
Le progrès est son but, le bien est sa boussole ;
Pilote, sur l'avant du navire il s'isole ;
Tout marin, pour dompter les vents et les courants,
Met tour à tour le cap sur des points différents,
Et, pour mieux arriver, dévie en apparence ;
Il fait de même ; aussi blâme et cris ; l'ignorance
Sait tout, dénonce tout ; il allait vers le nord,
Il avait tort ; il va vers le sud, il a tort ;
Si le temps devient noir, que de rage et de joie !
Cependant, sous le faix sa tête à la fin ploie,
L'âge vient, il couvait un mal profond et lent,
Il meurt. L'envie alors, ce démon vigilant,
Accourt, le reconnaît, lui ferme la paupière,
Prend soin de la clouer de ses mains dans la bière,
Se penche, écoute, épie en cette sombre nuit
S'il est vraiment bien mort, s'il ne fait pas de bruit,
S'il ne peut plus savoir de quel nom on le nomme,
Et, s'essuyant les yeux, dit : « C'était un grand homme ! »

Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit ?
Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?
Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ;
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement
Dans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,
Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.
Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue.
Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.
Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !
Ils semblent dire à Dieu : « Petits comme nous sommes,
« Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! »
Ô servitude infâme imposée à l'enfant !
Rachitisme ! travail dont le souffle étouffant
Défait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, œuvre insensée,
La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée,
Et qui ferait - c'est là son fruit le plus certain -
D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !
Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa serre,
Qui produit la richesse en créant la misère,
Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil !
Progrès dont on demande : « Où va-t-il ? Que veut-il ? »
Qui brise la jeunesse en fleur ! qui donne, en somme,
Une âme à la machine et la retire à l'homme !
Que ce travail, haï des mères, soit maudit !
Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit,
Maudit comme l'opprobre et comme le blasphème !
Ô Dieu ! qu'il soit maudit au nom du travail même,
Au nom du vrai travail, saint, fécond, généreux,
Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux !

Le pesant chariot porte une énorme pierre ;
Le limonier, suant du mors à la croupière,
Tire, et le roulier fouette, et le pavé glissant
Monte, et le cheval triste à le poitrail en sang.
Il tire, traîne, geint, tire encore et s'arrête ;
Le fouet noir tourbillonne au-dessus de sa tête ;
C'est lundi ; l'homme hier buvait aux Porcherons
Un vin plein de fureur, de cris et de jurons ;
Oh ! quelle est donc la loi formidable qui livre
L'être à l'être, et la bête effarée à l'homme ivre !
L'animal éperdu ne peut plus faire un pas ;
Il sent l'ombre sur lui peser ; il ne sait pas,
Sous le bloc qui l'écrase et le fouet qui l'assomme,
Ce que lui veut la pierre et ce que lui veut l'homme.
Et le roulier n'est plus qu'un orage de coups
Tombant sur ce forçat qui traîne des licous,
Qui souffre et ne connaît ni repos ni dimanche.
Si la corde se casse, il frappe avec le pié ;
Et le cheval, tremblant, hagard, estropié,
Baisse son cou lugubre et sa tête égarée ;
On entend, sous les coups de la botte ferrée,
Sonner le ventre nu du pauvre être muet !
Il râle ; tout à l'heure encore il remuait ;
Mais il ne bouge plus, et sa force est finie ;
Et les coups furieux pleuvent ; son agonie
Tente un dernier effort ; son pied fait un écart,
Il tombe, et le voilà brisé sous le brancard ;
Et, dans l'ombre, pendant que son bourreau redouble,
Il regarde quelqu'un de sa prunelle trouble ;
Et l'on voit lentement s'éteindre, humble et terni,
Son œil plein des stupeurs sombres de l'infini,
Où luit vaguement l'âme effrayante des choses.
Hélas !

Cet avocat plaide toutes les causes ;
Il rit des généreux qui désirent savoir
Si blanc n'a pas raison, avant de dire noir ;
Calme, en sa conscience il met ce qu'il rencontre,
Ou le sac d'argent Pour, ou le sac d'argent Contre ;
Le sac pèse pour lui ce que la cause vaut.
Embusqué, plume au poing, dans un journal dévot,
Comme un bandit tuerait, cet écrivain diffame.
La foule hait cet homme et proscrit cette femme ;
Ils sont maudits. Quel est leur crime ? Ils ont aimé.
L'opinion rampante accable l'opprimé,
Et, chatte aux pieds des forts, pour le faible est tigresse.
De l'inventeur mourant le parasite engraisse.
Le monde parle, assure, affirme, jure, ment,
Triche, et rit d'escroquer la dupe Dévouement.
Le puissant resplendit et du destin se joue ;
Derrière lui, tandis qu'il marche et fait la roue,
Sa fiente épanouie engendre son flatteur.
Les nains sont dédaigneux de toute leur hauteur.
Ô hideux coins de rue où le chiffonnier morne
Va, tenant à la main sa lanterne de corne,
Vos tas d'ordures sont moins noirs que les vivants !
Qui, des vents ou des cœurs, est le plus sûr ? Les vents.
Cet homme ne croit rien et fait semblant de croire ;
Il a l'œil clair, le front gracieux, l'âme noire ;
Il se courbe ; il sera votre maître demain.

Tu casses des cailloux, vieillard, sur le chemin ;
Ton feutre humble et troué s'ouvre à l'air qui le mouille ;
Sous la pluie et le temps ton crâne nu se rouille ;
Le chaud est ton tyran, le froid est ton bourreau ;
Ton vieux corps grelottant tremble sous ton sarrau ;
Ta cahute, au niveau du fossé de la route,
Offre son toit de mousse à la chèvre qui broute ;
Tu gagnes dans ton jour juste assez de pain noir
Pour manger le matin et pour jeûner le soir ;
Et, fantôme suspect devant qui l'on recule,
Regardé de travers quand vient le crépuscule,
Pauvre au point d'alarmer les allants et venants,
Frère sombre et pensif des arbres frissonnants,
Tu laisses choir tes ans ainsi qu'eux leur feuillage ;
Autrefois, homme alors dans la force de l'âge,
Quand tu vis que l'Europe implacable venait,
Et menaçait Paris et notre aube qui naît,
Et, mer d'hommes, roulait vers la France effarée,
Et le Russe et le *** sur la terre sacrée
Se ruer, et le nord revomir Attila,
Tu te levas, tu pris ta fourche ; en ces temps-là,
Tu fus, devant les rois qui tenaient la campagne,
Un des grands paysans de la grande Champagne.
C'est bien. Mais, vois, là-bas, le long du vert sillon,
Une calèche arrive, et, comme un tourbillon,
Dans la poudre du soir qu'à ton front tu secoues,
Mêle l'éclair du fouet au tonnerre des roues.
Un homme y dort. Vieillard, chapeau bas ! Ce passant
Fit sa fortune à l'heure où tu versais ton sang ;
Il jouait à la baisse, et montait à mesure
Que notre chute était plus profonde et plus sûre ;
Il fallait un vautour à nos morts ; il le fut ;
Il fit, travailleur âpre et toujours à l'affût,
Suer à nos malheurs des châteaux et des rentes ;
Moscou remplit ses prés de meules odorantes ;
Pour lui, Leipsick payait des chiens et des valets,
Et la Bérésina charriait un palais ;
Pour lui, pour que cet homme ait des fleurs, des charmilles,
Des parcs dans Paris même ouvrant leurs larges grilles,
Des jardins où l'on voit le cygne errer sur l'eau,
Un million joyeux sortit de Waterloo ;
Si bien que du désastre il a fait sa victoire,
Et que, pour la manger, et la tordre, et la boire,
Ce Shaylock, avec le sabre de Blucher,
A coupé sur la France une livre de chair.
Or, de vous deux, c'est toi qu'on hait, lui qu'on vénère ;
Vieillard, tu n'es qu'un gueux, et ce millionnaire,
C'est l'honnête homme. Allons, debout, et chapeau bas !

Les carrefours sont pleins de chocs et de combats.
Les multitudes vont et viennent dans les rues.
Foules ! sillons creusés par ces mornes charrues :
Nuit, douleur, deuil ! champ triste où souvent a germé
Un épi qui fait peur à ceux qui l'ont semé !
Vie et mort ! onde où l'hydre à l'infini s'enlace !
Peuple océan jetant l'écume populace !
Là sont tous les chaos et toutes les grandeurs ;
Là, fauve, avec ses maux, ses horreurs, ses laideurs,
Ses larves, désespoirs, haines, désirs, souffrances,
Qu'on distingue à travers de vagues transparences,
Ses rudes appétits, redoutables aimants,
Ses prostitutions, ses avilissements,
Et la fatalité des mœurs imperdables,
La misère épaissit ses couches formidables.
Les malheureux sont là, dans le malheur reclus.
L'indigence, flux noir, l'ignorance, reflux,
Montent, marée affreuse, et parmi les décombres,
Roulent l'obscur filet des pénalités sombres.
Le besoin fuit le mal qui le tente et le suit,
Et l'homme cherche l'homme à tâtons ; il fait nuit ;
Les petits enfants nus tendent leurs mains funèbres ;
Le crime, antre béant, s'ouvre dans ces ténèbres ;
Le vent secoue et pousse, en ses froids tourbillons,
Les âmes en lambeaux dans les corps en haillons :
Pas de cœur où ne croisse une aveugle chimère.
Qui grince des dents ? L'homme. Et qui pleure ? La mère.
Qui sanglote ? La vierge aux yeux hagards et doux.
Qui dit : « J'ai froid ? » L'aïeule. Et qui dit : « J'ai faim ? » Tous !
Et le fond est horreur, et la surface est joie.
Au-dessus de la faim, le festin qui flamboie,
Et sur le pâle amas des cris et des douleurs,
Les chansons et le rire et les chapeaux de fleurs !
Ceux-là sont les heureux. Ils n'ont qu'une pensée :
A quel néant jeter la journée insensée ?
Chiens, voitures, chevaux ! cendre au reflet vermeil !
Poussière dont les grains semblent d'or au soleil !
Leur vie est aux plaisirs sans fin, sans but, sans trêve,
Et se passe à tâcher d'oublier dans un rêve
L'enfer au-dessous d'eux et le ciel au-dessus.
Quand on voile Lazare, on efface Jésus.
Ils ne regardent pas dans les ombres moroses.
Ils n'admettent que l'air tout parfumé de roses,
La volupté, l'orgueil, l'ivresse et le laquais
Ce spectre galonné du pauvre, à leurs banquets.
Les fleurs couvrent les seins et débordent des vases.
Le bal, tout frissonnant de souffles et d'extases,
Rayonne, étourdissant ce qui s'évanouit ;
Éden étrange fait de lumière et de nuit.
Les lustres aux plafonds laissent pendre leurs flammes,
Et semblent la racine ardente et pleine d'âmes
De quelque arbre céleste épanoui plus haut.
Noir paradis dansant sur l'immense cachot !
Ils savourent, ravis, l'éblouissement sombre
Des beautés, des splendeurs, des quadrilles sans nombre,
Des couples, des amours, des yeux bleus, des yeux noirs.
Les valses, visions, passent dans les miroirs.
Parfois, comme aux forêts la fuite des cavales,
Les galops effrénés courent ; par intervalles,
Le bal reprend haleine ; on s'interrompt, on fuit,
On erre, deux à deux, sous les arbres sans bruit ;
Puis, folle, et rappelant les ombres éloignées,
La musique, jetant les notes à poignées,
Revient, et les regards s'allument, et l'archet,
Bondissant, ressaisit la foule qui marchait.
Ô délire ! et d'encens et de bruit enivrées,
L'heure emporte en riant les rapides soirées,
Et les nuits et les jours, feuilles mortes des cieux.
D'autres, toute la nuit, roulent les dés joyeux,
Ou bien, âpre, et mêlant les cartes qu'ils caressent,
Où des spectres riants ou sanglants apparaissent,
Leur soif de l'or, penchée autour d'un tapis vert,
Jusqu'à ce qu'au volet le jour bâille entr'ouvert,
Poursuit le pharaon, le lansquenet ou l'hombre ;
Et, pendant qu'on gémit et qu'on frémit dans l'ombre,
Pendant que le
Voici le trou, voici l'échelle. Descendez.
Tandis qu'au corps de garde en face on joue aux dés
En riant sous le nez des matrones bourrues,
Laissez le crieur rauque, assourdissant les rues,
Proclamer le numide ou le dace aux abois,
Et, groupés sous l'auvent des échoppes de bois,
Les savetiers romains et les marchandes d'herbes
De la Minerve étrusque échanger les proverbes ;
Descendez.

Vous voilà dans un lieu monstrueux.
Enfer d'ombre et de boue aux porches tortueux,
Où les murs ont la lèpre, où, parmi les pustules,
Glissent les scorpions mêlés aux tarentules.
Morne abîme !

Au-dessus de ce plafond fangeux,
Dans les cieux, dans le cirque immense et plein de jeux,
Sur les pavés sabins, dallages centenaires,
Roulent les chars, les bruits, les vents et les tonnerres ;
Le peuple gronde ou rit dans le forum sacré ;
Le navire d'Ostie au port est amarré,
L'arc triomphal rayonne, et sur la borne agraire
Tettent, nus et divins, Rémus avec son frère
Romulus, louveteaux de la louve d'airain ;
Non ****, le fleuve Tibre épand son flot serein,
Et la vache au flanc roux y vient boire, et les buffles
Laissent en fils d'argent l'eau tomber de leurs mufles.

Le hideux souterrain s'étend dans tous les sens ;
Il ouvre par endroits sous les pieds des passants
Ses soupiraux infects et flairés par les truies ;
Cette cave se change en fleuve au temps des pluies
Vers midi, tout au bord du soupirail vermeil,
Les durs barreaux de fer découpent le soleil,
Et le mur apparaît semblable au dos des zèbres
Tout le reste est miasme, obscurité, ténèbres
Par places le pavé, comme chez les tueurs,
Paraît sanglant ; la pierre a d'affreuses sueurs
Ici l'oubli, la peste et la nuit font leurs œuvres
Le rat heurte en courant la taupe ; les couleuvres
Serpentent sur le mur comme de noirs éclairs ;
Les tessons, les haillons, les piliers aux pieds verts,
Les reptiles laissant des traces de salives,
La toile d'araignée accrochée aux solives,
Des mares dans les coins, effroyables miroirs,
Où nagent on ne sait quels êtres lents et noirs,
Font un fourmillement horrible dans ces ombres.
La vieille hydre chaos rampe sous ces décombres.
On voit des animaux accroupis et mangeant ;
La moisissure rose aux écailles d'argent
Fait sur l'obscur bourbier luire ses mosaïques
L'odeur du lieu mettrait en fuite des stoïques
Le sol partout se creuse en gouffres empestés
Et les chauves-souris volent de tous côtés
Comme au milieu des fleurs s'ébattent les colombes.
On croit, dans cette brume et dans ces catacombes,
Entendre bougonner la mégère Atropos ;
Le pied sent dans la nuit le dos mou des crapauds ;
L'eau pleure ; par moments quelque escalier livide
Plonge lugubrement ses marches dans le vide.
Tout est fétide, informe, abject, terrible à voir.
Le charnier, le gibet, le ruisseau, le lavoir,
Les vieux parfums rancis dans les fioles persanes,
Le lavabo vidé des pâles courtisanes,
L'eau lustrale épandue aux pieds des dieux menteurs,
Le sang des confesseurs et des gladiateurs,
Les meurtres, les festins, les luxures hardies,
Le chaudron renversé des noires Canidies,
Ce que Trimalcion ***** sur le chemin,
Tous les vices de Rome, égout du genre humain,
Suintent, comme en un crible, à travers cette voûte,
Et l'immonde univers y filtre goutte à goutte.
Là-haut, on vit, on teint ses lèvres de carmin,
On a le lierre au front et la coupe à la main,
Le peuple sous les fleurs cache sa plaie impure
Et chante ; et c'est ici que l'ulcère suppure.
Ceci, c'est le cloaque, effrayant, vil, glacé.
Et Rome tout entière avec tout son passé,
Joyeuse, souveraine, esclave, criminelle,
Dans ce marais sans fond croupit, fange éternelle.
C'est le noir rendez-vous de l'immense néant ;
Toute ordure aboutit à ce gouffre béant ;
La vieille au chef branlant qui gronde et qui soupire
Y vide son panier, et le monde l'empire.
L'horreur emplit cet antre, infâme vision.
Toute l'impureté de la création
Tombe et vient échouer sur cette sombre rive.
Au fond, on entrevoit, dans une ombre où n'arrive
Pas un reflet de jour, pas un souffle de vent,
Quelque chose d'affreux qui fut jadis vivant,
Des mâchoires, des yeux, des ventres, des entrailles,
Des carcasses qui font des taches aux murailles
On approche, et longtemps on reste l'œil fixé
Sur ce tas monstrueux, dans la bourbe enfoncé,
Jeté là par un trou redouté des ivrognes,
Sans pouvoir distinguer si ces mornes charognes
Ont une forme encor visible en leurs débris,
Et sont des chiens crevés ou des césars pourris.

Jersey, le 30 avril 1853.
Holly M Aug 2017
who am i?
what am i?
is my identity determined by my actions?
so that makes me a girl who'd rather write than live
and takes in life about as well as a siv
but is that all i am?
because that excludes the laughter
the offkey singing
the mediocre horn playing
and my lack of praying

or is the only me who matters
the one who is seen
through a million other eyeballs?
she says i'm a talent, a bottomless pit
a good friend, one you'd want
a girl obsessed with times new roman font
someone who's all the best parts of salty and sweet
but tell me, if that's the truth
then how come my phone isn't blowing up with calls?

am i little else than the me in the mirror?
two little tired chocolate truffles
unruly dark hair
skin that doesn't know what to be
all contained underneath a makeup mask

it's difficult to put a label on a person
while also taking time to imagine them complexly
to call me just one name ignores the best and the worst
the person in love with language
also uses it as a weapon to attack
the girl with a chip on her shoulder
never wants to look back

inside of me is a multitude of ladies
pretty preppy ladies
singing show girls
nifty nerd chicks
to choose one and ignore the rest would be a sham
so maybe i don't know who i am
and maybe that's okay
Amnesia like leaky faucets swollen drain ventilates vapid powdered portrait
At least smiled.
Blood slightly warmed manicure and smiled in forgotten garden
Such lovely font.  All wanted
Mini clouds surrounding shrines backlit green in ritual.
Smiles speak but of the wet smell of pollen and the sweat collecting in his hand behind the small of her uncrushed spine.

Curing chlamydia the straight—A fairytale.  Conned alive, clumsily and bitter.
Nurtured cotton uprooted attempt.  Scrubbed stains to shreds

Not even the green light merely aftermath so of course when shaking egg shells sheltering in “cold hands warm heart” chests receive the song I sing but never knew
Useless time begging
Back to the present

Infinite electric waves
Bypassing hidden compartments
Surging together

Heat waves demonstrating
Truth at our very finest
Out bursting cautiously
Into a super nova

Colors exploding throughout
Our imitations
Reminding the reversal
Of times sighing…

Please forgive me.
Richard Riddle Jan 2014
Perhaps, the most profound poem I have ever read



There are too many saviors on my cross,
lending their blood to flood out my ballot box with needs of their own.
Who put you there?
Who told you that that was your place?

You carry me secretly naked in your heart
and clothe me publicly in armor
crying “God is on our side,” yet I openly cry
Who is on mine?
Who?
Tell me, who?
You who bury your sons and ******* your fathers
whilst you bury my father in crippling his son.

The antiquated Saxon sword,
rusty in its scabbard of time now rises—
you gave it cause in my name,
bringing shame to the thorned head
that once bled for your salvation.

I hear your daily cries
in the far-off byways in your mouth
pointing north and south
and my Calvary looms again,
desperate in rebirth.
Your earth is partitioned,
but in contrition
it is the partition
in your hearts that you must abolish.

You nightly watchers of Gethsemene
who sat through my nightly trial delivering me from evil—
now deserted, I watch you share your silver.
Your purse, rich in hate,
bleeds my veins of love,
shattering my bone in the dust of the bogside and the Shankhill road.

There is no issue stronger than the tissue of love,
no need as holy as the palm outstretched in the run of generosity,
no monstrosity greater than the acre you inflict.
Who gave you the right to increase your fold
and decrease the pastures of my flock?
Who gave you the right?
Who gave it to you?
Who?
And in whose name do you fight?

I am not in heaven,
I am here,
hear me.
I am in you,
feel me.
I am of you,
be me.
I am with you,
see me.
I am for you,
need me.
I am all mankind;
only through kindness will you reach me.

What masked and bannered men can rock the ark
and navigate a course to their annointed kingdom come?
Who sailed their captain to waters that they troubled in my font,
sinking in the ignorant seas of prejudice?

There is no ****** willing to conceive in the heat of any ****** Sunday.
You crippled children lying in cries on Derry’s streets,
pushing your innocence to the full flush face of Christian guns,
battling the blame on each other,
do not grow tongues in your dying dumb wounds speaking my name.
I am not your prize in your death.
You have exorcized me in your game of politics.

Go home to your knees and worship me in any cloth,
for I was never tailor-made.
Who told you I was?
Who gave you the right to think it?
Take your beads in your crippled hands,
can you count my decades?
Take my love in your crippled hearts,
can you count the loss?

I am not orange.
I am not green.
I am a half-ripe fruit needing both colors to grow into ripeness,
and shame on you to have withered my orchard.
I in my poverty,
alone without trust,
cry shame on you
and shame on you again and again
for converting me into a bullet and shooting me into men’s hearts.

The ageless legend of my trial grows old
in the youth of your pulse staggering shamelessly from barricade to grave,
filing in the book of history my needless death one April.
Let me, in my betrayal, lie low in my grave,
and you, in your bitterness, lie low in yours,
for our measurements grow strangely dissimilar.

Our Father, who art in heaven,
sullied be thy name.
Richard Harris, actor, Irishman, wrote this, pertaining to the protestant-catholic conflict in the sixties and early seventies,
Chapter XXI
Hegira to Patmos

They dropped their moorings from Cala Cogone early, when the tide seemed to be separated from the waters like a head distanced from its body. On a lavish and romantic day they went to Genoa, to continue the logistics of the trip to Piacenza. During the trip Etréstles was stretched out in the bow under a Sun that seemed to be fearsome as it was a digestive task that would make him ingest his own dream, which perhaps he aspired to be more than a journey. While he slept, at the helm Etréstles dressed in a black robe and the comrades also sleeping with dreams that they painted with sign gestures on their faces.

Dream of Etréstles: "With the memory off-center ..., I was still in Izzana, dancing by the clouds on gray tulles of the layers of the sky that tried to stop being a Kingdom without a Crown and Sword". They glimpsed the stones melting and turning into gauze juxtaposed to the aerosolites that unfolded from the Sorcery, landing on the hands and heads of Vernarth and Himself. As he continued his dreamy journey, he dialogued with the auxiliary legate of his own dream. “He tells her that he sees them beyond where their liturgies collide. They cross eroding the vanished and itinerant reason”. He gets up and takes the moorings of the ship and ties them to his neck. Then everyone cooperates to walk along the edge of the ship, which all moved barefoot. This is how I would wake up!

Vernarth tries to wake him up, shakes him, but doesn't wake up. And when he tried to avoid him from sleep, he saw that he had the moorings around his neck, along with two Unicorns who were escorting him and were looking towards infinity, auspicious that Genoa was already coming in front of their horns. The others began to wake up and ate reclining, almost as if without any desire to get up from the deck full of self-sliding linen, which allowed everyone to pass their own meals, including those that were semi-consumed rolling on the deck. Etréstles,  transferred the dream to Vernarth, once he went to his bedroom to rest before they touched the roadstead at the foot of the homonymous promontory, 36 km from Genoa.  Portofino, close to the hydro form of the Portofino Regional Natural Park.  Being able to find different entrance doors through S. Rocco, Portofino Vetta and Nozaregoino  that led you to paths with different levels of accessibility and landscape. On the route of the path that traveled from Northwest to Southwest on the same promontory, he received the full beauty of the Mediterranean vegetation, with its beautiful pines, bluish and clean waters of the Mediterranean, which filled his lungs and especially his stem, which silenced of peace to those who accompany you through this interesting and beautiful Natural Park with deep blue eyes.
Vernarth is wrapped with two layers of linen and stands in between eclipsing each of the Unicorns. They pass her horn through her pectoral, as if wanting to insinuate affection. But her propitiated gesture was to crown her with the Power of her phalanx, the impetus in Gaugamela, an Onyx Crown, to lighten the burden of sleep and wake up before reaching the shores of Genoa.
Calling in Genoa, they all descend in a separate part and say goodbye from afar, gesturing with their hands. Their ramblings revealed multi-level radiographs of the resolved aura that invited them to an enclave hostel, to re-enter the world of their daily chores. The Unicorns who would return back to Sardinia stayed on the ship that was in the blue bay. They positioned themselves at the bow one and at the stern the other, to lighten the sails and return to Izzana.

Vernarth and Etréstles walked with their bags, letting go of their feet towards La Via ** Settembre, they travel in an east-west direction, next to Corso Italia, the promenade that runs along the promenade, which is one of the favorite places to reform the destination of Piacenza. From this road they moved near the adjacent carriage station to the Caruggio neighborhood in Sottoripa. Here they entered an inn to eat and drink liqueurs made from natural herbal recipes and sweet citrus, some fish with bread, sauce and Genovés sourdough. to satisfy their hunger.
They had dinner and opened the exit to the terminal. Before, they went to the Ponte Monumentale where the church dedicated to Santa Rita is, called Iglesia de la Consolación, whose entrance, at the level of the old streets, is slightly lower than the current street. They pass a porch and enter. "Almost like a grand cloister sensation they perceived during their stay, as if centuries had passed, but which never ended in the wanderings of any secular period. It was the impression once entered and soaked on this road, which still remains active. From this original cloister, the invocation of images on the sides placed towards the church towards Via ** Settembre, as well as the closed portal in the market access plaza on Via Galata, recur, while the other two sides are they completed attractions to admire when the eastern market in Genoa appeared before them ”.

When they entered, the masks were passed over the bones of their faces, indulgent towards both faces of the visitors, under a freshness of gravitational atmospheric fragrance, perhaps from the connected baptismal font or the lateral nave or the three naves separated by square pillars illuminating them. This is where Vernarth places his right hand on his forehead and his mouth, as a sign of catechesis detached from The Vault, the central nave and the counter-facade that were painted in fresco in 1874 by Giuseppe Isola, after reading about the intertextual verifying thus Vernarth. (Visioni dell'Apocalisse, Gloria di Nostra Signora della Consolazione and Giuditta rientra trionfante in Betulia), while Etréstles frenziedly admitted the frescoes through the side aisles that are the work of Giovanni Quinzio at an angle close to him. Observing everything, he was already indoctrinating to reprint new vigor to enter Piacenza triumphantly and head to the Region of Patmos. Giuseppe Isola's fresco was the great motive that struck his reason for being where he was to continue the threads upon threads of his lineage as the great Commander of the troops of Gaugamela and his Phalanges. Here is the church in its first tune with the duty of limitlessness before its steps to dominions that will make it recover their powers, from where they were first seen dressing in the clothes of an innocent child.


In the apse, there was the choir singing baroque pieces, and followed by elaborate wooden stalls from the 17th century. In the Altars on the left, on the Fifth Altar, Etréstles, captures a simultaneous vision. From that moment when it was the disappearance of this Santa Maria della Pace church, which could have been one structure on top of the other, perhaps in ruins but if the columns could go further from where their originals are born. Until then both had separated from each other, and they would meet again here in the apse, where they never lose sight of each other again, to turn towards the exit that required them to leave the sacred precinct. In the terminal, a grayish float awaited them, with silver trim on the edges of the structure, at the top of the front roof it said "Where you must never go and be". It was just the transport of an allegorical float. They were theatrical traveling artists, who had places available for travelers to Piacenza. The one that they just approached to move to the home, where they had to register at their own will and rejoin this excellent session "Parapsychological Regression".The Trebbia valley, a few kilometers from Piacenza. Vernarth noted that a shaft of the chariot made a strange sound. To which he notified the driver, telling him what he caught on the rear axle of the carriage. They go down to inspect all; not being able to detect anything that it would suppose would be an anomaly of filming of the instrumental east. Etréstles sees that some steeds were grazing on some meadows and he tells them all. Vernarth warns him and immediately heads to them. It reaches only a sorrel that was running its tongue over its hoof. The others flee. Vernarth approaches, and notices that he had a wound in his left hoof, noticing that in the center there was a strip of Green color, He takes his leg, and examines it. He takes out his dagger and begins to remove the stake that was inserted into his damaged leg. The others were gone, restarting the trip to Piacenza. Etréstles managed to climb a steed, and followed him - The float remained without them supposedly to arrive safely at Piacenza. But at 5 km, before reaching the city they are struck by a lightning bolt from a sudden storm. What misdirects his route - the passengers were left intact, only fatally suffered the loss of the driver. (It was verified by Vernarth when he arrived at his home in Piacenza).   As  Vernarth rode fast in the storm, trying to catch up with the carriage. Stress them towards the same to reach their brother. They rode propagating the pastures that passed near the forests of Val Trebbia. When the storm intensified instantly, it was wise to take refuge and wait for the flood to decrease. They were always close to each other. Etréstles about 18 km from Vernarth, they did not know it, but the horses sensed each other. They already distinguished, that they were close to each other, but it was necessary to take care of the horse, and have to check its hoof again. He checks it and notices that it had a green stripe in the four parts, like a pigment already placed concentrically in the middle of each hoof.


Ellipses Gaugamela - Final War
Vernarth bids farewells farewell. Once the Achaemenides are surrendered, he prepares to review them. Walk with Alikanto across the ****** plain. Reviewing his five hundred dead and three thousand wounded, he goes to recirculate in the footsteps of the attack, manages to see lead as a sentinel gathered wounded horses, but not serious. He approaches him and says Khaire; asking what unit they came from. He tells them of the Hosts of the command of Hefestion. The sentinel tells him, that he was enraptured by the fact before his eyes to see that all the horses of the line of Hefestion, Alexander the Great and Vernarth, to fascinate him that they had a green stripe on his left hoof. Wedge riders are formed, lining up the stable, towards the court of the guards and Macedonian monarchs. She dismounts from Alikanto and checks the chestnut trees, managing to insinuate that it could be Medea's ploy of the smiling charm towards her Hetairoi dancers, whose elite had bracelets on each leg on each chestnut. Also with the offensive weapon, they acted as the Macedonian's personal guard. Vernarth recalled that, before starting the offensive, with his blessed Xifos he inflicted light wounds on the left foot of his Phalanges in the act of "overtaking them before being stained by the enemy"

Vernarth says: Here is the cavalry that has received so much praise for «hammer» in the strategies, because it crushed the enemy units retained by the «anvil» or the «phalanx» that I had to command and lead the charge, intoning the riders. And even more the circumcisions that he gave them before entering combat. With the Hetairoi I was organizing squadrons of 200 to 300 soldiers, while they were checking the chestnut trees. In the campaign, they would ride the best horses, ******* or on the blanket, they were awarded the best weapons available. Each carried his long throwing spear Xyston, accompanied by a Kopis sword, for hand-to-hand combat, which in the interlude would defend his flax and bronze breastplate, with respective protective armbands and helmet, before lightly tackling his aggression . The horses were also partially protected, but not their hooves! I gave them the final instruction by decree to take them to the altarpieces and attend to them, so that they check their left hoof.Thus giving signs of great concern about the green stripe on each of its left hooves. Sentinel Hetairoi, with some of his servants, gather the animals and transport them where they have been ordered to tend and examine them. As the designs collapse over the night in gloomy litanies, Medea bursts into a great green outfit saying:

Medea: Vernarth, rancid are on my memory the potions and designs of those who want to talk about me or offer me in their lust.Where the zeal of anxiety deceives the wishful arms that welcome the victorious pleasure. Hooves are my skeptics and famous decisions, because I am weak in will but not in character. Green is the pouring of my converted powers into the veins of the horses. They were carriers in their eloquent ferocity. Instead of blood, I had sap from the magic vessels that I transferred to them so as not to doubt the doubts. Their object is that a green band was encased in their hooves as a sign of the Hipnos promontory through their Son Clovis, to plunge all the forests of the raging underworld, towards the heart of each "Valiant Hetairoi".


Outside ellipsis / near Piacenza
Vernarth and Etréstles in a post-storm clearing, a soft breeze greets them and they meet again, they greet Khaire! And together they reroute to the empty pastures, which would gradually begin to venture them through the farthest forests of the Val Trebbia. On some brown plains with poor colors that visited him falling as they faded on his mirage. From this unusual crossroads they will supremely perceive the closeness of Piacenza in their breathing.
Now they are in the vicinity of the Cimitero de Piaceza. Then they will have to go home on the Via Giovanni Codagnello, on the calendar of January 2020. The Parapsychological Regression continues.


Piacenza Cemetery, January 20, 2020
Vernarth and Etréstles entered the necropolis long before sunset. They were carrying a cake to celebrate Vernarth's birthday. Night Patrol joined the visit. In particular, they followed a night watch service that was active, trusting their guide Piacenza or the surrounding area, with 3 internal night patrol passages 365 days a year, for the rest of lives beyond all material life, perhaps turned into marble statues.
They hired a special service dedicated to the approved service for 2 people .; They were active during the caretaker's office opening hours (the same opening hours as the cemetery). With this service they overcame difficulties to walk after so much traveling. They leave the green-hoofed horses, now turned into statues. They request authorization from the entrance cemetery offices, to honor their belonging and to please those who visit them on their behalf. In Genoa, after having passed through the exterior without entering, they were ecstatic with the Staglieno Cemetery in Genoa (the most monumental in Italy).But if they enter the Piacenza, where the sanitary monumentality passed through the real function of such an enclosure in the contingency. It was commented by the neighboring offices that the migration of corpses from Bergamos were moved to Modena, Acqui Terme, Domodossola, Parma, Piacenza to carry out the respective ceremonies. Due to the great Viral Pandemic that decimated a great majority of Italian citizens in these areas. Vernarth became aware of the current reality, saw how a gravedigger conversed with the crowds, there was a nurse, a doctor and a prodigal man who concentrated on uploading moods to those who were there, almost like a caster, to relieve them of this transitory despite humanity.
They continue past the pyramidal pines, to the central pavilion. They sit on the edge of some flagstones, and take the cake to celebrate their birthday. They sing a hymn and they both enjoy it lovingly. Etréstles saw that he had a little cream left on his nose and cheekbone, running his hand to remove it. In the instant, the guard calls them; it was time to go because it was time to close the compound. They say goodbye with a monumental hug paying tribute to their brother!


Etréstles says: Honors Vernarth, for your immeasurable Valor! It is a great contribution that we divide our work and commitments. From here I go to the Messolonghi Cemetery. I will only wait for the crescent moon to meet the Charioteer, then leave with him and my beloved Drestnia. My Xifos Sword in my right hand and the head that I cut off in my left hand, in Gaugamela before that rugged fate! Khaire, My honors Commander Etréstles!. It remains in the shadow of some pyramidal pine trees of this sublime night, and then they distance themselves. Vernarth leaves the compound heading towards his house relatively close to the cemetery, on the Via Giovanni Codagnello.


Final session in Vía Codagnello, Piacenza:
Vernarth enters opens the door and everyone is waiting for him. Huge groups of friends, work colleagues, family, their pets, and especially the Parapsychologist, who had commanded this whole great session. They all approach her and in the instant, Vernarth awakes abruptly from the parapsychological session. They stabilize it and check your vital signs. There were many days of this odyssey. His awakening was mediatic, since they were attentive to him to question him and confess everything, but he was clear that his purpose would lead him to the confines of Patmos along with Raeder and Petrobus. It remained only to wait for the tenuity of a simple immortal warrior to assist in the services of John the Evangelist. The parapsychologist says you have to wake up, you can no longer be AND stay here in this temporary tube!
Once he has refused to wake up, he takes the itinerary to return to Macedonia. The visibly worn and stunned parapsychologist demands that he give up and obey his command. The effort was unproductive, only letting himself be carried by the grip of his right hand, taking his other with great vigor to remove it from shamelessness, from whom he does not suppress his pride to who still remains wounded by the swords that bleed his soul in Gaugamela. "Everyone is amazed and resigned !, pointing out that he must have always been in the surroundings of his beloved Macedonia, cutting the bursts of succulent insolence on the same temperate cliffs, where some variation of the sounds of the wind would make him saddle his Alikanto to acclaim the gods who came looking for him ”

Vernarth is engulfed in ambivalence, almost celebrating his birthday and waking up from his parapsychological journey. Both will take place, but the session will continue irrevocably. After a few days close to the first day of the crescent moon, he greeted him from a privileged place on his house Etréstles de Kalavrita who was with the Charioteer in his car and Drestnia, they went in that masterful car to join the chores of the Koumetrium Messolonghi (Editorial Palibrio - USA) .So returning to Messolonghi, to meet his disciples and essences of the foundation of his naturalness.


Hegira to Patmos
On a gray day in July 1820. Piacenza slept under the ambush of the revolution, in Italy there was a situation similar to that of another European nation. Vernarth was preparing his last details with the parapsychologist, to undertake his Hegira to Patmos, since he was a revolutionary and this was of great motivation to emigrate from this constant stage of Wars and sociopolitical processes. Manage to be a participant in this revolt in the Piedmont area. Its ideological axes were liberalism and nationalism. Given that the most affected countries were those of southern Europe (episodes from other areas, such as Germany or France, were much less important), with Spain as epicenter of a movement that extended to Italy and Portugal, and on the other hand Greece; It has been called the Mediterranean cycle as opposed to the Atlantic cycle that had preceded it in the previous generation (the first liberal revolutions or bourgeois revolutions, produced on both sides of the ocean: the Independence of the United States -1776- and the French Revolution -1789- ). As compromised great principalities of much of Europe were banned, it participates in great dissolution of collisions and invasions that involved it. In this way he would liberate his Homeland, especially his province of Piacenza.

Although the "Kingdom of Italy" as such did not exist, there were two great kingdoms that participated in the Revolutions of 1820: the Kingdom of Naples and the Kingdom of Piedmont. However, most of the revolutionary movements were driven by secret societies, such as coal. The Kingdom of Piedmont was also one of the most affected, since it was at the epicenter of Italian nationalism. It was controlled by Víctor Manuel I, member of the House of Savoy and defender of the Old Regime. The monarch had only been on the throne for 6 years, since he returned to Turin in 1814 due to the defeat of Napoleon. Since his return, various factions within the country advocated for a unification of all the Italian kingdoms. The unstable situation of its neighbor, the Kingdom of Naples, caused the carbonarians within Piedmont to revolt in March 1821.

Conclusive Hegira ellipsis to Patmos:
After this great conflict, he orders his parapsychologist to resume his final session in Patmos; he begins the procedure for the era that he had to trespass anachronistically, returning to the era of the Macedonian Empire. The parapsychologist asks him time, place, dates, clothing, customs, and manages to meet his request. He enters the portal, and in the backwaters of Messolonghi he meets Raeder and Petrobus. They were close to this heroic land, Messolonghi in the Gulf of Patras, the capital of Aetolia-Acarnania. Nothing less than in the land of his Brother Etréstles "Koumeterium Messolonghi".


"They all approach the vicinity, pray three times to heaven, and manage to be abducted to the underworld of Messolonghi. When they were snooping through the catacombs, they make out the surroundings of a luminous vault, thus distinguishing a woman passing by with others. It was the beautiful nymph Eurydice inaugurating The Constitution of a new Government”.
Eurydice and the gravediggers worked for the new government to be instituted. They were reviewing the last ground plans that converged on the tenth cemetery.
Eurydice ...: with the absence of Etréstles and Drestnia we will make her awakening continue, whose awakening phase closely relates to her wife.
Grave ...: Where do we start?
Eurydice ...: by the southwestern statue of Ashurbanipal, to pay tribute to Botsaris. Then, we will go up to receive the cordoned off tomb of Bramante and Ghiberti, so that the latter can advise us regarding the work to be erected.
They climb the northeast pavilion to the foundations of a mausoleum. They approach the slab of Ghiberti, who was loosening his fingers, sitting on the shore of a Pyramid-shaped cypress. Bramante vanished into the gray beams of light...

Ghiberti ...: I already know your mission. I am summoned to the Council on the day of the sailors' return. To start, they went to the mines to look for precious stones, stones to build Markos Botsaris.
Eurydice ...: Good! Well, in nine moons and nine suns they will return from the coasts of Morocco, the last docking point, so that they can then return. At the moment they are already warned.
Just back, there was a Lover with her right hand holding her chin.

Inamorada In Love ...: Five centuries ago I awaited my awakening, my lover promised to return ... with these verses...:
"I want to be different,
I want to take you my love...
and tell you that by missing you
there is no greater sadness than not seeing you ...
Forgive me for not coming back...
before my absence caused your death,
Wait for me ... I'm going to tell you ... how I miss you
Along with my immortality of feeling...!  How I miss you...!!

... He still tells me this, but from here, under the embankment of the cemetery I feel that he is far away and I can do nothing. Also, I have it in my memory and one day we will meet here. The Enamorada continues to sit and watch armies of soldiers being thrown into graves, their bodies severed. As she continues; ... there is more life here than on the surface, and the trenches replace the concave wombs, as vessels! As everything here lives, even the flowing and hallucinatory invocations are perceived from the Poets, Alchemists and Astronomers. They make the invisible go in a formidable adventure to the site of their magical hallucinations.
Eurydice ...: Stay on your stone, with your chiffon dress; here you will see the arrival of Etréstles. He will bring news from other lands to answer you. Now dispense if we delay, sadness will fall on the other beings who are being buried and transhumated. The Enamorada remained on the stone with her knees resting on her chest. Eurydice and her assistants went to their rooms. "
All this they manage to witness, and then go in search of Etréstles on the same tenth cemetery floor. Raeder and Petrobus were laughing and at the same time they were impressed, as if wanting to remember him when they have to leave directly from Messolonghi to Patmos, towards the Dodecanese region. In the meantime Vernarth was searching for his brother in all the nearby areas of the catacombs flashing penetrating light, unable to find him. He arrives at the ninth cemetery and is fascinated by a feminine image that would seem like a phantasmagorical chimera ..., it was Drestnia moistening some ferns on some crypts making gestures to see them already grown, even if they had just been planted...!

They approach her intimacy and ask her greetings, Drestnia answers them abstractedly that Etréstles traveled to Patmos to applaud the maiden ceremonies that would be wed in the spring in the nearby meadows. Being able to settle in The Monastery of Zoodochos Pigi, and who later went to the hills of Castelli, as it has been known that everything has been celebrated on a hill that many hundreds of years ago has sheltered our historical fragrances in the unity of the ethereal until the present. Such ruins among some works as well as the Temple of Apollo that will continue to survive with its prevailing mystery not revealed.
Etréstles gives them their congratulations and wraps his arms around Drestnia. They evacuate the cemetery, remaining abstracted in the internal darkness of the catacombs with fewer lights than a feasible twilight of darkness, as if immediately leaving Etréstles to be with him in the spring, shedding light on herself taking them to the Castelli hills, which they would figure in the sweetened exaltation of the pollinations of the nymphs on the maternal and ****** maidens.

They go out and spread their impulses over the promontory of the Koumeterium of Messolonghi with Raeder and Petrobus on Raeder's shoulders. Vernarth invoked the north with her staff where Alikanto would appear with her hooves with greenish stripes.

Raeder says:  Let's go. On those warm currents to follow we will not unite you Vernarth. Smiling, the fantastic boy danced, forming figures that enlivened him to hold on to the legs of Petrobus. They both stared at Vernarth and raised high above the warm clouds. Beneath the Messolonghi miniature, she had Vernarth's sights on them; she was putting reins and her Hoplite tunic, to mount Alikanto. He looks around and makes a big sign to Raeder to follow him to where he was, they suspend themselves and manage to go back to the highest mass of misty airs that would take them against the clock towards Patmos to meet Saint John and Etréstles.
HEGIRA TO PATMOS  /  COPYRIGHT
ashlee allee Nov 2014
The nices guy you will have ever met
When you need him hes out of the net
When I first met him he was a straiger
To me

But now cant you see
I can ask him any thing and hill answer to me
Hes a guy friend just for me

When I see him
I font no what to say
We really haven't met any way
But maybe someday

This guy likes sports
And really tall
And he might have eyes like a Hollywood star
Wuji Dec 2011
Imperfections, Imperfections, Imperfections
Imperfections,
Imperfections, Imperfections.

That's all that she sees.
Looking at the mirror,
Markin herself up,
With a thousand fees.

Sees something that,
She don't like,
She has to workout,
Go for a hike.

She doesn't like,
The way she looks.
Gonna fix herself up,
With some needles and hooks.

Sees everything bad,
Though she looks good.
But some people knock her down,
Knowing she'd call the vultures to pick her for food.

But what she don't get,
About herself,
Is that a high opinion of you,
Is true wealth.

Also she must think,
About others.
Tell an obese woman,
That you are the fat one when you stand in-font of her.

Tell the starving boy,
That you're the scrawny dude.
Tell the average American,
You eat too much food.

Think about what you say,
Cause someone might have it worse.
Don't say you want to die,
Like the dear family member in the hearse.

Remember that the perfection of something,
Is what you think is right.
But how can anything be so,
When we have all lost sight?
For those who play "I spy" on themselves looking for every unwanted detail.
tangshunzi Aug 2014
Un giorno zeppo -a - blocco pieno di matrimoni di Erich McVey è una buona giornata nei nostri libri .Il suo lavoro è arte .pura e semplice .Da Londra a New York e ora Southern California .stiamo approfondendo una vicenda che mescola la ariosa .bontà scoperta di mangiare all'aperto con fiori organici di Stacey Fitts e la vera bellezza della vecchia architettura spagnola di La Villa San Juan Capistrano .Tuffati nelle immagini di Erich .poi dare un'occhiata al film realizzato dalla moglie di talento .Amy McVey sotto .

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Da Sposa.Steven e mi è piaciuto molto l'idea di avere una sensazione organica naturale nel cuore antico di architettura California spagnola .La villa in San Juan Capistrano ( una città che ha una missione spagnola dal 1776 ) si adattano perfettamente l'immagine .Dal momento che il locale aveva tante bellezze naturali .( alberi .pietre.legno) ci wasnè ètanto che abiti da sera lunghi abbiamo bisogno di fare per far risplendere locale.La nostra visione finito per essere una sensazione di fresco.pulito e organico con tavoli in legno naturale e lenzuola di tela .

Ci sono una quantità illimitata di fai da te che una coppia può fare per il loro matrimonio .Noi didnè èvogliamo spendere troppo tempo su numerosi progettiècosì abbiamo fatto un paio di piccoli oggetti che hanno avuto pochissimo tempo



.
Le prime voci erano mano stenciled / cuscini dipinti .Abbiamo comprato alcuni grandi cuscini e le coperte in un materiale di tela di lino .Abbiamo poi stampato su varie frasi ( Mr. \u0026 Mrs. .10.12.13 .Amor che significa amore in spagnolo) in uno dei nostri font preferitièBombshell Pro .Questo è stato poi rintracciato sulla carta di cera che viene tagliato con un coltello X - acto .stirato sul cuscino e poi dipinto .Per un tocco in più .il signor cuscino aveva un farfallino messo su di esso e la signora aveva un fiore .

Il secondo reca alcuni dei nostri articoli di carta .Il mio computer marito esperto è in abiti da sera lunghi grado di creare carte di nome .i numeri di tavola .menu e tag coperta che hanno abbinato la nostra suite invito.Tutti gli articoli di carta stampata ha contribuito a mantenere bassi i costi dal momento che didnè èavere il nostro calligrafo loro fare ( 130 + articoli possono essere costosi ) .

Uno dei nostri elementi preferiti del matrimonio erano i fiori.Dato che c'era un sacco di bellezza naturale presso la sede.ci stavaè èbisogno di fare troppo per fiori .Abbiamo finito con verde fresco con i classici fiori bianchi e avorio .Rami di ulivo sono stati collocati sui tavoli come questi legami in stile California spagnola .

Un altro elemento preferito era tutti i pezzi di calligrafia che sono state diffuse in tutto il locale .Avevamo una bellissima Piantina .segni bar .guestbook .Thank You banner.legno segni signore e la signora presidente.e un segno di benvenuto .Ogni pezzo è stato completamente personalizzato per i nostri gustièanche fino alle allori dei font e foglie di olivo .Questi elementi sono quelli che terremo per sempre .Infatti.il nostro bar segno (che ha ciascuno dei nostri consigli cocktail firma ) viene visualizzato nella nostra cucina !Consigli

per le altre coppie : due cose .Primo : Alla fine della giornata .il giorno delle nozze è su di voi e la vostra sarà presto coniugeèuna celebrazione del vostro viaggio insieme attraverso la vita .Dopo la giornata è finita .tutti sono felici e le piccole cose donè èmateria .

Secondo: E ' estremamente importante scegliere un fotografo che siete entrambi a proprio agio.Durante il vostro matrimonio .questo è quello che siete ( probabilmente) trascorrere più tempo con .Poiché questo è un giorno molto nervoso per molti .sanno esattamente cosa fare per contribuire a calmare i nervi .Per noi .Erich McVey e Amy McVey erano marito e moglie team perfetto per noi .Ci siamo conosciuti su Skype ( come sono basate in Oregon) e sapevamo in pochi minuti che erano la nostra squadra .Dopo averli incontrati giù a Santa Barbara per la nostra sessione di fidanzamento solo solidificato che eravamo in ottime mani .

momento più memorabile : Eravamo seduti al nostro tavolo innamorato abiti da sposa stile impero e aveva la vista perfetta di tutti i nostri ospiti di mangiare.ridere e semplicemente divertirsi .Per vedere tutto quello che abbiamo immaginato veniamo insieme così perfettamente e guardare tutto l'amore e il flusso di felicità tutto intorno a noi è stata un'esperienza magica

Fotografia : Erich McVey | Fotografia: . Amy McVey | Planner: Michelle dalla villa di San Juan Capistrano |fiorista : Stacey Fitts | Abito da sposa: Victoria Nicole | Dolci : Jocelyn Jung con I Am The Caker | cancelleria : Alimentazione | Scarpe : Christian Louboutin | Gioielli : Pigment A San Diego | Rosticcerie : Iva Lees Catering | Hair \u0026 Makeup : 10.11 .Trucco | Calligraphy : Mon Voir ( Jenna Rainey ) | Scarpe sposo : Ted Baker | Sposi Abbigliamento: Hugo Boss | Nastro Su Profumo : Frou Frou Chic | Wedding Venue : Villa San Juan CapistranoErich McVey fotografia è un membro del nostro Little Black Book .Scopri come i membri sono scelti visitando la nostra pagina delle FAQ .Erich McVey Fotografia VIEW
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Organic Garden Affair a San Juan Capistrano_abiti da sposa vintage
Aimez vos mains afin qu'un jour vos mains soient belles,
Il n'est pas de parfum trop précieux pour elles,
Soignez-les. Taillez bien les ongles douloureux,
Il n'est pas d'instruments trop délicats pour eux.

C'est Dieu qui fit les mains fécondes en merveilles ;
Elles ont pris leur neige au lys des Séraphins,
Au jardin de la chair ce sont deux fleurs pareilles,
Et le sang de la rose est sous leurs ongles fins.

Il circule un printemps mystique dans les veines
Où court la violette, où le bluet sourit ;
Aux lignes de la paume ont dormi les verveines ;
Les mains disent aux yeux les secrets de l'esprit.

Les peintres les plus grands furent amoureux d'elles,
Et les peintres des mains sont les peintres modèles.

Comme deux cygnes blancs l'un vers l'autre nageant,
Deux voiles sur la mer fondant leurs pâleurs mates,
Livrez vos mains à l'eau dans les bassins d'argent,
Préparez-leur le linge avec les aromates.

Les mains sont l'homme, ainsi que les ailes l'oiseau ;
Les mains chez les méchants sont des terres arides ;
Celles de l'humble vieille, où tourne un blond fuseau,
Font lire une sagesse écrite dans leurs rides.

Les mains des laboureurs, les mains des matelots
Montrent le hâle d'or des Cieux sous leur peau brune.
L'aile des goélands garde l'odeur des flots,
Et les mains de la Vierge un baiser de la lune.

Les plus belles parfois font le plus noir métier,
Les plus saintes étaient les mains d'un charpentier.

Les mains sont vos enfants et sont deux sœurs jumelles,
Les dix doigts sont leurs fils également bénis ;
Veillez bien sur leurs jeux, sur leurs moindres querelles,
Sur toute leur conduite aux détails infinis.

Les doigts font les filets et d'eux sortent les villes ;
Les doigts ont révélé la lyre aux temps anciens ;
Ils travaillent, pliés aux tâches les plus viles,
Ce sont des ouvriers et des musiciens.

Lâchés dans la forêt des orgues le dimanche,
Les doigts sont des oiseaux, et c'est au bout des doigts
Que, rappelant le vol des geais de branche en branche,
Rit l'essaim familier des Signes de la Croix.

Le pouce dur, avec sa taille courte et grasse,
A la force ; il a l'air d'Hercule triomphant ;
Le plus faible de tous, le plus doux a la grâce,
Et c'est le petit doigt qui sut rester enfant.

Servez vos mains, ce sont vos servantes fidèles ;
Donnez à leur repos un lit tout en dentelles.
Ce sont vos mains qui font la caresse ici-bas ;
Croyez qu'elles sont sœurs des lys et sœurs des ailes :
Ne les méprisez pas, ne les négligez pas,
Et laissez-les fleurir comme des asphodèles.

Portez à Dieu le doux trésor de vos parfums,
Le soir, à la prière éclose sur les lèvres,
Ô mains, et joignez-vous pour les pauvres défunts,
Pour que Dieu dans les mains rafraîchisse nos fièvres,

Pour que le mois des fruits vous charge de ses dons :
Mains, ouvrez-vous toujours sur un nid de pardons.

Et vous dites, - ô vous, qui, détestant les armes,
Mirez votre tristesse au fleuve de nos larmes,
Vieillard dont les cheveux vont tout blancs vers le jour,
Jeune homme aux yeux divins où se lève l'amour,
Douce femme mêlant ta rêverie aux anges,

Le cœur gonflé parfois au fond des soirs étranges,
Sans songer qu'en vos mains fleurit la volonté -
Tous, vous dites : « Où donc est-il, en vérité,
Le remède, ô Seigneur, car nos maux sont extrêmes ? »

- Mais il est dans vos mains, mais il est vos mains mêmes.
On lit dans les Annales de la propagation de la Foi :
« Une lettre de Hong-Kong (Chine), en date du 24 juillet
1832, nous annonce que M. Bonnard, missionnaire du
Tong-King, a été décapité pour la foi, le 1er mai dernier. »
Ce nouveau martyr était né dans le diocèse de Lyon et
appartenait à la Société des Missions étrangères. Il était
parti pour le Tong-King en 1849. »

I.

Ô saint prêtre ! grande âme ! oh ! je tombe à genoux !
Jeune, il avait encor de longs jours parmi nous,
Il n'en a pas compté le nombre ;
Il était à cet âge où le bonheur fleurit ;
Il a considéré la croix de Jésus-Christ
Toute rayonnante dans l'ombre.

Il a dit : - « C'est le Dieu de progrès et d'amour.
Jésus, qui voit ton front croit voir le front du jour.
Christ sourit à qui le repousse.
Puisqu'il est mort pour nous, je veux mourir pour lui ;
Dans son tombeau, dont j'ai la pierre pour appui,
Il m'appelle d'une voix douce.

« Sa doctrine est le ciel entr'ouvert ; par la main,
Comme un père l'enfant, il tient le genre humain ;
Par lui nous vivons et nous sommes ;
Au chevet des geôliers dormant dans leurs maisons,
Il dérobe les clefs de toutes les prisons
Et met en liberté les hommes.

« Or il est, **** de nous, une autre humanité
Qui ne le connaît point, et dans l'iniquité
Rampe enchaînée, et souffre et tombe ;
Ils font pour trouver Dieu de ténébreux efforts ;
Ils s'agitent en vain ; ils sont comme des morts
Qui tâtent le mur de leur tombe.

« Sans loi, sans but, sans guide, ils errent ici-bas.
Ils sont méchants, étant ignorants ; ils n'ont pas
Leur part de la grande conquête.
J'irai. Pour les sauver je quitte le saint lieu.
Ô mes frères, je viens vous apporter mon Dieu,
Je viens vous apporter ma tête ! » -

Prêtre, il s'est souvenu, calme en nos jours troublés,
De la parole dite aux apôtres : - Allez,  
Bravez les bûchers et les claies ! -
Et de l'adieu du Christ au suprême moment :
- Ô vivant, aimez-vous ! aimez. En vous aimant,
Frères, vous fermerez mes plaies. -

Il s'est dit qu'il est bon d'éclairer dans leur nuit
Ces peuples égarés **** du progrès qui luit,
Dont l'âme est couverte de voiles ;
Puis il s'en est allé, dans les vents, dans les flots,
Vers les noirs chevalets et les sanglants billots,
Les yeux fixés sur les étoiles.

II.

Ceux vers qui cet apôtre allait, l'ont égorgé.

III.

Oh ! tandis que là-bas, hélas ! chez ces barbares,
S'étale l'échafaud de tes membres chargé,
Que le bourreau, rangeant ses glaives et ses barres,
Frotte au gibet son ongle où ton sang s'est figé ;

Ciel ! tandis que les chiens dans ce sang viennent boire,
Et que la mouche horrible, essaim au vol joyeux,
Comme dans une ruche entre en ta bouche noire
Et bourdonne au soleil dans les trous de tes yeux ;

Tandis qu'échevelée, et sans voix, sans paupières,
Ta tête blême est là sur un infâme pieu,
Livrée aux vils affronts, meurtrie à coups de pierres,
Ici, derrière toi, martyr, on vend ton Dieu !

Ce Dieu qui n'est qu'à toi, martyr, on te le vole !
On le livre à Mandrin, ce Dieu pour qui tu meurs !
Des hommes, comme toi revêtus de l'étole,
Pour être cardinaux, pour être sénateurs,

Des prêtres, pour avoir des palais, des carrosses,
Et des jardins l'été riant sous le ciel bleu,
Pour argenter leur mitre et pour dorer leurs crosses,
Pour boire de bon vin, assis près d'un bon feu,

Au forban dont la main dans le meurtre est trempée,
Au larron chargé d'or qui paye et qui sourit,
Grand Dieu ! retourne-toi vers nous, tête coupée !
Ils vendent Jésus-Christ ! ils vendent Jésus-Christ !

Ils livrent au bandit, pour quelques sacs sordides,
L'évangile, la loi, l'autel épouvanté,
Et la justice aux yeux sévères et candides,
Et l'étoile du coeur humain, la vérité !

Les bons jetés, vivants, au bagne, ou morts, aux fleuves,
L'homme juste proscrit par Cartouche Sylla,
L'innocent égorgé, le deuil sacré des veuves,
Les pleurs de l'orphelin, ils vendent tout cela !

Tout ! la foi, le serment que Dieu tient sous sa garde,
Le saint temple où, mourant, tu dis :Introïbo,
Ils livrent tout ! pudeur, vertu ! - martyr, regarde,
Rouvre tes yeux qu'emplit la lueur du tombeau ; -

Ils vendent l'arche auguste où l'hostie étincelle !
Ils vendent Christ, te dis-je ! et ses membres liés !
Ils vendent la sueur qui sur son front ruisselle,
Et les clous de ses mains, et les clous de ses pieds !

Ils vendent au brigand qui chez lui les attire
Le grand crucifié sur les hommes penché ;
Ils vendent sa parole, ils vendent son martyre,
Et ton martyre à toi par-dessus le marché !

Tant pour les coups de fouet qu'il reçut à la porte !
César ! tant pour l'amen, tant pour l'alléluia !
Tant pour la pierre où vint heurter sa tête morte !
Tant pour le drap rougi que sa barbe essuya !

Ils vendent ses genoux meurtris, sa palme verte,
Sa plaie au flanc, son oeil tout baigné d'infini,
Ses pleurs, son agonie, et sa bouche entrouverte,
Et le cri qu'il poussa : Lamma Sabacthani !

Ils vendent le sépulcre ! ils vendent les ténèbres !
Les séraphins chantant au seuil profond des cieux,
Et la mère debout sous l'arbre aux bras funèbres,
Qui, sentant là son fils, ne levait pas les yeux !

Oui, ces évêques, oui, ces marchands, oui, ces prêtres
A l'histrion du crime, assouvi, couronné,
A ce Néron repu qui rit parmi les traîtres,
Un pied sur Thraséas, un coude sur Phryné,

Au voleur qui tua les lois à coups de crosse,
Au pirate empereur Napoléon dernier,
Ivre deux fois, immonde encor plus que féroce,
Pourceau dans le cloaque et loup dans le charnier,

Ils vendent, ô martyr, le Dieu pensif et pâle
Qui, debout sur la terre et sous le firmament,
Triste et nous souriant dans notre nuit fatale,
Sur le noir Golgotha saigne éternellement !

Du 5 au 8 novembre 1852, à Jersey
MV Blake May 2015
We thought we had the vampires done,
Cornered as we raised the stakes.
The fiends were caught against the font,
An end to this for all our sakes.
How foolish to believe
That the stake would push itself,
How blinded must we be
To think we'd help ourselves.

We fell back in confusion
As their eyes lit stars of blue,
Our fiery brand burned red in fear
But the flames sputtered out on cue.
We faced the devils in their line
But they withstood our empty threats,
And took us off one by one;
It was time to pay our debts.

They laughed at our misfortune.
And gave us back our forks,
They pointed at our dampened brand
And sent us back to work.
They drank from tattooed necks
And supped from elder veins,
And bled the middle dry
And fed upon their brains.

They tore up all our rights
And placed death upon a throne,
Who drove out justice in the night
While Liber's throat did moan.
They sold us all as slaves
To merchants draped in skin,
Cut from children's backs
As the devils slowed their spin.

So now we work until we drop,
Exhausted in our penury.
We're fed from blood banks on each street
While we think that we're still free.
The vampires grin within their church
And play at pious once a while,
And watch with glee as all they cut
Divides us up in our denial.
In May 2015, the UK gave a majority to the Conservative Party (Blue) in the general election, despite the polls predictions of a Labour (Red) government.  The circus leading up to the election was fascinating, as party leaders battled rhetoric on the stands, the people discussed tactical voting, and, in the final week, controversial comedian-turned-political activist Russell Brand publicly endorsed Ed Milliband, the Labour Party leader, for Prime Minister.  Not that it mattered, as the Conservatives managed to hold on to power in alarming fashion, with the majority of seats in the House of Commons turning blue overnight.  The country waits with bated breath to see what will happen next as the Tories, after five years of a coalition government with the Liberal Democrats, finally have the power to enact their plans...
Phoenexx Oct 2013
Ideas rush in rivers through my sleep,
winding, wrapping themselves around
drowning all in their wake.  The itch
to begin claws through my lack of
                        imPulse
control.

The Golden Fleece at my fingertips,
the moon just            out                  of                                 reach,
births sweet agony and fosters it to
obsession obsession obsession.

Diligent fingers, hands, feet
where mind and heart has already left,
abdicating their daily kingship to rule the
abyss and dance en pointe along the precipice
willing hoping waiting
for the wherewithal to
                                                  f
                                                   a
                                                     l
                                             knowledge
Edna Sweetlove Dec 2014
It's quite
difficult
to tell
a really
really good
religious
joke but I
am confident
that you'll
love this one.
There were three Irish Catholic women coming out of church after confession
and they were exchanging information on their ****** sins they way you do,
and the first one out of the confessional said she had done something so terrible
she could never tell them for the shame and filth of it all, at all, at all, at all.
The second one confessed to her friends that she had given herself one off the wrist
and the priest had said to rinse her digits in the font and do three Hail Marys.
The first woman said "Oh my God!" and put her hand up to her mouth at this.
The third woman said she'd given her boyfriend a ******* in the back of his car
and the priest had told her to wash her  mouth out with the holy font water and
say ten Hail Marys. "Oh dear sweet Jesus, no," cried the first woman.
The last
two girls
were really
curious as
to why the
first woman
was so
shocked.
"So what did
you do?" they
demanded,
"You can't
keep us all
in suspense,
at all, at all"
they chorused.
"All right,"
she said,
hanging her
head down in
embarrassment.
"I let me
old man put
his **** up
me *******
last night,
so I naturally
used the
font to
cleanse me
sins away."
And the two
women had thought
someone had left
a tasty bar of
chocolate lying there
for penitents to nibble on whilst
mumbling their Hail Marys in atonement.
\//.................................................................­............\//
Gabrielle Ayoub Jul 2014
Citoyens du monde,
Un climat d'intolérence et de fanatisme s'installe, des révolutions menées au nom de fausses idéologies font tache d'huile. A l'heure ou' fleurit l'obscurantisme des sociétés qui se transforment en moutons de panurge, en foules violées par la propagande politique et empetrées dans une conception maladroite de la révolution et du changement, l'individu doit se distinguer de son groupe.
Le XXème a été le siècle des guerres mondiales, ne laissons pas le XXIème devenir le siècle des persécutions aux noms d'idéologies et de conceptions délirantes.
Sachons au moins nous reconnaitre entre nous, nous reconnaitre en tant qu'individus pensants et non en moutons de panurge aliénés. Nous sommes certes influencés par les sollicitations immédiates de la situation et ce que font les autres autour de nous. Si l'homme, de nature est un etre autonome, comment se permet-il d'abandonner son sens critique et de se faire embrigader au nom de théories insensées? Eduquons nos  gosses, saisissons toutes les occasions de sauver ces foules fanatisées!
"Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde", disait Gandhi. Le changement commence par chacun d'entre nous, ici-meme, aujourd'hui, nous sommes le changement de demain.
Ceci est un discours que j'ai rédigé pour mon projet de TPE "individu et société".
Poets from all over the world are invited to submit their original poems to Mombasa poetry anthology 2016.These anthology is organized by the Kenyan society of poets and literary scholars. It is out of literary and cultural recognition of the historical fact that Mombasa and its environs is home man, it is an indisputable home to all types of people in all their capacities and stations. It is historically evident that, at least a European, an African, Asian, Indian, American, Australian or Chinese have a home in Mombasa. This has been the case from as early as 7 AD. When the Oman Arabs landed at the east African coast in the moon-son wind driven dhows.
This anthology will be published Kenya, as a print version latest by December 2016, under the title, ANTHEM OF HOPE.   The anthology will have a collection of 2000 poems, written in English, or written in any other language but accompanied with a translation to English, each poet is allowed to submit three poems, a poem must not exceed 500 words, all poems must be submitted as one document of MS word attachment, the font types to be used are times Romans, the size is 12. The poem can be in any style without having creativity of the poet being decimated by traditional literary canonicity, but as long as the poem will be addressing and not limited to the following themes in relation to Mombasa;
1) Mombasa city, other towns Around Mombasa like Kisumayu, Lamu, Kibino,Hola, Mpeketon, Bamburi, Malindi, Watamu, Gede, Matsangoni, kilifi, Vipingo, Takaungu, Mtwapa, Shimo la tewa, Bamburi, Likoni,ukunda,wa,msambweni,lunga Lunga,Vanga , Shimoni, Tanga,msofala, Dar salam and Zanzibar, as well as Mariakani and Voi,taita,taveta and Arusha,
2) Mombasa people, The miji-kenda,arabs,European, bajuni, Indians, and any other in relation to Mombasa
3) Mombasa features like the Indian ocean, likon ferry, fort jesus,beaches,vasco da Gama pillar, nyali bridge,Makupa cause way and any other feature,
4) Mombasa populations; Christians, muslim,LGBTI,drug addicts, the deaf, blind, scrotal elephantiasis victims,dwarfs,jinis and any other in realtion to Mombasa,
5) Mombasa fauna and flora, kilifi trees, mango trees, palm wine tree, crow birds, cats, flies, vultures,snakes,pythons Mombasa
6) Mombasa cultures,womenfolk,weddings, music, donkey-games, stick-games and any other in relation to Mombasa,
7) Mombasa city dynamics, hustles,bustles,Al-shabab, job seeking, youths and behaviour and any other theme ,
8 ) Overall themes to be addressed under the Mombasa city context are; Indian ocean and poetry, family, human rights, climate change, security , poverty, pollution, globalization,migration,corruption,cosmopolitanism,culture,langua­ge,war,refuges,natural resources and any other them pertinent to Mombasa
******, racist, prejudicial or any hate perpetrating poems will not be published, For the poets that will have their poems published there will be a ceremony of spoken word and poetry reading from the published poems in early December  2016 ( exact date will be communicated) on the white sands beach at Sarova hotel.
The last day for submission of your poems is July 31st 2016, the notification about your poem being accepted and yet to be published is 31st august 2016.
Submit your poems along with a bio note of not more than 500 words to the email mombasapoetryanthology@yahoo.com, along with a serial number and a scanned copy of the slip for payment of the handling fees of Kenya shillings 500 or 5 US dollars for the three poems. The account to pay in is Standard Chartered Bank (Kenya) account number; 0100310788200 the swift code is; SCBLKENX and bank code is 02
Five winning poets will be prized in the following order; the first poet will win 5000 US dollars, second poet will win 4000 US dollars, the third will win 3000 US dollars, 2000 US dollars, and lastly 1000 US dollars.
Each published poet will get two copies of the anthology free of charge. Further questions for clarification about the Mombasa Poetry anthology can be emailed mombasapoetryanthology@yahoo.com
Emmanuel Coker Apr 2015
I've got poetic licence
So I can right however I want.
Even if whatever I right doesn't make sense
I kan right with whichever font.

I use my poetic licence in whatever I right
An sometimes, de thins I right does not look write

I have de power power 2 repeat rhymes
Over and over countless of times
I use abbreviations in de mst unusual ways
My, commas, and!!!!!, escalations, marks come!!! as they may!!!!

I've got poetic licence cos I am a poet
I use it in odes, elegys, ballads, epitaphs, and sometimes in sonnets.
I am never rong.
And with my poetic license I will remain strung.
Once I am sure there's nothing going on
I step inside, letting the door thud shut.
Another church: matting, seats, and stone,
And little books; sprawlings of flowers, cut
For Sunday, brownish now; some brass and stuff
Up at the holy end; the small neat *****;
And a tense, musty, unignorable silence,
Brewed God knows how long. Hatless, I take off
My cycle-clips in awkward reverence,

Move forward, run my hand around the font.
From where I stand, the roof looks almost new-
Cleaned or restored? Someone would know: I don't.
Mounting the lectern, I peruse a few
Hectoring large-scale verses, and pronounce
'Here endeth' much more loudly than I'd meant.
The echoes snigger briefly. Back at the door
I sign the book, donate an Irish sixpence,
Reflect the place was not worth stopping for.

Yet stop I did: in fact I often do,
And always end much at a loss like this,
Wondering what to look for; wondering, too,
When churches fall completely out of use
What we shall turn them into, if we shall keep
A few cathedrals chronically on show,
Their parchment, plate, and pyx in locked cases,
And let the rest rent-free to rain and sheep.
Shall we avoid them as unlucky places?

Or, after dark, will dubious women come
To make their children touch a particular stone;
Pick simples for a cancer; or on some
Advised night see walking a dead one?
Power of some sort or other will go on
In games, in riddles, seemingly at random;
But superstition, like belief, must die,
And what remains when disbelief has gone?
Grass, weedy pavement, brambles, buttress, sky,

A shape less recognizable each week,
A purpose more obscure. I wonder who
Will be the last, the very last, to seek
This place for what it was; one of the crew
That tap and jot and know what rood-lofts were?
Some ruin-bibber, randy for antique,
Or Christmas-addict, counting on a whiff
Of gown-and-bands and *****-pipes and myrrh?
Or will he be my representative,

Bored, uninformed, knowing the ghostly silt
Dispersed, yet tending to this cross of ground
Through suburb scrub because it held unspilt
So long and equably what since is found
Only in separation - marriage, and birth,
And death, and thoughts of these - for whom was built
This special shell? For, though I've no idea
What this accoutred frowsty barn is worth,
It pleases me to stand in silence here;

A serious house on serious earth it is,
In whose blent air all our compulsions meet,
Are recognised, and robed as destinies.
And that much never can be obsolete,
Since someone will forever be surprising
A hunger in himself to be more serious,
And gravitating with it to this ground,
Which, he once heard, was proper to grow wise in,
If only that so many dead lie round.
AN ANATOMY OF THE WORLD Wherein, by occasion of the untimely death of
Mistress Elizabeth Drury, the frailty and the decay of this whole world is
represented THE FIRST ANNIVERSARY

     When that rich soul which to her heaven is gone,
     Whom all do celebrate, who know they have one
     (For who is sure he hath a soul, unless
     It see, and judge, and follow worthiness,
     And by deeds praise it? He who doth not this,
     May lodge an inmate soul, but 'tis not his)
     When that queen ended here her progress time,
     And, as t'her standing house, to heaven did climb,
     Where loath to make the saints attend her long,
   She's now a part both of the choir, and song;
   This world, in that great earthquake languished;
   For in a common bath of tears it bled,
   Which drew the strongest vital spirits out;
   But succour'd then with a perplexed doubt,
   Whether the world did lose, or gain in this,
   (Because since now no other way there is,
   But goodness, to see her, whom all would see,
   All must endeavour to be good as she)
   This great consumption to a fever turn'd,
   And so the world had fits; it joy'd, it mourn'd;
   And, as men think, that agues physic are,
   And th' ague being spent, give over care,
   So thou, sick world, mistak'st thy self to be
   Well, when alas, thou'rt in a lethargy.
   Her death did wound and tame thee then, and then
   Thou might'st have better spar'd the sun, or man.
   That wound was deep, but 'tis more misery
   That thou hast lost thy sense and memory.
   'Twas heavy then to hear thy voice of moan,
   But this is worse, that thou art speechless grown.
   Thou hast forgot thy name thou hadst; thou wast
   Nothing but she, and her thou hast o'erpast.
   For, as a child kept from the font until
   A prince, expected long, come to fulfill
   The ceremonies, thou unnam'd had'st laid,
   Had not her coming, thee her palace made;
   Her name defin'd thee, gave thee form, and frame,
   And thou forget'st to celebrate thy name.
   Some months she hath been dead (but being dead,
   Measures of times are all determined)
   But long she'ath been away, long, long, yet none
   Offers to tell us who it is that's gone.
   But as in states doubtful of future heirs,
   When sickness without remedy impairs
   The present prince, they're loath it should be said,
   "The prince doth languish," or "The prince is dead;"
   So mankind feeling now a general thaw,
   A strong example gone, equal to law,
   The cement which did faithfully compact
   And glue all virtues, now resolv'd, and slack'd,
   Thought it some blasphemy to say sh'was dead,
   Or that our weakness was discovered
   In that confession; therefore spoke no more
   Than tongues, the soul being gone, the loss deplore.
   But though it be too late to succour thee,
   Sick world, yea dead, yea putrified, since she
   Thy' intrinsic balm, and thy preservative,
   Can never be renew'd, thou never live,
   I (since no man can make thee live) will try,
     What we may gain by thy anatomy.
   Her death hath taught us dearly that thou art
   Corrupt and mortal in thy purest part.
   Let no man say, the world itself being dead,
   'Tis labour lost to have discovered
   The world's infirmities, since there is none
   Alive to study this dissection;
   For there's a kind of world remaining still,
   Though she which did inanimate and fill
   The world, be gone, yet in this last long night,
   Her ghost doth walk; that is a glimmering light,
   A faint weak love of virtue, and of good,
   Reflects from her on them which understood
   Her worth; and though she have shut in all day,
   The twilight of her memory doth stay,
   Which, from the carcass of the old world free,
   Creates a new world, and new creatures be
   Produc'd. The matter and the stuff of this,
   Her virtue, and the form our practice is.
   And though to be thus elemented, arm
   These creatures from home-born intrinsic harm,
   (For all assum'd unto this dignity
   So many weedless paradises be,
   Which of themselves produce no venomous sin,
   Except some foreign serpent bring it in)
   Yet, because outward storms the strongest break,
   And strength itself by confidence grows weak,
   This new world may be safer, being told
   The dangers and diseases of the old;
   For with due temper men do then forgo,
   Or covet things, when they their true worth know.
   There is no health; physicians say that we
   At best enjoy but a neutrality.
   And can there be worse sickness than to know
   That we are never well, nor can be so?
   We are born ruinous: poor mothers cry
   That children come not right, nor orderly;
   Except they headlong come and fall upon
   An ominous precipitation.
   How witty's ruin! how importunate
Upon mankind! It labour'd to frustrate
Even God's purpose; and made woman, sent
For man's relief, cause of his languishment.
They were to good ends, and they are so still,
But accessory, and principal in ill,
For that first marriage was our funeral;
One woman at one blow, then ****'d us all,
And singly, one by one, they **** us now.
We do delightfully our selves allow
To that consumption; and profusely blind,
We **** our selves to propagate our kind.
And yet we do not that; we are not men;
There is not now that mankind, which was then,
When as the sun and man did seem to strive,
(Joint tenants of the world) who should survive;
When stag, and raven, and the long-liv'd tree,
Compar'd with man, died in minority;
When, if a slow-pac'd star had stol'n away
From the observer's marking, he might stay
Two or three hundred years to see't again,
And then make up his observation plain;
When, as the age was long, the size was great
(Man's growth confess'd, and recompens'd the meat),
So spacious and large, that every soul
Did a fair kingdom, and large realm control;
And when the very stature, thus *****,
Did that soul a good way towards heaven direct.
Where is this mankind now? Who lives to age,
Fit to be made Methusalem his page?
Alas, we scarce live long enough to try
Whether a true-made clock run right, or lie.
Old grandsires talk of yesterday with sorrow,
And for our children we reserve tomorrow.
So short is life, that every peasant strives,
In a torn house, or field, to have three lives.
And as in lasting, so in length is man
Contracted to an inch, who was a span;
For had a man at first in forests stray'd,
Or shipwrack'd in the sea, one would have laid
A wager, that an elephant, or whale,
That met him, would not hastily assail
A thing so equall to him; now alas,
The fairies, and the pigmies well may pass
As credible; mankind decays so soon,
We'are scarce our fathers' shadows cast at noon,
Only death adds t'our length: nor are we grown
In stature to be men, till we are none.
But this were light, did our less volume hold
All the old text; or had we chang'd to gold
Their silver; or dispos'd into less glass
Spirits of virtue, which then scatter'd was.
But 'tis not so; w'are not retir'd, but damp'd;
And as our bodies, so our minds are cramp'd;
'Tis shrinking, not close weaving, that hath thus
In mind and body both bedwarfed us.
We seem ambitious, God's whole work t'undo;
Of nothing he made us, and we strive too,
To bring our selves to nothing back; and we
Do what we can, to do't so soon as he.
With new diseases on our selves we war,
And with new physic, a worse engine far.
Thus man, this world's vice-emperor, in whom
All faculties, all graces are at home
(And if in other creatures they appear,
They're but man's ministers and legates there
To work on their rebellions, and reduce
Them to civility, and to man's use);
This man, whom God did woo, and loath t'attend
Till man came up, did down to man descend,
This man, so great, that all that is, is his,
O what a trifle, and poor thing he is!
If man were anything, he's nothing now;
Help, or at least some time to waste, allow
T'his other wants, yet when he did depart
With her whom we lament, he lost his heart.
She, of whom th'ancients seem'd to prophesy,
When they call'd virtues by the name of she;
She in whom virtue was so much refin'd,
That for alloy unto so pure a mind
She took the weaker ***; she that could drive
The poisonous tincture, and the stain of Eve,
Out of her thoughts, and deeds, and purify
All, by a true religious alchemy,
She, she is dead; she's dead: when thou knowest this,
Thou knowest how poor a trifling thing man is,
And learn'st thus much by our anatomy,
The heart being perish'd, no part can be free,
And that except thou feed (not banquet) on
The supernatural food, religion,
Thy better growth grows withered, and scant;
Be more than man, or thou'rt less than an ant.
Then, as mankind, so is the world's whole frame
Quite out of joint, almost created lame,
For, before God had made up all the rest,
Corruption ent'red, and deprav'd the best;
It seiz'd the angels, and then first of all
The world did in her cradle take a fall,
And turn'd her brains, and took a general maim,
Wronging each joint of th'universal frame.
The noblest part, man, felt it first; and then
Both beasts and plants, curs'd in the curse of man.
So did the world from the first hour decay,
That evening was beginning of the day,
And now the springs and summers which we see,
Like sons of women after fifty be.
And new philosophy calls all in doubt,
The element of fire is quite put out,
The sun is lost, and th'earth, and no man's wit
Can well direct him where to look for it.
And freely men confess that this world's spent,
When in the planets and the firmament
They seek so many new; they see that this
Is crumbled out again to his atomies.
'Tis all in pieces, all coherence gone,
All just supply, and all relation;
Prince, subject, father, son, are things forgot,
For every man alone thinks he hath got
To be a phoenix, and that then can be
None of that kind, of which he is, but he.
This is the world's condition now, and now
She that should all parts to reunion bow,
She that had all magnetic force alone,
To draw, and fasten sund'red parts in one;
She whom wise nature had invented then
When she observ'd that every sort of men
Did in their voyage in this world's sea stray,
And needed a new compass for their way;
She that was best and first original
Of all fair copies, and the general
Steward to fate; she whose rich eyes and breast
Gilt the West Indies, and perfum'd the East;
Whose having breath'd in this world, did bestow
Spice on those Isles, and bade them still smell so,
And that rich India which doth gold inter,
Is but as single money, coin'd from her;
She to whom this world must it self refer,
As suburbs or the microcosm of her,
She, she is dead; she's dead: when thou know'st this,
Thou know'st how lame a ******* this world is
....
tangshunzi Aug 2014
assistenti

cane in un propel matrimonio detto matrimoni in cima alla lista commovente .I cani in realtà solo rendono tutto più felici .non è vero ?Quindi ero già innamorato di questo matrimonio .grazie al cane dolce .quando ** letto le parole della sposa e si innamorò con la loro storia .Sprout .la signora dietro i bei fiori .era secondo insegnante elementare dello sposo .Everest Strada Fotografia stato un consigliere campo con la sorella della sposa .L'intera giornata è stata un ricordo in divenire .uno Sono sicuro che la coppia e tutti i loro ospiti potranno guardare indietro per sempre con affetto



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Dalla bella sposa .Mi sono innamorato di Fredericksburg attraverso la mia damigella d'onore Cori Dickie frequentando il 4 luglio parata durante il college ed è diventato una tradizione annuale .La sua mamma ci compra sempre corrispondenti camicie bandiera americana al Walmart .Cori e sono diventato amici incollaggio su DQ Blizzard e aveva mensili "Date DQ ".Una volta Riley e ** iniziato datazione è venuto con me per i festeggiamenti .Non abbiamo mai pensato di sposarsi qualsiasi altra parte .Il Ruff Haus è stato il primo luogo che ** visto e mi era innamorato .Non ** mai sognato che avrei sposarsi al di fuori .ma era perfetto per Fredericksburg e noi.Volevamo qualcosa di casuale e invitante - come una grande festa nella nostra casa .Insieme essendo un matrimonio abbiamo voluto che fosse una festa dove tutti erano lì per divertirsi .I bastoni di incandescenza erano uno dei miei tanti preferiti sulla pista da ballo e per l'uscita .Sono venuti su .perché il luogo praticamente non ha consentito buttare nulla o qualsiasi tipo di fuoco - e quindi abbiamo fatto la nostra propria luce .

Riley e io laureato presso la stessa scuola .a tre anni di distanza .I nostri genitori vivono a pochi isolati l'uno dall'altro e non si conoscevano .E 'stato così divertente vedere le nostre famiglie si riuniscono e il divertimento nostri genitori hanno insieme e matrimoni cristiani che hanno modellato per noi.Mamma abiti da sposa corti di Riley .direi il più timido del gruppo.ha avuto l' idea di eseguire un ballo a sorpresa al matrimonio .Hanno preso 8 settimane di lezioni di danza coreografia di " Shake Your ***** ".Purtroppo .la band non ha avuto la canzone giusta in modo che non erano molto soddisfatti delle loro prestazioni .** detto loro che non ti preoccupare faremo lo si esegue ad ogni festa importante da qui in abiti da sposa corti avanti .

Riley vende articoli promozionali per le aziende così ci è venuta l'idea di fare un logo per il matrimonio e metterlo su tovaglioli .tazze .koozies .borse di benvenuto e biscotti .** creato il look che volevo e font e uno dei dolci amici di mia mamma aiutami invertire le lettere e convertire il formato .Siamo quasi ripulito tutti gli obiettivi a Dallas cercando vasi di muratore .Volevamo successivamente a causa del calore e così volevamo tanto illuminazione possibile.La mamma di Riley è incredibile con fiori e lei ha fatto alcune delle disposizioni sui tavoli .

Quando abbiamo deciso di fare un matrimonio fuori sapevo che abbiamo dovuto avere il nostro cane .il giudice .in esso .Abbiamo preso il fine settimana che Riley ha proposto a casa di William Faulkner a Oxford .MS .Mio fratello treni laboratori di nero e ci ha dato il giudice e il suo cane Tex è come parte della famiglia .Averli nel matrimonio è stato uno dei migliori e più stressanti cose .Il giudice ha trascorso l'intera cerimonia cercando di ottenere la mia damigella d'onore Abbie per lanciare il suo bouquet per lui recuperare .Mio fratello ci ha dato anche in modalità pianificazione di nozze ed ha trovato e ha condannato i collari per cani corrispondenza di un amico .Uno dei nostri ospiti libri era acquerelli e abiti da sposa 2014 storie di Oxford e l'altra photography era da Texas Hill Country .

maggior parte dei dettagli è accaduto lungo la strada.Non ** mai pensato che avrei arancione come colore e non avrebbe potuto essere più soddisfatti .I fiori sono stati fatti localmente da Sprout .di proprietà di Michelle Hodges - che abbiamo poi messo insieme quando i genitori di Riley si sono incontrati con lei che era la sua seconda maestra elementare a Dallas .Inoltre .ero così entusiasta di scoprire il mio bonus - sorella era un consigliere campo con il nostro fotografo.I piccoli collegamenti come quello reso molto speciale .

Per i fiori non avevo mai sentito parlare di Dahlia .Questa primavera Southern Living ha fatto un articolo su di loro e sapevo che sarebbe la misura perfetta per il nostro matrimonio .Programmi

- sapevamo che sarebbe stato caldo e quindi pensano i fan sarebbe una grande idea .Erano - tranne per il fatto che li assemblaggio è un po ' più difficile di quanto avevamo previsto .Abbiamo avuto una festa incollare una notte e mastice usate che non attacca a tutto .E 'stato un processo di apprendimento .

mio DIY preferito .se si può chiamare così .è i registri le torte erano su .Riley e io stavamo camminando giudice una notte e qualcuno aveva tagliato un albero nel loro cortile e registri non erano stati raccolti ancora .Siamo tornati a casa e abbiamo preso il suo camion e li raccolse .Non sapevamo che pesavano una tonnellata e ha ottenuto il suo sedile posteriore super- sporco .Lavender

- mia mamma amicizia il proprietario di Urbano di erbe e abbiamo avuto solo per avere lavanda cose profumate ovunque .Il mio patrigno si avvicinò con l'idea di ghiacciato giù di lavanda asciugamani profumati .Egli può essere più orgogliosi di questa idea di ottenere la sua certificazione online per essere un ministro

Fotografia : Everest Strada Fotografia | Coordinatore: . Jasper Eisenberg | Fiori : Sprout | Abito da sposa: Bridal Boutique di Lulu | Torte : La dolciastro Chef | damigella d'onoreAbiti : Donna Morgan | Catering : Delicious Dettagli | Abbigliamento Groomsmen \ 's : Jos A. Banks | lavanda Prodotti : Urbano HerbalSprout è un membro del nostro Little Black Book .Scopri come i membri sono scelti visitando la nostra pagina delle FAQ .Sprout VIEW
http://www.belloabito.com/goods.php?id=500
http://www.belloabito.com/abiti-da-sposa-corti-c-49
http://www.belloabito.com/abiti-da-sposa-2014-c-13
Fredricksberg Wedding da Everest strada Fotografia_vestiti da sposa
I

Mets-toi sur ton séant, lève tes yeux, dérange
Ce drap glacé qui fait des plis sur ton front d'ange,
Ouvre tes mains, et prends ce livre : il est à toi.

Ce livre où vit mon âme, espoir, deuil, rêve, effroi,
Ce livre qui contient le spectre de ma vie,
Mes angoisses, mon aube, hélas ! de pleurs suivie,
L'ombre et son ouragan, la rose et son pistil,
Ce livre azuré, triste, orageux, d'où sort-il ?
D'où sort le blême éclair qui déchire la brume ?
Depuis quatre ans, j'habite un tourbillon d'écume ;
Ce livre en a jailli. Dieu dictait, j'écrivais ;
Car je suis paille au vent. Va ! dit l'esprit. Je vais.
Et, quand j'eus terminé ces pages, quand ce livre
Se mit à palpiter, à respirer, à vivre,
Une église des champs, que le lierre verdit,
Dont la tour sonne l'heure à mon néant, m'a dit :
Ton cantique est fini ; donne-le-moi, poëte.
- Je le réclame, a dit la forêt inquiète ;
Et le doux pré fleuri m'a dit : - Donne-le-moi.
La mer, en le voyant frémir, m'a dit : - Pourquoi
Ne pas me le jeter, puisque c'est une voile !
- C'est à moi qu'appartient cet hymne, a dit l'étoile.
- Donne-le-nous, songeur, ont crié les grands vents.
Et les oiseaux m'ont dit : - Vas-tu pas aux vivants
Offrir ce livre, éclos si **** de leurs querelles ?
Laisse-nous l'emporter dans nos nids sur nos ailes ! -
Mais le vent n'aura point mon livre, ô cieux profonds !
Ni la sauvage mer, livrée aux noirs typhons,
Ouvrant et refermant ses flots, âpres embûches ;
Ni la verte forêt qu'emplit un bruit de ruches ;
Ni l'église où le temps fait tourner son compas ;
Le pré ne l'aura pas, l'astre ne l'aura pas,
L'oiseau ne l'aura pas, qu'il soit aigle ou colombe,
Les nids ne l'auront pas ; je le donne à la tombe.

II

Autrefois, quand septembre en larmes revenait,
Je partais, je quittais tout ce qui me connaît,
Je m'évadais ; Paris s'effaçait ; rien, personne !
J'allais, je n'étais plus qu'une ombre qui frissonne,
Je fuyais, seul, sans voir, sans penser, sans parler,
Sachant bien que j'irais où je devais aller ;
Hélas ! je n'aurais pu même dire : Je souffre !
Et, comme subissant l'attraction d'un gouffre,
Que le chemin fût beau, pluvieux, froid, mauvais,
J'ignorais, je marchais devant moi, j'arrivais.
Ô souvenirs ! ô forme horrible des collines !
Et, pendant que la mère et la soeur, orphelines,
Pleuraient dans la maison, je cherchais le lieu noir
Avec l'avidité morne du désespoir ;
Puis j'allais au champ triste à côté de l'église ;
Tête nue, à pas lents, les cheveux dans la bise,
L'oeil aux cieux, j'approchais ; l'accablement soutient ;
Les arbres murmuraient : C'est le père qui vient !
Les ronces écartaient leurs branches desséchées ;
Je marchais à travers les humbles croix penchées,
Disant je ne sais quels doux et funèbres mots ;
Et je m'agenouillais au milieu des rameaux
Sur la pierre qu'on voit blanche dans la verdure.
Pourquoi donc dormais-tu d'une façon si dure
Que tu n'entendais pas lorsque je t'appelais ?

Et les pêcheurs passaient en traînant leurs filets,
Et disaient : Qu'est-ce donc que cet homme qui songe ?
Et le jour, et le soir, et l'ombre qui s'allonge,
Et Vénus, qui pour moi jadis étincela,
Tout avait disparu que j'étais encor là.
J'étais là, suppliant celui qui nous exauce ;
J'adorais, je laissais tomber sur cette fosse,
Hélas ! où j'avais vu s'évanouir mes cieux,
Tout mon coeur goutte à goutte en pleurs silencieux ;
J'effeuillais de la sauge et de la clématite ;
Je me la rappelais quand elle était petite,
Quand elle m'apportait des lys et des jasmins,
Ou quand elle prenait ma plume dans ses mains,
Gaie, et riant d'avoir de l'encre à ses doigts roses ;
Je respirais les fleurs sur cette cendre écloses,
Je fixais mon regard sur ces froids gazons verts,
Et par moments, ô Dieu, je voyais, à travers
La pierre du tombeau, comme une lueur d'âme !

Oui, jadis, quand cette heure en deuil qui me réclame
Tintait dans le ciel triste et dans mon coeur saignant,
Rien ne me retenait, et j'allais ; maintenant,
Hélas !... - Ô fleuve ! ô bois ! vallons dont je fus l'hôte,
Elle sait, n'est-ce pas ? que ce n'est pas ma faute
Si, depuis ces quatre ans, pauvre coeur sans flambeau,
Je ne suis pas allé prier sur son tombeau !

III

Ainsi, ce noir chemin que je faisais, ce marbre
Que je contemplais, pâle, adossé contre un arbre,
Ce tombeau sur lequel mes pieds pouvaient marcher,
La nuit, que je voyais lentement approcher,
Ces ifs, ce crépuscule avec ce cimetière,
Ces sanglots, qui du moins tombaient sur cette pierre,
Ô mon Dieu, tout cela, c'était donc du bonheur !

Dis, qu'as-tu fait pendant tout ce temps-là ? - Seigneur,
Qu'a-t-elle fait ? - Vois-tu la vie en vos demeures ?
A quelle horloge d'ombre as-tu compté les heures ?
As-tu sans bruit parfois poussé l'autre endormi ?
Et t'es-tu, m'attendant, réveillée à demi ?
T'es-tu, pâle, accoudée à l'obscure fenêtre
De l'infini, cherchant dans l'ombre à reconnaître
Un passant, à travers le noir cercueil mal joint,
Attentive, écoutant si tu n'entendais point
Quelqu'un marcher vers toi dans l'éternité sombre ?
Et t'es-tu recouchée ainsi qu'un mât qui sombre,
En disant : Qu'est-ce donc ? mon père ne vient pas !
Avez-vous tous les deux parlé de moi tout bas ?

Que de fois j'ai choisi, tout mouillés de rosée,
Des lys dans mon jardin, des lys dans ma pensée !
Que de fois j'ai cueilli de l'aubépine en fleur !
Que de fois j'ai, là-bas, cherché la tour d'Harfleur,
Murmurant : C'est demain que je pars ! et, stupide,
Je calculais le vent et la voile rapide,
Puis ma main s'ouvrait triste, et je disais : Tout fuit !
Et le bouquet tombait, sinistre, dans la nuit !
Oh ! que de fois, sentant qu'elle devait m'attendre,
J'ai pris ce que j'avais dans le coeur de plus tendre
Pour en charger quelqu'un qui passerait par là !

Lazare ouvrit les yeux quand Jésus l'appela ;
Quand je lui parle, hélas ! pourquoi les ferme-t-elle ?
Où serait donc le mal quand de l'ombre mortelle
L'amour violerait deux fois le noir secret,
Et quand, ce qu'un dieu fit, un père le ferait ?

IV

Que ce livre, du moins, obscur message, arrive,
Murmure, à ce silence, et, flot, à cette rive !
Qu'il y tombe, sanglot, soupir, larme d'amour !
Qu'il entre en ce sépulcre où sont entrés un jour
Le baiser, la jeunesse, et l'aube, et la rosée,
Et le rire adoré de la fraîche épousée,
Et la joie, et mon coeur, qui n'est pas ressorti !
Qu'il soit le cri d'espoir qui n'a jamais menti,
Le chant du deuil, la voix du pâle adieu qui pleure,
Le rêve dont on sent l'aile qui nous effleure !
Qu'elle dise : Quelqu'un est là ; j'entends du bruit !
Qu'il soit comme le pas de mon âme en sa nuit !

Ce livre, légion tournoyante et sans nombre
D'oiseaux blancs dans l'aurore et d'oiseaux noirs dans l'ombre,
Ce vol de souvenirs fuyant à l'horizon,
Cet essaim que je lâche au seuil de ma prison,
Je vous le confie, air, souffles, nuée, espace !
Que ce fauve océan qui me parle à voix basse,
Lui soit clément, l'épargne et le laisse passer !
Et que le vent ait soin de n'en rien disperser,
Et jusqu'au froid caveau fidèlement apporte
Ce don mystérieux de l'absent à la morte !

Ô Dieu ! puisqu'en effet, dans ces sombres feuillets,
Dans ces strophes qu'au fond de vos cieux je cueillais,
Dans ces chants murmurés comme un épithalame
Pendant que vous tourniez les pages de mon âme,
Puisque j'ai, dans ce livre, enregistré mes jours,
Mes maux, mes deuils, mes cris dans les problèmes sourds,
Mes amours, mes travaux, ma vie heure par heure ;
Puisque vous ne voulez pas encor que je meure,
Et qu'il faut bien pourtant que j'aille lui parler ;
Puisque je sens le vent de l'infini souffler
Sur ce livre qu'emplit l'orage et le mystère ;
Puisque j'ai versé là toutes vos ombres, terre,
Humanité, douleur, dont je suis le passant ;
Puisque de mon esprit, de mon coeur, de mon sang,
J'ai fait l'âcre parfum de ces versets funèbres,
Va-t'en, livre, à l'azur, à travers les ténèbres !
Fuis vers la brume où tout à pas lents est conduit !
Oui, qu'il vole à la fosse, à la tombe, à la nuit,
Comme une feuille d'arbre ou comme une âme d'homme !
Qu'il roule au gouffre où va tout ce que la voix nomme !
Qu'il tombe au plus profond du sépulcre hagard,
A côté d'elle, ô mort ! et que là, le regard,
Près de l'ange qui dort, lumineux et sublime,
Le voie épanoui, sombre fleur de l'abîme !

V

Ô doux commencements d'azur qui me trompiez,
Ô bonheurs ! je vous ai durement expiés !
J'ai le droit aujourd'hui d'être, quand la nuit tombe,
Un de ceux qui se font écouter de la tombe,
Et qui font, en parlant aux morts blêmes et seuls,
Remuer lentement les plis noirs des linceuls,
Et dont la parole, âpre ou tendre, émeut les pierres,
Les grains dans les sillons, les ombres dans les bières,
La vague et la nuée, et devient une voix
De la nature, ainsi que la rumeur des bois.
Car voilà, n'est-ce pas, tombeaux ? bien des années,
Que je marche au milieu des croix infortunées,
Échevelé parmi les ifs et les cyprès,
L'âme au bord de la nuit, et m'approchant tout près,
Et que je vais, courbé sur le cercueil austère,
Questionnant le plomb, les clous, le ver de terre
Qui pour moi sort des yeux de la tête de mort,
Le squelette qui rit, le squelette qui mord,
Les mains aux doigts noueux, les crânes, les poussières,
Et les os des genoux qui savent des prières !

Hélas ! j'ai fouillé tout. J'ai voulu voir le fond.
Pourquoi le mal en nous avec le bien se fond,
J'ai voulu le savoir. J'ai dit : Que faut-il croire ?
J'ai creusé la lumière, et l'aurore, et la gloire,
L'enfant joyeux, la vierge et sa chaste frayeur,
Et l'amour, et la vie, et l'âme, - fossoyeur.

Qu'ai-je appris ? J'ai, pensif , tout saisi sans rien prendre ;
J'ai vu beaucoup de nuit et fait beaucoup de cendre.
Qui sommes-nous ? que veut dire ce mot : Toujours ?
J'ai tout enseveli, songes, espoirs, amours,
Dans la fosse que j'ai creusée en ma poitrine.
Qui donc a la science ? où donc est la doctrine ?
Oh ! que ne suis-je encor le rêveur d'autrefois,
Qui s'égarait dans l'herbe, et les prés, et les bois,
Qui marchait souriant, le soir, quand le ciel brille,
Tenant la main petite et blanche de sa fille,
Et qui, joyeux, laissant luire le firmament,
Laissant l'enfant parler, se sentait lentement
Emplir de cet azur et de cette innocence !

Entre Dieu qui flamboie et l'ange qui l'encense,
J'ai vécu, j'ai lutté, sans crainte, sans remord.
Puis ma porte soudain s'ouvrit devant la mort,
Cette visite brusque et terrible de l'ombre.
Tu passes en laissant le vide et le décombre,
Ô spectre ! tu saisis mon ange et tu frappas.
Un tombeau fut dès lors le but de tous mes pas.

VI

Je ne puis plus reprendre aujourd'hui dans la plaine
Mon sentier d'autrefois qui descend vers la Seine ;
Je ne puis plus aller où j'allais ; je ne puis,
Pareil à la laveuse assise au bord du puits,
Que m'accouder au mur de l'éternel abîme ;
Paris m'est éclipsé par l'énorme Solime ;
La hauteNotre-Dame à présent, qui me luit,
C'est l'ombre ayant deux tours, le silence et la nuit,
Et laissant des clartés trouer ses fatals voiles ;
Et je vois sur mon front un panthéon d'étoiles ;
Si j'appelle Rouen, Villequier, Caudebec,
Toute l'ombre me crie : Horeb, Cédron, Balbeck !
Et, si je pars, m'arrête à la première lieue,
Et me dit: Tourne-toi vers l'immensité bleue !
Et me dit : Les chemins où tu marchais sont clos.
Penche-toi sur les nuits, sur les vents, sur les flots !
A quoi penses-tu donc ? que fais-tu, solitaire ?
Crois-tu donc sous tes pieds avoir encor la terre ?
Où vas-tu de la sorte et machinalement ?
Ô songeur ! penche-toi sur l'être et l'élément !
Écoute la rumeur des âmes dans les ondes !
Contemple, s'il te faut de la cendre, les mondes ;
Cherche au moins la poussière immense, si tu veux
Mêler de la poussière à tes sombres cheveux,
Et regarde, en dehors de ton propre martyre,
Le grand néant, si c'est le néant qui t'attire !
Sois tout à ces soleils où tu remonteras !
Laisse là ton vil coin de terre. Tends les bras,
Ô proscrit de l'azur, vers les astres patries !
Revois-y refleurir tes aurores flétries ;
Deviens le grand oeil fixe ouvert sur le grand tout.
Penche-toi sur l'énigme où l'être se dissout,
Sur tout ce qui naît, vit, marche, s'éteint, succombe,
Sur tout le genre humain et sur toute la tombe !

Mais mon coeur toujours saigne et du même côté.
C'est en vain que les cieux, les nuits, l'éternité,
Veulent distraire une âme et calmer un atome.
Tout l'éblouissement des lumières du dôme
M'ôte-t-il une larme ? Ah ! l'étendue a beau
Me parler, me montrer l'universel tombeau,
Les soirs sereins, les bois rêveurs, la lune amie ;
J'écoute, et je reviens à la douce endormie.

VII

Des fleurs ! oh ! si j'avais des fleurs ! si je pouvais
Aller semer des lys sur ces deux froids chevets !
Si je pouvais couvrir de fleurs mon ange pâle !
Les fleurs sont l'or, l'azur, l'émeraude, l'opale !
Le cercueil au milieu des fleurs veut se coucher ;
Les fleurs aiment la mort, et Dieu les fait toucher
Par leur racine aux os, par leur parfum aux âmes !
Puisque je ne le puis, aux lieux que nous aimâmes,
Puisque Dieu ne veut pas nous laisser revenir,
Puisqu'il nous fait lâcher ce qu'on croyait tenir,
Puisque le froid destin, dans ma geôle profonde,
Sur la première porte en scelle une seconde,
Et, sur le père triste et sur l'enfant qui dort,
Ferme l'exil après avoir fermé la mort,
Puisqu'il est impossible à présent que je jette
Même un brin de bruyère à sa fosse muette,
C'est bien le moins qu'elle ait mon âme, n'est-ce pas ?
Ô vent noir dont j'entends sur mon plafond le pas !
Tempête, hiver, qui bats ma vitre de ta grêle !
Mers, nuits ! et je l'ai mise en ce livre pour elle !

Prends ce livre ; et dis-toi : Ceci vient du vivant
Que nous avons laissé derrière nous, rêvant.
Prends. Et, quoique de ****, reconnais ma voix, âme !
Oh ! ta cendre est le lit de mon reste de flamme ;
Ta tombe est mon espoir, ma charité, ma foi ;
Ton linceul toujours flotte entre la vie et moi.
Prends ce livre, et fais-en sortir un divin psaume !
Qu'entre tes vagues mains il devienne fantôme !
Qu'il blanchisse, pareil à l'aube qui pâlit,
A mesure que l'oeil de mon ange le lit,
Et qu'il s'évanouisse, et flotte, et disparaisse,
Ainsi qu'un âtre obscur qu'un souffle errant caresse,
Ainsi qu'une lueur qu'on voit passer le soir,
Ainsi qu'un tourbillon de feu de l'encensoir,
Et que, sous ton regard éblouissant et sombre,
Chaque page s'en aille en étoiles dans l'ombre !

VIII

Oh ! quoi que nous fassions et quoi que nous disions,
Soit que notre âme plane au vent des visions,
Soit qu'elle se cramponne à l'argile natale,
Toujours nous arrivons à ta grotte fatale,
Gethsémani ! qu'éclaire une vague lueur !
Ô rocher de l'étrange et funèbre sueur !
Cave où l'esprit combat le destin ! ouverture
Sur les profonds effrois de la sombre nature !
Antre d'où le lion sort rêveur, en voyant
Quelqu'un de plus sinistre et de plus effrayant,
La douleur, entrer, pâle, amère, échevelée !
Ô chute ! asile ! ô seuil de la trouble vallée
D'où nous apercevons nos ans fuyants et courts,
Nos propres pas marqués dans la fange des jours,
L'échelle où le mal pèse et monte, spectre louche,
L'âpre frémissement de la palme farouche,
Les degrés noirs tirant en bas les blancs degrés,
Et les frissons aux fronts des anges effarés !

Toujours nous arrivons à cette solitude,
Et, là, nous nous taisons, sentant la plénitude !

Paix à l'ombre ! Dormez ! dormez ! dormez ! dormez !
Êtres, groupes confus lentement transformés !
Dormez, les champs ! dormez, les fleurs ! dormez, les tombes !
Toits, murs, seuils des maisons, pierres des catacombes,
Feuilles au fond des bois, plumes au fond des nids,
Dormez ! dormez, brins d'herbe, et dormez, infinis !
Calmez-vous, forêt, chêne, érable, frêne, yeuse !
Silence sur la grande horreur religieuse,
Sur l'océan qui lutte et qui ronge son mors,
Et sur l'apaisement insondable des morts !
Paix à l'obscurité muette et redoutée,
Paix au doute effrayant, à l'immense ombre athée,
A toi, nature, cercle et centre, âme et milieu,
Fourmillement de tout, solitude de Dieu !
Ô générations aux brumeuses haleines,
Reposez-vous ! pas noirs qui marchez dans les plaines !
Dormez, vous qui saignez ; dormez, vous qui pleurez !
Douleurs, douleurs, douleurs, fermez vos yeux sacrés !
Tout est religio
GyozaNeeko May 2013
The dull public ruckus of the afternoon train filled the gaps between us.
We could have been part of it,
Drowned so deep in a conversation we could gladly call our own.
But our past selves have already taken invisible
B
R
O
K
E
N
Steps away from each other.
And tucked ourselves in the tight pockets of this companionable silence
As dangerous as the trigger handled by my emotions,
A gift for your forehead.
I will shove all my pain into your being
And watch my reflection crumble to her knees with a familiar cry of agony.
Mauled into frayed flesh in a crimson rose bush
That we had woven friendship wraths from.
And yet, my rasp throat still delivered smoothly.
“How are you today?”

Your usually anticipative eyes
Watched the scenery outside,
Disappearing just as fast as it came.
Did you think of the first day of school?
When we first approached with awkward greetings?
And from a wave and a smile
You start to attach them with questions
Questions that you should be asking me now
Things like
“Do you think we will end up in the same sec 3 class?”
“Do you want to go to ORA with me?”
“Can you save your game? We already hardly bond in class.”
“Are you even listening?”
I was.
I answered every last one,
From the beginning when we stepped into homeroom.
Even the ones you’ve never even asked me.
But now that I come running to you with my stained envelope
Are you still there at your seat?
To tell me
“You know what you need? A good cup of frozen yogurt.”


Now every glance that met
Will be snapped apart like a crisp twig.
Every walk down the corridor past each other,
Will be like two freshmen models on their first runway.
Every move, breath, laughter,
I will always be aware.
Perhaps because your voice
Will always make up for your height in the crowd,
Audible from the opposite side of the hall.
And its only until I let the quietness sink in,
When I have decided to treasure listening to the way you delivered my name,
Leaving your loud mouth like some exotic font.
That till today I still cannot decipher.

What was my height in your crowd?
164cm tall with probably less than half an inch, I guess.
You never noticed how my eyes would wander unconsciously.
Just to wonder
If you still remember I existed,
Somewhere in the pages of your scrapbook,
In the crowd,
Still searching, listening attentively.

Do you understand now?
We are standing at the extreme ends of Newton’s pendulum
Spiked from the illness of our broken bonds.
And I would swing an end so hard I would skewer you
And then the pain will come
Flying back
Stabbing me just as gruesomely.
But it’s so much better
Than disobeying the laws of reciprocation.
My friend, its unfair to be the only one.
Why not requite this one heaven of a pain?

People have pet the conflicted pain like dust off me,
And ignore the bruises that I have willingly punched myself upon.
They taught me
That the heart is a 2-room residence.
Happiness
Sadness
And if you are too happy
Don’t celebrate too loudly
Because you’ll wake the neighbor.

But could it really be helped?
This 1-year worth of what you have given me
You have left 2 party animals as clueless tenants.
Did you understand?
The fact that no matter what silly things we’ve done,
You will always be welcomed home.
And we would continue to drink
Till we are tipsy enough
To walk on the edge of the bridge we have built,
And fall into the hungry rivers
Into the places darker than black
Drowning the air out of our lungs.
But what reason should I be scared,
When you have always been the best swimmer I’ve ever known?
Forever a winner to me,
No matter how many competitions you have paddled out of the pool in disappointment.
It has always been you,
Who would slip over a note to my table,
My hair spilling over its surface in defeat.
Telling me that everything’s ok.
It’s you
Who understood that I was more of a listening person.
Your missing piece to fit your outspoken personality.
You,
The one who could even challenge me to a dance-off just to have the loser ask for the ketchup.
You,
Who could go on forever about a guy you obviously like,
But only say you ‘don’t stand a chance’.
I
The diplomatic one who would arrange you,
Like files in an office drawer.
You
The one who tried to hold us together till the end.
I,
Who failed to treasure your efforts, and share this burden.

And now that you’ve turned down the volume,
And walked out of the door without a goodbye
How am I supposed to handle the next morning, when being sober is an absolute nightmare?
Left alone to wonder what I have done
While we’re drunk, carefree and
Crumbling at the seams.

My dearest friend,
Have I ever told you,
How the number 1
Has always been our own funny little number?
Now if you just take ONE step closer…
Yes, I promise this time I’ll keep my earphones away.
I would point at the signboard above the door
And muse over how your stop,
Is ONE stop before mine.
How your birthday,
ONE day after mine.
Yeah… just like how we are ONE world apart in personality.
Isn’t that why we became like this?
SHUT UP I KNOW I’M A TERRIBLE CONVERSATION HOLDER.
I CAN NEVER PUT MY WORDS INTO THE APPROPRIATE CONTEXT.
BUT YOU KNEW THAT.
You knew.
Now go ahead.
Laugh.
Like how you always do, with that wide grin that reflected nothing but forgiveness,
Stripped down to reveal absolutely no grudges.
Because I deserve it, don’t I?
Because it was my fault,
I was the one, who willingly caused this silent war,
Fraying this thread that I mistook for a hiker’s rope.
There can only be ONE survivor in this meaningless game.
Scold me,
Because there was never such a rule.
I have decided who would be standing alone,
Long ago.
The loser,
The flower that will never find its way back from its ashes.
A.
B
R
O
K
E
N.

M
E.


(hi there. Look I tried ;w;)

— The End —