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brandon nagley Jun 2015
( french version)

Accentuer me reine de l'amour
Marquez-moi avec ton accent bonheur
Je suis nerveux jusqu'à
Traîné
Il est tu vraiment que je misseth

Atedly Je suis folle lonesomely
Mourir pour maudire mes
Souhaitant que je ne suis jamais né
Voler de la poignée à la naissance

Soulevée par celestials
Et la déesse étoiles
Rédaction sur tablette par le doigt
Mourir pour les planet mars

Un chanteur universelle
Chantez pour les anges
Et les hommes gais,

Mine de Blae yeux
Besoin conviction
Ils needeth car tu
Pour moi, dans letteth

Je suis à ta porte
Bangin dur ****
Laissez-moi en reine de ce soir
Tommorrow si tu, veux laisser moi vient à nouveau !!!

Genoux mines sont fatigués
Ma tête a besoin de repos
Est ton épaule libre pour moi maintenant?
As-je te donne tout le mien meilleur?

Pas dur
Tout simplement
Je suis un séraphin dans l'amour,
Prenant la patience
Alors patiemment
Attente autour avec les colombes,

Je traîne avec apparitions
Pour faciliter cette douleur de l'esprit mienne
Certains sont des êtres de Hellion
Leur cruel pour moi et méchant

Un black-jack puis-je pauvre sur ce fer dans
Un cabas d'Amare mienne,
Il est plein et lourd à
Doth tu exauce comment je suis effrayé?

Car je peux te délie
Je délie ma propre âme,
Je l'ai trouvé la seule reine
Tis celui que je me sens à la maison,

Une cabane, im suspendus à l'écart
Nu à ton monde,
Je veux juste le seul
Qui peux résoudre tous ces tourbillons,

Les temps d'art courte
Jours mines ne durera pas
Toujours
nous ne haveth pas longtemps pour vivant!
Je voudrais que tu donne tout
Et tout
Rêve mine, reine
Et celui à qui je respire

Je suis maintenant un caseworm
Mineself Protection de ne pas être laisser entrer,
Oter ton clypeate
Et lâché tout pour ta parenté

Je suis ton moitié Kindred
Je suis ton romeo à ta vie
Maby un jour tu seras donne tout .....

Un roi une reine,
Mari et femme !!!!          




( English version)

Accentuate me queen of love
Mark me with thy accent bliss
I'm strung up
Hung out
It's thou I truly misseth

Atedly I'm lonesomely mad
Dying to mine curse
Wishing I was never born
Flying off the handle at birth

Raised by celestials
And goddess stars
Writing on tablet by finger
Dying to the planet mars

A universal singer

Sing for angels
And merry men,

Mine blae eyes
Need conviction
They needeth for thou
To letteth me in

I'm at thy door
Bangin hard away
Let me in queen of tonight
Tommorrow if thou, wilt let me cometh again!!!

Mine knees are wearied
Mine head needs rest
Is thy shoulder free for me now?
Didst I giveth thee all of mine best?

Not to hard
Quite simply
I'm a seraphim in love,
Taking patience
So patiently
Waiting around with the doves,

I hang with apparitions
To ease this pain from mine mind
Some are hellion beings
Their cruel to me and unkind

A black-jack do I poor this iron out into
A cabas of mine amare,
It's full and heavy to
Doth thou heareth how I'm scared?

For I canst looseth thee
I'd looseth mine own soul,
I've found the only queen
Tis the one I feel at home,

A cabane, im hanging aloof
**** to thy world,
Just want the only one
Who canst fix all of these whirls,

The times art short
Mine days won't last
Forever
we don't haveth long to liveth
I'd giveth thou all
And anything
Mine dream, queen
And one to whom I breatheth

I'm now a caseworm
Protecting mineself from not being let in,
Taketh off thy clypeate
And let loose all for thy kin

I'm thy Kindred half
I'm thy romeo to thine life
Maby one day thou shalt giveth all.....

A king a queen,
Husband and wife!!!!
EP Mason Jul 2014
Dear nobody in particular;

Summer is rolling in, slowly. Ever so slowly. And I think I've watched the sky long enough now to see each black cell in the night be burnt away by the furnacing light of the sun. It's funny how all around me there's such bright, Earthly promise and bloom, but inside of me, there's nothing remotely reflective of that. I don't choose to feel this way, I suppose it's something in my brain.

Depression is sometimes genetic. Sometimes, and more commonly, it's caused by some kind of trauma, bereavement or follow-up effects from a different illness. Sometimes it numbs you, sometimes it stabs every nerve in your whole body, and sometimes it strangles you to the point that you turn a loathsome fusion of purple and blue. I can't tell if I've felt any of these emotions or none at all. I'd quite like to feel something though, it would make a nice change from whatever in-between state I'm usually voyaging in.

I'm not quite sure how to describe it to you, except comparing it to when I'm peering into the myriad of darkness I feel a great deal of frustration that I can't see all of the stars all at once. One of the things keeping me here is the stars. It's curious how to me they are united in loneliness, at least it seems that way. I mostly see singularity in everything, and it keeps things pure and important. But as I said, the stars are keeping me here. I'd miss them fondly, like a friend of some kind. But I can't help but feel the infinite voyage of death would bring me closer to whatever cosmic genealogy I feel up there. Before Carl Sagan died, he told his daughter ''we are star stuff.'' We are, we really are. All elements are derived from stars, our bodies possess the astral ashes of those stars, crushed from their bones and placed into ours.

'So when I look up at the night sky, and I know that yes, we are part of this Universe, we are in this Universe, but perhaps more important than both of those facts, is that the Universe is in us.'

And I suppose that is why I feel such a strong association with the sky, or indeed the world as a whole. I love it too much. I feel too much empathy for everyone inside it, for everything inside it. And I don't think I was ever supposed to be walking amongst it, rather existing within it. I'm probably failing to convey how I feel through this piece as most people don't understand the depersonalization involved with a need for death.

I don't really think this a need for an end, particularly. It's not a desperate want for a termination of emotion, as I never really felt any emotion to begin with. Nor is it a hopeless goodbye, a shrill-laced cry or the voice in my head telling me to 'just ******* die.'

It's peaceful.

Nothing ever really comes to an end. Even if someone is buried, something buds from the ground in which they lie. And the ashes of a person go on to exist elsewhere. Lives go on living with the Earth, I suppose I just want to go on living in that sense. And so the bright, Earthly promises and bloom that I see but don't really feel can go on without me too, everything can. The world keeps spinning around. The stars won't collapse all at once. Everything just keeps on existing. And *'La tristesse durera toujours.'
© Erin Mason 2014
Philosophical Apr 2015
La tristesse durera toujours.*

–Van Gogh
Ode
(Au Révérend Père Delidel de la Compagnie de
Jésus, sur son traité de la Théologie des Saints.)

Toi qui nous apprends de la Grâce
Quelle est la force et la douceur,
Comme elle descend dans un cœur,
Comme elle agit, comme elle passe,
Docte Ecrivain, dont l'œil perçant,
Va jusqu'au sein du Tout-puissant
Pénétrer ce profond abîme,
Que les hommes te vont devoir !
Et que le prix en est ineffable et sublime,
De ces biens que par-là tu mets en leur pouvoir !

Oui, tant que durera ta course,
Tu peux, mortel, à pleines mains ;
Puiser des bonheurs souverains
En cette inépuisable source.
Un guide si bien éclairé,
Te conduit d'un pas assuré
Au vivant Soleil qui l'éclaire ;
Suis, mais avec zèle, avec foi,
Suis, dis-je, tu verras tout ce qu'il te faut faire,
Et si tu ne le fais, il ne tiendra qu'à toi.

Tu pèches, mais un Dieu pardonne,
Et pour mériter ce pardon,
II te sait ce précieux don,
II n'en est avare à personne.
Reçois avec humilité,
Conserve avec fidélité,
Ce grand appui de ta faiblesse.
Avec lui ton vouloir peut tout,
Sans lui tu n'es qu'ordure, impuissance, bassesse,
Fais-en un bon usage, et la gloire est au bout.

C'en est la digne récompense ;
Mais aussi, tu le dois savoir,
Cet usage est en ton pouvoir,
II dépend de ta vigilance :
Tu peux t'endormir, t'arrêter,
Tu peux même le rejeter
Ce don, sans qui ta perte est sûre,
Et n'en tireras aucun fruit,
Si tu défères plus aux sens, à la nature ;
Qu'aux mouvement sacrés qu'en ton âme il produit.

J'en connaît par toi l'efficace,
Savant et pieux Ecrivain,
Qui jadis de ta propre main
M'as élevé sur le Parnasse ;
C'était trop peu pour ta bonté
Que ma jeunesse eût profité
Des leçons que tu m'as données ;  
Tu portes plus **** ton amour,
Et tu veux qu'aujourd'hui mes dernières années
De tes instructions profitent à leur tour.

Je suis ton disciple, et peut-être
Que l'heureux éclat de mes vers
Éblouit assez l'univers,
Pour faire peu de honte au Maître.
Par une plus sainte leçon
Tu m'apprends de quelle façon
Au vice on doit faire la guerre.
Puissé-je en user encore mieux,
Et comme je te dois ma gloire sur la terre !
Puissé-je te devoir un jour celle des cieux !
Ô Robert, un conseil. Ayez l'air moins candide.
Soyons homme d'esprit. Le moment est splendide,
Je le sais ; le quart d'heure est chatoyant, c'est vrai
Cette Californie est riche en minerai,
D'accord ; mais cependant quand un préfet, un maire,
Un évêque adorant le fils de votre mère,
Quand un Suin, un Parieu, payé pour sa ferveur,
Vous parlant en plein nez, vous appelle sauveur,
Vous promet l'avenir, atteste Fould et Magne,
Et vous fait coudoyer César et Charlemagne,
Mon cher, vous accueillez ces propos obligeants
D'un air de bonne foi qui prête à rire aux gens.
Vous avez l'œil béat d'un bailli de province.
Par ces simplicités vous affligez, ô prince,
Napoléon, votre oncle, et moi, votre parrain.
Ne soyons pas Jocrisse ayant été Mandrin.
On vole un trône, on prend un peuple en une attrape,
Mais il est de bon goût d'en rire un peu sous cape
Et de cligner de l'œil du côté des malins.
Etre sa propre dupe ! ah ! fi donc ! Verres pleins,
Poche pleine, et rions ! La France rampe et s'offre ;
Soyons un sage à qui Jupiter livre un coffre ;
Dépêchons-nous, pillons, régnons vite. - Mais quoi !
Le pape nous bénit ; czar, sultan, duc et roi
Sont nos cousins ; fonder un empire est facile
Il est doux d'être chef d'une race ! - Imbécile !
Te figures-tu donc que ceci durera ?
Prends-tu pour du granit ce décor d'opéra ?
Paris dompté ! par toi ! dans quelle apocalypse
Lit-on que le géant devant le nain s'éclipse ?
Crois-tu donc qu'on va voir, gaîment, l'œil impudent,
Ta fortune cynique écraser sous sa dent
La révolution que nos pères ont faite,
Ainsi qu'une guenon qui croque une noisette ?
Ote-toi de l'esprit ce rêve enchanteur. Crois
À Rose Tamisier faisant saigner la croix,
À l'âme de Baroche entrouvrant sa corolle,
Crois à l'honnêteté de Deutz, à ta parole,
C'est bien ; mais ne crois pas à ton succès ; il ment.
Rose Tamisier, Deutz, Baroche, ton serment,
C'est de l'or, j'en conviens ; ton sceptre est de l'argile.
Dieu, qui t'a mis au coche, écrit sur toi : fragile.

Jersey, le 29 mai 1853.

— The End —