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Dejé por ti mis bosques, mi perdida
arboleda, mis perros desvelados,
mis capitales años desterrados
hasta casi el invierno de la vida.
Dejé un temblor, dejé una sacudida,
un resplandor de fuegos no apagados,
dejé mi sombra en los desesperados
ojos sangrantes de la despedida.
Dejé palomas tristes junto a un río,
caballos sobre el sol de las arenas,
dejé de oler la mar, dejé de verte.
Dejé por ti todo lo que era mío.
Dame tú, Roma, a cambio de mis penas,
tanto como dejé para tenerte.
Con efecto mundial de vela que se enciende,
el prepucio directo, hombres a golpes,
funcionan los labriegos a tiro de neblina,
con alabadas barbas,
pie práctico y reginas sinceras de los valles.

Hablan como les vienen las palabras,
cambian ideas bebiendo
orden sacerdotal de una botella;
cambian también ideas tras de un árbol, parlando
de escrituras privadas, de la luna menguante
y de los ríos públicos! (Inmenso! Inmenso! Inmenso!)

Función de fuerza
sorda y de zarza ardiendo,
paso de palo,
gesto de palo,
acápitcs de palo,
la palabra colgando de otro palo.

De sus hombros arranca, carne a carne, la herramienta florecida,
de sus rodillas bajan ellos mismos por etapas hasta el cielo,
y, agitando
y
agitando sus faltas en forma de antiguas calaveras,
levantan sus defectos capitales con cintas,
su mansedumbre y sus
vasos sanguíneos, tristes, de jueces colorados.

Tienen su cabeza, su tronco, sus extremidades,
tienen su pantalón, sus dedos metacarpos y un palito;
para comer vistiéronse de altura
y se lavan la cara acariciándose con sólidas palomas.

Por cierto, aquestos hombres
cumplen años en los peligros,
echan toda la frente en sus salutaciones;
carecen de reloj, no se jactan jamás de respirar
y, en fin, suelen decirse: Allá, las putas, Luis Taboada, los ingleses;
allá ellos, allá ellos, allá ellos!
Hay ciudades que son capitales de gloria
y otras que son ciudadelas del asco

hay ciudades que son capitales de audacia
y otras que apenas son escombreras del miedo

pero aun sin llegar a esos extremos
en unas y otras hay rasgos comunes

el puerto / la avenida principal /
callejón de burdeles / la catedral severa

monumentos donde dejan sus flores
ex tiranos y sus máscaras de odio

hay suburbios que ocultan la otra cara
la miserable la mendiga

metrópolis de atmósfera viciada
y otras que apenas tienen un smog espiritual

ciudades con sus mafias barrasbravas y sectas
y otras con angelitos ya pasados de moda

pero aun sin llegar a esos extremos
ostentan atributos compartidos

por ejemplo el deber de estar alegres
durante el carnaval de fecha fija

y mostrarse llorosas y agobiadas
el día de difuntos o en su víspera

o estar enamoradas y tiernísimas
el st.valentine's day que trajeron del norte

hay ciudades que osan defenderse
de la hipocresía y el consumismo

y otras que se entregan indefensas
al consumismo y la hipocresía

ciertamente ninguna ciudad es tan infame
ni tan espléndida o deslumbrante

tal vez una y otra sean de fábula
pensadas desde cierta soledad ominosa

pero aun en las franjas de quimera
en los puntos que nacen del desvelo

hay ciudades para vivir / y otras
en las que no querría ni caerme muerto
Chantres associés et paisibles rivaux,

Qui mettez en commun la gloire et les travaux,

Et qu'on voit partager sans trouble et sans orage

D'un laurier fraternel le pacifique ombrage ;

Lorsque de toutes parts le public empressé,

Chez l'heureux éditeur chaque jour entassé.

De vos vers en naissant devenus populaires

Se dispute à l'envi les dix-mille exemplaires,

Pardonnez, si je viens à vos nobles accents

Obscur admirateur, offrir ma part d'encens.


Sur les abus criants d'un odieux système,

Lorsque le peuple entier a lancé l'anathème,

Et contre ces vizirs honnis et détestés,

S'est levé comme un homme et les a rejetés ;

Du haro général organes satiriques,

Vos vers ont démasqué ces honteux empiriques ;

Votre muse, esquissant leurs grotesques portraits,

D'un ridicule amer assaisonnant ses traits

Contre chaque méfait, vedette en permanence.

Improvisait un chant, comme eux une ordonnance,

Combattait pour nos droits, et lavant nos affronts,

D'un iambe vainqueur stigmatisait leurs fronts.

Mais lorsqu'ils ont enfin, relégués dans leurs terres,

Amovibles tyrans, pleuré leurs ministères.

Votre muse, à leur fuite adressant ses adieux.

Dans une courte épitre a rendu grâce aux dieux.

Dédaignant d'accabler, tranquille et satisfaite.

Ces ignobles vaincus meurtris de leur défaite.


Lors il fallut trouver dans ce vaste univers

Un plus noble sujet qui méritât vos vers :

Et vous avez montré dans les champs d'Idumée

L'Orient en présence avec la grande Armée,

Le Nil soumis au joug et du vainqueur d'Eylau

Le portrait colossal dominant le tableau.

Et quel autre sujet pouvait, -plus poétique.

Présenter à vos yeux son prisme fantastique ?

Quel autre champ pouvait, de plus brillantes fleurs

Offrir à vos pinceaux les riantes couleurs ?

Une invisible main, sous le ciel de l'Asie,

A, comme les parfums, semé la poésie :

Ces peuples, qui, pliés au joug de leurs sultans,

Résistent, obstinés à la marche du temps ;

Ces costumes, ces mœurs, ce stupide courage

Qui semble appartenir aux hommes d'un autre âge,

Ces palais, ces tombeaux, cet antique Memnon

Qui de leurs fondateurs ont oublié le nom ;

Ce Nil, qui sur des monts égarés dans la nue,

Va cacher le secret de sa source inconnue ;

Tout inspire, tout charme ; et des siècles passés

Ranimant à nos yeux les récits effacés.

Donne à l'éclat récent de nos jours de victoire

La couleur des vieux temps et l'aspect de l'histoire.


Votre muse a saisi de ces tableaux épars

Les contrastes brillants offerts de toutes parts :

Elle peint, dans le choc de ces tribus errantes

Le cliquetis nouveau des armes différentes,

Les bonnets tout poudreux de nos républicains

Heurtant dans le combat les turbans africains.

Et, sous un ciel brûlant, la lutte poétique

De la France moderne et de l'Asie antique.

Temps fertile en héros ! glorieux souvenir !

Quand de Napoléon tout rempli d'avenir,

Sur le sol de l'Arabe encor muet de crainte,

La botte éperonnée a marqué son empreinte,

Et gravé sur les bords du Nil silencieux

L'ineffaçable sceau de l'envoyé des cieux !

Beaux jours ! où Bonaparte était jeune, où la France

D'un avenir meilleur embrassait l'espérance.

Souriait aux travaux de ses nobles enfants,

Et saluait de **** leurs drapeaux triomphants ;

Et ne prévoyait pas que ce chef militaire

Vers les degrés prochains d'un trône héréditaire

Marchait, tyran futur, à travers tant d'exploits ;

Et mettant son épée à la place des lois,

Fils de la liberté, préparait à sa mère

Le coup inespéré que recelait Brumaire !


Mais enfin ce fut l'heure : et les temps accomplis

Marquèrent leur limite à ses desseins remplis.

Abattu sous les coups d'une main vengeresse,

Il paya chèrement ces courts instants d'ivresse.

Comme j'aime ces vers où l'on voit à leur tour,

Les rois unis livrer sa pâture au vautour ;

Des pâles cabinets l'étroite politique

Le jeter palpitant au sein de l'Atlantique,

Et pour mieux lui fermer un périlleux chemin,

Du poids d'indignes fers déshonorer sa main.

Sa main ! dont ils ont su les étreintes fatales,

Qui data ses décrets de leurs vingt capitales.

Qui, des honneurs du camp, pour ses soldats titrés.

Après avoir enfin épuisé les degrés.

Et relevant pour eux les antiques pairies,

Sur les flancs de leurs chars semé les armoiries,

Pour mieux récompenser ces glorieux élus,

A de la royauté fait un grade de plus.


Et vous, qui poursuivant une noble pensée,

Aux travaux de nos preux fîtes une Odyssée,

Qui montrant à nos yeux sous un soleil lointain

Ces préludes brillants de l'homme du destin,

Avez placé vos chants sous l'ombre tutélaire

D'une gloire historique et déjà séculaire,

Mêlés dans les récits des âges à venir,

Vos vers auront leur part de ce grand souvenir :

Comme, sous Périclès, ce sculpteur de l'Attique

Dont la main enfanta le Jupiter antique,

Dans les siècles futurs associa son nom

A l'immortalité des Dieux du Parthénon.
«Fazañas imposibles obré con esta daga,
al favor de la noche y en trágicos suburbios,
una vez que fui pícaro...
Recuerdo -como en turbios
sonambulismos donde una luz naufraga-
que fui taimado pícaro: Don Lope de Aguinaga!

»Locas andanzas venusinas!
Francachelas en que la sangre dialoga
con el vino, después de heroicas tremolinas!
Raptos de adustas damas... gentucilla de toga!
Raptos de las amantes de alto Marqués o Doga...!
De nobles y pecheras, monjas y bailarinas!

»Las noches de bureo por timbas y tabernas,
y por tabucos, bodegones y hostales,
a caza de los bienes y a caza de los males:
de los magníficos pecados capitales...
sin poner mientes en las cosas eternas!

»Fazañas imposibles obré con mis puñales
en los juegos de quínola y en los juegos de dados,
y en los sañudos desafíos azarosos
con turbas de judíos astrosos
y con mendigos y frailes y soldados!

»Fazañas imposibles obré con esta daga!
Yo fui taimado pícaro: Don Lope de Aguinaga!»
El hombre de estos campos que incendia los pinares
y su despojo aguarda como botín de guerra,
antaño hubo raído los negros encinares,
talado los robustos robledos de la sierra.
      Hoy ve a sus pobres hijos huyendo de sus lares;
la tempestad llevarse los limos de la tierra
por los sagrados ríos hacia los anchos mares;
y en páramos malditos trabaja, sufre y yerra.
      Es hijo de una estirpe de rudos caminantes,
pastores que conducen sus hordas de merinos
a Extremadura fértil, rebaños trashumantes
que mancha el polvo y dora el sol de los caminos.
      Pequeño, ágil, sufrido, los ojos de hombre astuto,
hundidos, recelosos, movibles; y trazadas
cual arco de ballesta, en el semblante enjuto
de pómulos salientes, las cejas muy pobladas.
      Abunda el hombre malo del campo y de la aldea,
capaz de insanos vicios y crímenes bestiales,
que bajo el pardo sayo esconde un alma fea,
esclava de los siete pecados capitales.
      Los ojos siempre turbios de envidia o de tristeza,
guarda su presa y llora la que el vecino alcanza;
ni para su infortunio ni goza su riqueza;
le hieren y acongojan fortuna y malandanza.
      El numen de estos campos es sanguinario y fiero:
al declinar la tarde, sobre el remoto alcor,
veréis agigantarse la forma de un arquero,
la forma de un inmenso centauro flechador.
      Veréis llanuras bélicas y páramos de asceta
-no fue por estos campos el bíblico jardín-:
son tierras para el águila, un trozo de planeta
por donde cruza errante la sombra de Caín.
À Victor Hugo.


I.

Dans les plis sinueux des vieilles capitales,
Où tout, même l'horreur, tourne aux enchantements,
Je guette, obéissant à mes humeurs fatales
Des êtres singuliers, décrépits et charmants.

Ces monstres disloqués furent jadis des femmes,
Éponine ou Laïs ! Monstres brisés, bossus
Ou tordus, aimons-les ! ce sont encor des âmes.
Sous des jupons troués et sous de froids tissus

Ils rampent, flagellés par les bises iniques,
Frémissant au fracas roulant des omnibus,
Et serrant sur leur flanc, ainsi que des reliques,
Un petit sac brodé de fleurs ou de rébus ;

Ils trottent, tout pareils à des marionnettes ;
Se traînent, comme font les animaux blessés,
Ou dansent, sans vouloir danser, pauvres sonnettes
Où se pend un Démon sans pitié ! Tout cassés

Qu'ils sont, ils ont des yeux perçants comme une vrille,
Luisants comme ces trous où l'eau dort dans la nuit ;
Ils ont les yeux divins de la petite fille
Qui s'étonne et qui rit à tout ce qui reluit.

- Avez-vous observé que maints cercueils de vieilles
Sont presque aussi petits que celui d'un enfant ?
La Mort savante met dans ces bières pareilles
Un symbole d'un goût bizarre et captivant,

Et lorsque j'entrevois un fantôme débile
Traversant de Paris le fourmillant tableau,
Il me semble toujours que cet être fragile
S'en va tout doucement vers un nouveau berceau ;

A moins que, méditant sur la géométrie,
Je ne cherche, à l'aspect de ces membres discords,
Combien de fois il faut que l'ouvrier varie
La forme de la boîte où l'on met tous ces corps.

- Ces yeux sont des puits faits d'un million de larmes,
Des creusets qu'un métal refroidi pailleta...
Ces yeux mystérieux ont d'invincibles charmes
Pour celui que l'austère Infortune allaita !

II.

De Frascati défunt Vestale enamourée ;
Prêtresse de Thalie, hélas ! dont le souffleur
Enterré sait le nom ; célèbre évaporée
Que Tivoli jadis ombragea dans sa fleur,

Toutes m'enivrent ; mais parmi ces êtres frêles
Il en est qui, faisant de la douleur un miel
Ont dit au Dévouement qui leur prêtait ses ailes :
Hippogriffe puissant, mène-moi jusqu'au ciel !

L'une, par sa patrie au malheur exercée,
L'autre, que son époux surchargea de douleurs,
L'autre, par son enfant Madone transpercée,
Toutes auraient pu faire un fleuve avec leurs pleurs !

III.

Ah ! que j'en ai suivi de ces petites vieilles !
Une, entre autres, à l'heure où le soleil tombant
Ensanglante le ciel de blessures vermeilles,
Pensive, s'asseyait à l'écart sur un banc,

Pour entendre un de ces concerts, riches de cuivre,
Dont les soldats parfois inondent nos jardins,
Et qui, dans ces soirs d'or où l'on se sent revivre,
Versent quelque héroïsme au coeur des citadins.

Celle-là, droite encor, fière et sentant la règle,
Humait avidement ce chant vif et guerrier ;
Son oeil parfois s'ouvrait comme l'oeil d'un vieil aigle ;
Son front de marbre avait l'air fait pour le laurier !

IV.

Telles vous cheminez, stoïques et sans plaintes,
A travers le chaos des vivantes cités,
Mères au coeur saignant, courtisanes ou saintes,
Dont autrefois les noms par tous étaient cités.

Vous qui fûtes la grâce ou qui fûtes la gloire,
Nul ne vous reconnaît ! un ivrogne incivil
Vous insulte en passant d'un amour dérisoire ;
Sur vos talons gambade un enfant lâche et vil.

Honteuses d'exister, ombres ratatinées,
Peureuses, le dos bas, vous côtoyez les murs ;
Et nul ne vous salue, étranges destinées !
Débris d'humanité pour l'éternité mûrs !

Mais moi, moi qui de **** tendrement vous surveille,
L'oeil inquiet, fixé sur vos pas incertains,
Tout comme si j'étais votre père, ô merveille !
Je goûte à votre insu des plaisirs clandestins :

Je vois s'épanouir vos passions novices ;
Sombres ou lumineux, je vis vos jours perdus ;
Mon coeur multiplié jouit de tous vos vices !
Mon âme resplendit de toutes vos vertus !

Ruines ! ma famille ! ô cerveaux congénères !
Je vous fais chaque soir un solennel adieu !
Où serez-vous demain, Èves octogénaires,
Sur qui pèse la griffe effroyable de Dieu ?
Pourquoi t'exiler, ô poète,
Dans la foule où nous te voyons ?
Que sont pour ton âme inquiète
Les partis, chaos sans rayons ?
Dans leur atmosphère souillée
Meurt ta poésie effeuillée :
Leur souffle égare ton encens ;
Ton cœur, dans leurs luttes serviles,
Est comme ces gazons des villes
Rongés par les pieds des passants.

Dans les brumeuses capitales
N'entends-tu pas avec effroi,
Comme deux puissances fatales,
Se heurter le peuple et le roi ?
De ces haines que tout réveille
À quoi bon remplir ton oreille,
Ô poète, ô maître, ô semeur ?
Tout entier au Dieu que tu nommes,
Ne te mêle pas à ces hommes
Qui vivent dans une rumeur !

Va résonner, âme épurée,
Dans le pacifique concert !
Va t'épanouis, fleur sacrée,
Sous les larges cieux du désert !
Ô rêveur, cherche les retraites,
Les abris, les grottes discrètes,
Et l'oubli pour trouver l'amour,
Et le silence afin d'entendre
La voix d'en haut, sévère et tendre,
Et l'ombre afin de voir le jour !

Va dans les bois ! va sur les plages !
Compose tes chants inspirés
Avec la chanson des feuillages
Et l'hymne des flots azurés !
Dieu t'attend dans les solitudes ;
Dieu n'est pas dans les multitudes ;
L'homme est petit, ingrat et vain.
Dans les champs tout vibre et soupire.
La nature est la grande lyre,
Le poète est l'archet divin !

Sors de nos tempêtes, ô sage !
Que pour toi l'empire en travail,
Qui fait son périlleux passage
Sans boussole et sans gouvernail,
Soit comme un vaisseau qu'en décembre
Le pêcheur, du fond de sa chambre
Où pendent ses filets séchés,
Entend la nuit passer dans l'ombre
Avec un bruit sinistre et sombre
De mâts frissonnants et penchés !
Este gran don Ramón de las barbas de chivo,
cuya sonrisa es la flor de su figura,
parece un viejo dios, altanero y esquivo,
que se animase en la frialdad de su escultura.El cobre de sus ojos por instantes fulgura
y da una llama roja tras un ramo de olivo.
Tengo la sensación de que siento y que vivo
a su lado una vida más intensa y más dura.Este gran don Ramón del Valle-Inclán me inquieta,
y a través del zodíaco de mis versos actuales
se me esfuma en radiosas visiones de poeta,o se me rompe en un fracaso de cristales.
Yo le he visto arrancarse del pecho la saeta
que se lanzan los siete pecados capitales.
Keev Jun 16
Son siete y me vacían el alma…
Cada vez que creo que avanzo,
me empujan de nuevo hacia atrás, y caigo descalzo.

Por la gula ya empecé,
déjenme decir que sí la dominé,
es un enemigo simple de controlar,
pero otros no paran de azotar.

La avaricia, la más silenciosa,
piensa que pasa desapercibida, sigilosa.
Encerrada en un frasco pequeño,
que poco a poco explota su empeño.

Es como un reloj de arena,
atenta, acechando mi condena.
Espera paciente que acabe mi resistencia,
jugando con mi frágil conciencia.

La ira y la soberbia la respaldan,
como carroñeras, siempre aguardan,
esperando el vaivén de mis emociones,
alimentadas de viejas frustraciones.

Un shot de ron o de tequila,
enciende el fuego y la ira desfila.
Explota el frasco de la avaricia,
y la soberbia desde el fondo inicia.

Las tres se atrincheran en mi corazón,
y allí empieza la guerra, sin redención.
Guerra custodiada por el demonio,
que dirige el caos desde su podio.

A su izquierda la pereza se sienta,
a su derecha la lujuria revienta,
y en su espada afilada, la envidia tienta:
tres soldados que mi mente atormentan.

Mientras en mi pecho la batalla estalla,
la guerra de mente, cuerpo y alma no se calla.
Cada día es una lucha sin cesar,
con demonios que me vuelven a arrastrar.

Primero caigo bajo la pereza,
luego la lujuria me atraviesa,
y la envidia se apodera de mi razón:
¿Por qué ella no fue mía y sí de él?
repite mi obsesión.

Todo ocurre mientras la pereza me postra en la cama,
la lujuria devora mi cuerpo amargo,
y la envidia contamina mi mente,
entre placer y culpa, lentamente,
Que aunque solo en pensamiento pude hacerla mía,
Termino y un vacío se apodera de mi ser….

Llega la tarde, me invitan un par de tragos,
y siento cómo el infierno abre sus estragos.

La trinchera de mi corazón vuelve a arder,
desprecio a los demás sin detener,
me creo el rey,
tan grande que ni Dios me puede detener.

Me burlé de Él como un ingenuo,
hasta que la soberbia me hizo un rehén nuevo.
Llamé a la avaricia sin piedad,
y humillé a un hombre por su necesidad.

Mientras mi ego gozaba el combate,
la ira alimentaba mi disparate.
Pero en medio de esa tempestad brutal,
Dios… te entrego mi alma en plena batalla.

Solo en ti puedo confiar mi oscuridad,
sé que la destruirás junto con los demonio con tu verdad.
Los demonios no siempre tienen cuernos, a veces habitan en el pecho, y cada día es otra ronda en esta guerra silenciosa. No busco que lo entiendan, solo que lo sientan.

— The End —