Huit millisecondes
Huit infimes millisecondes
Voici tout ce que Muse
M'a laissé entrevoir
De sa vulve.
Etait-ce par inadvertance
Par bravade ou en toute innocence
Qu'elle m'a autorisé ce jour-là
A me rincer l 'oeil
A travers le trou de la serrure
De mon portable
Alors qu'elle finissait son bain
Et allait se sécher?
Huit millisecondes
De peep show
Qui ont effacé tous les nu non niet
Nee nein não no
Huit millisecondes
Que depuis j'essaie de visualiser à nouveau au ralenti.

En vain.
Rien n'y fait
Muse est de marbre de Carrare.
Inflexible. Intransigeante.
Décidément Muse n 'est pas exhibitionniste.

J 'ai pourtant tout fait pour l 'amadouer.
Je lui dis je veux j 'exige
je la supplie, je lui joue de ma cornemuse
je me mets à genoux, je boude
je lui promets l'enfer et le paradis
Je fais ma grosse voix
je suis saint Thomas
je ne crois que ce que je vois
J 'ai tout fait pour la convaincre.
C'est une chatte comme toutes les chattes, me dit-elle
et moi je lui réponds : non c'est une sainte chatte diablesse
Elle me parle de foi et me jure qu'on ne voit bien qu'avec le coeur.
et pas avec la queue.
Fort bien. J 'ai donc décidé
De regarder la chatte de Muse avec le coeur
Aveugle et scientifique
Au ralenti de mon télescope électronique .
Et savez-vous ce que j 'ai découvert ?
Je vous le donne en mille.
La vulve de ma muse est un vrai diaporama !
La vulve de ma muse est écomorphe !
En un mot pour faire court
La vulve de ma muse a 88 nuances de vulve !
Du mons ***** aux ***** minora
Des ***** majora au *******
des glandes de Bartholin à l 'introïtus
Ma muse c'est quatre-vingt-huit vulves en une !
Toutes de la même espèce rare de vulvae anolis
Mais aux niches, couleurs, mucus et formes fort différents
En fonction de leur environnement et de leurs prédateurs.

Quand je fais l 'iguane
et que je m'approche trop d'elle
La vulve de Muse se perche
Dans les hautes sphères de la canopée
elle est verte alors et se confond avec le feuillage
Tel un zandoli vert
bien malin qui pourrait la voir.

Lors des grosses canicules elle devient marron
elle a soif , se faufile dans le tronc des arbres
A la recherche de la fraîcheur
et s'alimente de la maigre pitance
Du latex des sapotilliers

Et quand elle fait sa sieste
Elle est blanche et noire à la fois
fantomatique et phosphorescente
et elle se pend aux branches
Et est si vulnérable
offerte à tous vents
qu'on peut la capturer
l 'identifier
la mesurer la peser la baguer
et la photographier sous toutes les coutures
avant de la relâcher dans le flot de ses rêves.

Huit millisecondes
C 'est peu pour satisfaire
Même avec les yeux du coeur
Le désir du ******
Mais c'est assez pour alimenter
Les constellations de l 'écriture
Et n 'est-ce pas cela en fait la raison d'être des Muses :
Alimenter , nourrir, susciter l 'envie...d'avoir envie ?

Aquellas quienes son alguien solo frente a un espejo, quienes sienten lo que son con la camara de su telefono, quienes les importa retocarse por horas para estar minutos en un lugar, son esas personas las que no quiero en mi vida.
Quiero quien se ponga feliz de ver un bosque, que se ria a carcajadas cuando la lluvia las invadio sin aviso, quien disfrute de las luciernagas como de las estrellas, que se descalze a sentir el pasto y juegue con sus dedos en el, que no le importe la gente pero que si le importe el mundo y todo lo que hay en el, que cuando mire sea amor y solo amor, que te acompañe sin invadir, que viva el mundo a contramano y siempre para adelante, que te alimente de felicidad y alegria sin pedir nada a cambio.
Quiero una persona que no ande a las corridas y valore lo que la rodea, que pueda hacer sus cosas con felicidad y no la invadan ni la sofoquen.
Quizas sea utopico pero yo se que esa persona existe, y la quiero conocer, que me invada de amor con una mirada, que nos riamos como locos en una hamaca porque los demas nos estan juzgando.
Quizas este loco, quizas nadie me entienda, pero ya conozco muchos locos, lo que pido no es fuera de lo comun, quiero ver su cara y conocer su nombre porque aunque no la conozca ya estoy enamorado de ella.

A veces tienes que desplomarte
A veces tiene el cuerpo que desmoronarse,
a veces tienes que ser invisible,
desaparecerte, esconderte, retirarte.

A veces la única manera de recuperarte,
es en la invisibilidad…ya que da espacio
para contigo encontrarte.

Es en el proceso de desechar la piel inerte,
la que está muerta,
la que para nada te sirve
y
sacar otra que a tu alma alimente.

Es duro el proceso,
cuando no hay aves surcando el cielo,
cuando tu brillo parece más aserrín que un bello reflejo.
cuando de tanto llorar tu centro se ahueca.

Si, duele caminar con una sola pierna,
duele anclarte en puerto inciertos,
duele no saber cuál rostro refleja el espejo,
duele saber que a veces todo es un espejismo,
mas nada dura por siempre
tanto el cielo como el infierno,
tuvieron fecha de estreno.

Puede ser solitario vivir sin ensueños,
sin quimeras,
sin hogueras que colmen tu interino fuego.
Sí, todo eso es cierto,
pero es ahí, donde aprendes, que tu dominas tu cuerpo.
Solo tú, tienes control de cuan feliz te sientes,
estés sola, acompañada o solamente ardiendo en fuego.

Nada ni nadie puede encontrar sus sueños,
solo tú sabes, su escondite secreto.
Nada ni nadie puede hacer la fusión
de que tu corazón encuentre sus pulsos,
solo tu controlas el ritmo y al paso que debe seguirte.

Nada ni nadie puede amarte con pureza,
cuando tú misma ¡maltratas tu existencia!
Permitiendo asaltos a tu persona,
y falta de respeto en tu presencia.

Solamente tú puedes entregarte,
amarte con intención
con destino y fortaleza!!!

LeydisProse
10/11/2017
https://www.facebook.com/LeydisProse/

Il y a les moissons du ciel
Et les moissons de la mer.
Et les anguilles préfèrent, au vent
Et aux nuages,
Les jungles flottantes sans rivage
Pour y pondre leurs hommages.
Ce n'est pas l'œil du cyclone
Ni l'arc-en-ciel
Qui captive les poissons volants
Et les anémones
Et les alimente de goemon, varech
De nitrates et phosphates.
C'est la mer des sargasses,
Refuge des eaux salines, immobiles
Et chaudes
Où vague et vent sont bannis,
Qui mène le bal d'entre deux morts,
Le bal des sargasses.
Chaque tortue de mer qui éclot,
Chaque marin qui s'y frotte,
Sens dessus dessous
Chante les tentacules de la muse hydroïde
Bryozoaire
Calme
Humide
Et nourricière
Garantie sans OGM
Qui hante ce port d'attache de sa dentelle
Fine et négligemment ouvragée .

Ven, la senda se pierde por el Cileno, encanto
del risueño paisaje. Mira el antro y la fuente.
Allí en dormir él goza, en aromado ambiente,
a la sombra del pino donde su aliento es canto.

La oveja de ubre llena ata a ese tronco en tan
Antes de un mes darale, con su cría inocente,
a su sed, leche fresca, queso que lo alimente,
y le hilaran las Ninfas su luna para un manto.

¡Oh Pan! Senos propicio; siempre apártanos daños,
de los montes de Arcadia guardián de los rebaños.
Te invoco..., me oye. El árbol tiembla y rumor exhala.

¡Partamos! El sol se hunde tras la radiante altura.
Siempre a un altar de mármol el don del pobre iguala,
si la ofrenda a los Dioses sube de un alma pura.